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Bonjour cher(e)s ami(e)s,
Une nouvelle traduction d'un post assez récent sur le blog de la KLM.
Pour les amateurs du temps oĂą les avions sentaient l'huile et vibraient au rythme des moteurs Ă piston.
Bonne lecture!
Philippe
Le Douglas DC-2: Le premier avion commercial entièrement métallique
Le plus fameux des DC-2 de la KLM fut le légendaire Uiver (La Cigogne). L’introduction du Boeing 247 et l’arrivée de cet avion dans le ciel hollandais marquèrent le début de l’âge des avions commerciaux entièrement métalliques. Cette innovation alla de pair avec la mise au point d’une organisation nouvelle des chaînes de construction des avions.
Avant le DC-2, le fuselage et l’aile des avions étaient faits de longerons en bois, de toiles et de certains éléments en métal. Une petite Société de construction d’avion en Californie fut contactée courant 1932 par la Compagnie TWA (NdT : à l’époque c’était encore la Transcontinental Western Airlines qui allait devenir en 1950 la Trans World Airlines) pour lui construire un appareil capable d’atteindre une grande vitesse de croisière et qui serait entièrement métallique avec un train d’atterrissage rétractable.
Le Douglas DC-2 Uiver de la KLM.
Le DC-2 transportait 14 passagers
Ce fut alors un véritable défi pour la Société Douglas Aircraft et son légendaire patron Donald W. Douglas. En grande partie parce que la Société de Bill Boeing, plus grosse, travaillait déjà sur un projet similaire, le Boeing 247, pour « sa » compagnie aérienne : United Airlines.
Le résultat des efforts du bureau d’étude de Douglas dépassèrent toutes les espérances. Le prototype fut présenté en 1933 et ses caractéristiques de vol allaient au-delà du cahier des charges de la TWA ! Le DC-1 était un avion sensationnel pour l’époque et le constructeur vit affluer les commandes par dizaines. Les avions qui sortirent des chaînes de montage, les premières du genre, étaient un peu plus grands que le prototype, ils furent dénommés DC-2. Il pouvait transporter 14 passagers.
Transporté par mer
La publicité faite autour de ce nouvel avion était tellement enthousiaste qu’Albert Plesman, le président de la KLM, décida d’aller lui-même à Santa Monica pour voir de près la sensationnelle « bête ». Il fut tellement enthousiasmé qu’il commanda aussitôt une vingtaine de DC-2. Dans la foulée, il voulut tester les capacités du nouvel avion en inscrivant le premier DC-2 aux couleurs de la KLM à la difficile course MacRobertson Londres-Melbourne de 1934.
Le tout premier DC-2, immatriculé PH-AJU et baptisé Uiver, arriva à Schiphol en Septembre 1934. Contrairement à la procédure habituelle, jusque-là , le nouvel avion ne rejoignit pas son aéroport d’attache depuis l’usine par les airs, mais il fut transporté en Hollande par mer.
Il fut construit en éléments démontés à l’usine Douglas de Santa Monica. Les éléments arrivèrent au port de Rotterdam pour être transporté par la route jusqu’aux usines Fokker de Waalhaven où l’avion fut assemblé. Et ensuite, il alla à Schiphol par la voie des airs.
La course MacRobertson débuta le 20 Octobre 1934 à 6h30 du matin à l’aérodrome de la RAF de Mildenhall dans le Suffolk à une centaine de km au nord de Londres. Les pilotes, le Commandant Koene D. Parmentier et son second Johannes J. Moll étaient aux commandes du Uiver, avec C. Van Brugge comme radionavigateur et B. Prins comme mécanicien navigant.
Le retour du DC-2 Uiver à Schiphol après la course.
Capturés ou détruits
Le déroulé de cette fabuleuse course MacRobertson est une autre histoire. Mais le DC-2 s’y révéla un excellent avion. Le DC-2 de la KLM termina la course à la deuxième place ! Du coup, la KLM commanda 14 DC-2 supplémentaires. D’autres compagnies aériennes européennes suivirent : la Swissair, la LOT polonaise, l’espagnole LAPE, la tchèque CLS, la finalndaise Aero-OY, et même la Lufthansa. Les Dc-2 de la KLM furent d’abord déployés sur la ligne long-courrier reliant la Hollande à Batavia, sa colonie indonésienne. Mais, assez vite, ils furent, pour des raisons de prestige, mis en service sur les lignes européennes, notamment Londres et Paris.
En Mai 1940, lors de l’invasion de la Hollande par l’armée allemande, l’aéroport de Schiphol fut fortement bombardé et entièrement détruit. La plupart des DC-2 de la KLM qui s’y trouvaient au moment du bombardement furent détruits, les autres furent capturés. Un seul DC-2 survécut, le Edelvak (Le Faucon), il était à Londres lors du bombardement et y resta.
Aujourd’hui on peut encore admirer un DC-2 dans toute sa splendeur à l’Aviodrome de Lelystad aux couleurs de la KLM avec l’inscription Uiver portée fièrement sur son fuselage.
(NdT : Malheureusement, l’Uiver original, lui, s’écrasa le 20 Décembre 1934 à Rutbah Wells en Irak lors de son tout premier vol commercial Amsetrdam-Batavia juste après la course MacRobertson. Cette tragédie coûta la vie à l’équipage (4 personnes) et à tous les passagers - 7 personnes -. Une fin tragique pour un avion d’exception).
L’auteur : Frido Ogier
ouaf ouaf ! bon toutou !!
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Bonjour ,
merci pour le partage j'adore cet avion ainsi que le DC-3
Ă bientĂ´t
bruno
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Merci Philippe!
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De rien les amis!
Merci beaucoup pour vos encouragements.
Je prépare un post (personnel, pas une traduction) sur les "DC-3 français" ... toute une histoire ... oubliée!
Philippe
ouaf ouaf ! bon toutou !!
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