Vous n'êtes pas identifié(e).
Bonjour à tou(te)s!
Voici la troisième partie de ce nouveau récit de voyage, jour après jour. Après les continents africains et asiatiques, cette fois c'est autour des Amériques.
On part de Fernando de Noronha où on était arrivé la dernière fois.
... et, en trois jours de vol, on se rend sur la côte chilienne au port de Puerto Montt en trois jours, via Ushuaia.
Bonne lecture.
Philippe
7ème journée: Lundi 23 Mai 2016
SBFN-SBRF-SBSV-SBRJ-SBSP-SBPA
De Fernando de Noronha à Porto Alegre, via Recife, Salvador de Bahia, Rio de Janeiro et Sao Paulo.
Voyage entrepris aux frais de l’énigmatique homme d’affaire à la cravate rouge ... à nouveau lui ! Après l’Afrique, après l’Asie et l’Océanie, cette fois c’est le continent américain qui l’intéresse. Les escales s’enchaînent sur des journées entières avec un stop-over d’une heure 30 à chaque étape et pas moins de cinq étapes aujourd’hui! A chaque étape, notre client s’absente pour un discret rendez-vous express, puis ne revient des bureaux de l’aéroport que pour repartir aussitôt ... Voici le compte-rendu de la 7ème journée. Un voyage qui nous mène le long de la côte brésilienne de l’Atlantique Sud, jusqu’à Porto Alegre, tout le long de destinations de rêve !
Lundi 23 Mai 2016
Etape 28: SBFN-SBRF
Recife !
SBFN-SBRF. Flight route. Green, planned; Red, actual.
Lundi 23 Mai 2016, 6 h 30 du matin au parking 2 à l’aéroport de Fernando de Noronha - Gov. Carlos Wilson. Nous sommes prêts pour ce premier vol de la journée, la vingt-huitième étape de notre périple. C’est le mois de mai et de bon matin il fait déjà un très agréable 29°C. Ce vol sera une étape assez courte de 539 km en ligne droite.
Vue des bâtiments de l’aéroport depuis le tarmac. Le ciel est un peu nuageux ce matin.
Décollage de la piste 12, avec d’impressionnantes falaises sur la gauche de l’axe de piste.
Sur un cap au sud-ouest, après avoir fait un vaste tour, on passe au-dessus de l’aéroport à 7 000 pieds en montée vers 14 000 pieds. On distingue le navire de croisière qui fait escale ici, ainsi que le Morro do Pico si pittoresque.
On atteint notre altitude de croisière (le FL320 pour ce vol) à 130 km au sud-ouest de Fernando de Noronha, quatorze minutes après le décollage.
Une demi-heure plus tard, et la côte brésilienne à la hauteur de João Pessoa à 130 km au nord de Recife, notre destination. Nous avons commencé notre descente, nous passons le FL250 en descente vers le FL200. La Lune est bien pleine dans le ciel.
Nous passons 5 300 pieds en descente vers 2 000 pieds sur un cap plein ouest, dans l’étape de vent arrière pour la piste 18. Nous survolons le Canal de Santa Cruz qui est un bras de mer qui sépare l’Île d’Itamaracá, que nous survolons, du continent. On aperçoit, sur notre gauche, la ville d’Igarassu.
Dans l’étape de base, Recife se déploie sur notre gauche. On survole la forêt du Parc National de Dois Imãos.
En finale pour la piste 18, on survole les faubourgs sud de la ville de Recife, on aperçoit le ruban du fleuve Capibaribe qui traverse la ville.
A quelques seconds du toucher, je commence l’arrondi avant le toucher. Bien que l’approche soit en ILS, nous sommes un peu à gauche de l’axe.
Au parking 1 de l’aéroport international de Recife – Guararapes Gilberto Freyre, après un vol de 49 minutes depuis Fernando de Noronha. Il est 7 h 30 du matin et notre client va se rendre à son premier rendez-vous de la journée. Nous l’attendons au poste.
Lundi 23 Mai 2016
Etape 29: SBRF-SBSV
Vers Salvador de Bahia
Drapeau de la ville de Salvador
SBRF-SBSV. Flight route. Green, planned; Red, actual.
Lundi 23 Mai 2016, 9 h du matin au parking 1 de l’aéroport international de Recife ? C’est un tarmac éloigné du terminal passager, en zone d’aviation générale. Notre client est revenu de son rendez-vous d’affaire et nous nous préparons pour le deuxième vol de la journée qui nous conduira à Salvador de Bahia. C’est une étape de 677 km en ligne droite sur un cap plein est. Le vol devrait durer environ une heure.
Nous roulons pour la piste, un Boeing 737 des GOL Transportes Aéreos décolle. Il s’agit du vol 1555 pour Sao Paulo qu’il atteindra dans 3h30.
Nous passons 11 000 pieds en montée vers 14 000 pieds sur un cap sud-ouest. Nous longeons la lagune qui se forme dans l’estuaire du fleuve Ipojuca. Il y a là un important port pétrolier de Petrobras.
17 min après le décollage, nous atteignons notre altitude de croisière (FL320) à environ 150 km au sud-ouest de Recife.
Survol depuis le FL320 de la ville d’Aracaju sur le fleuve Sergipe. Bien loin en-dessous, un autre avion suit un chemin parallèle au notre.
Nous avons commencé notre descente vers Salvador. On passe sous les 16 000 pieds en descente vers 6 000 pieds. On aperçoit dans une immensité assez désertique, le tracé de la Route Brésilienne 101 qui, sur des milliers de km, relie Rio de Janeiro, dans le sud, à Natal, dans le nord.
On passe 6 000 pieds en descente vers 2 000 pieds. On aperçoit les habitations de São Sebastião do Passé ; à l’horizon on aperçoit la Baie dont Salvador de Baia tire son nom, la Baie de Tous les Saints : Baia de Todos os Santos.
Au-dessus des eaux de la Baie de Tous les Saints, on passe 3 000 pieds dans l’étape de base de la piste 10 à Salvador.
En finale longue, vue sur la ville de Salvador qui est située sur la presqu’île étroite qui sépare les eaux de l’Atlantique de celles de la grande Baie.
En palier à 2 000 pieds, on prend le LOC au-dessus de Salvador.
En approche ILS de la piste 10, on survole Salvador avec l’Atlantique-Sud sur notre droite.
A quelques secondes du toucher sur la piste 10.
A peine avons-nous quitté la piste, qu’un gros-porteur portugais, un Airbus A330, atterrit ! C’est le vol direct TAP23 en provenance de Lisbonne.
Parqué en porte Golf-8 de l’aéroport international de Salvador - Deputado LuÃs Eduardo Magalhães, après un vol d’un tout petit peu plus d’une heure depuis Recife. Il est 10 h 30 du matin. Nous allons attendre notre client bien tranquillement dans l’avion. L’ A330 des TAP-Air Portugal est à sa porte après un vol direct de 8 h 45 depuis Lisbonne.
Lundi 23 Mai 2016
Etape 30: SBSV-SBRJ
Rio !
SBSV-SBRJ. Flight route. Green, planned; Red, actual.
Lundi 23 Mai 2016, il est midi moins cinq en porte G8 de l’aéroport international de Salvador de baia.14 h 20 en porte 19 de l’aéroport de Cancún. Nous sommes prêts pour la troisième étape de la journée, la trentième de notre grand voyage autour des Amériques, en direction de Rio de Janeiro. Cette une très longue étape de 1 211 km en ligne droite … soit bien plus d’une heure pour ce vol.
Décollage de la piste 10 « with oscar ».
Après avoir fait demi-tour, on passe 5 000 pieds en montée vers 6 000 pieds au-dessus de l’Océan Atlantique avec, sur notre droite, le rivage brésilien. On aperçoit l’aéroport qu’on vient de quitter avec la zone salée et stérile qui le borde à l’est. On suit une route cap à l’ouest.
On atteint notre altitude de croisière (FL380) à 180 km au sud-ouest de Salvador. On suite la côte.
On laisse derrière, à l’horizon, la Baie de Baia, ainsi qu’une succession d’estuaires formant des séries de lagunes à cet endroit de la côte brésilienne.
Nous survolons l’intérieur des terres, on vient de passer la ville de Teixeira de Freitas et on croise un Airbus A330 de TAP Air Portugal qui assure le vol direct TAP70 de Rio de Janeiro à Lisbonne.
Deux minutes plus tard, on croise, sur la même route, un Boeing 777 d’Air France qui assure le vol direct AF443 de Rio à Paris.
Nous avons commencé notre descente vers Rio. On passe le FL230 en descente vers le FL180 au-dessus des montagnes qui bordent l’est de la Baie de Rio qu’on devine loin devant.
On survole les montagnes au relief abrupt de la Serra de Orgãos (la Chaîne des Orgues) ainsi appelée car les pics granitiques verticaux ressemblent, à certains endroits, à des orgues. Nous sommes à 70 km au nord-est de Rio. On passe sous les 14 500 pieds en descente vers 7 800 pieds. Du fait du relief, al descente sera par paliers successifs, chacun à une altitude très contrôlée.
Le relief est vraiment escarpé et très variable d’un endroit à l’autre. On a intérêt à suivre scrupuleusement les indications de l’ATC pour ne pas se retrouver soudain face à une falaise.
La Baie de Rio, la Baie de Guanabara, depuis le nord. On survole à basse altitude la ville de São Francisco. La ville donne sur la Pointe de Bathala qui est orientée vers l’entrée de la Baie tout au fond, la Boca de Barra. On aperçoit la Pain de Sucre et les gratte-ciel de la Plage de Flamengo.
Finale pour la piste 20L à l’aéroport Santos Dumont. On survole le Pont « Presidente Costa e Silva » qui relie Rio à Niterói, de l’autre coté de la baie sur 13 km. Ce pont a été inauguré en 1974. C’est la Route Fédérale 101 qui y passe, la même route qu’on a aperçu durant le vol précédent.
A quelques secondes du toucher, face au Pain de Sucre. On devine les câbles du téléphérique qui, depuis 1912 permet d’atteindre en quelques minutes le sommet du Pain de Sucre qui domine de 396 m la baie et la ville. Les grands bâtiments, sur la gauche, sont bâtis sur l’île de Vileganhon, ils abritent l’Ecole de la Marine de Guerre brésilienne. Le nom de cette île est d’origine française. En 1555, le Roi Henry II et son Grand Amiral, Gaspard de Coligny, envoyèrent ici, sous les ordres de l’amiral Vilegagnon une flotte pour y établir le Fort de Coligny et une colonie. C’est peu connu mais Rio, avant d’être portugais, fut d’abord français, de 1555 à 1565. Les Français appelaient cette colonie la France Antarctique.
Le Pain de Sucre vu du téléphérique.
Parqué en porte 4 à l’aéroport de Rio-Santos Dumont après un vol de plus d’une heure et demi depuis Sakvador de Baia, d’une baie à une autre en fait. Nous allons attendre ici une heure et demi que notre client voit ses commanditaires brésiliens. Il est trois heure moins le quart de l’après-midi. En effet, Rio de Janeiro, bien que plus à l’ouest de Salvador est dans un fuseau horaire d’une heure de plus que celui du nord du Brésil ! Mai est un mois d’hiver par ici, et il fait un très agréable 21°C avec une petite brise bien sympa. Dommage qu’on ne fasse que passer…
Lundi 23 Mai 2016
Etape 31: SBRJ-SBSP
Vers Sao Paulo
SBRJ-SBSP. Flight route. Green, planned; Red, actual.
Lundi 23 Mai, il est quatre heures vingt de l’après-midi à l’aéroport Santos Dumont, en porte 4. Nous allons effectuer notre quatrième vol de la journée, nous rejoignons Sao Paulo. C’est une très courte étape de 361 km en ligne droite! Ce vol durera sans doute bien moins d’une heure.
A notre porte. On devine sur la colline immédiatement à la verticale de la dérive du Lear, un objet blanc, c’est la statue du Christ Rédempteur au sommet du Corcovado.
Roulage pour la piste avec beaucoup d’avions des TAM Linhas Aéreas, mais cet aéroport reçoit aussi des court-moyen courriers d’autres compagnies brésiliennes.
Décollage de la piste 02R « with uniform ».
On passe 4 000 pieds en montée vers 8 000 pieds sur une route plein ouest à la verticale de l’aéroport international de Rio-Galeão Tom Jobim avec pas mal de beau monde aux portes.
Dernière vue sur la Baie de Guanabara et sur le Pain de Sucre, si connu. On aperçoit, en y regardant bien de près, se détachant au sommet d’une montagne sur le bleu de l’Océan la statue du Christ du Corcovado, si connu aussi. La ville de Rio, du moins la « Zona Norte » s’étend sous l’avion, avec, de ‘lautre côté du fleuve Pavuna, sur la gauche, la ville de Duque de Caxias.
Vue de l’ étendue de la ville de Rio et de sa banlieue. On aperçoit les installations de la Base Aérienne Afonsos de l’Armée de l’Air brésilienne. C’est l’un des plus vieux aéroports du pays, il fut établi en 1912. C’est sur ce site que se trouve l’Université des Forces Aériennes Brésiliennes.
On passe 15 000 pieds en montée vers 16 000 pieds à la verticale de la ville de Santa Cruz. Plus loin à droite, c’est la ville d’Itaguai. L’aéroport qu’on aperçoit est la Base Aérienne de Santa Cruz (SBSC) qui fut construite par les Allemands comme site d’accueil de leurs dirigeables rigides Zeppelin qui assuraient le service de Berlin à Rio de Janeiro, situé à 54 km de là . On y trouve un grand hangar à dirigeable Zeppelin, construit par les allemands, le seul à exister encore dans le monde. Devant nous, une succession de baies, la Baie de Sepetiba au premier plan, puis, après l’Ilha Grande, la Baie de la Grande Île au fond. Sur la droite, les hauteurs de la Chaîne du Capivari.
Un quart d’heure après le décollage, on atteint notre altitude de croisière (le FL260 pour ce vol) à 110 km à l’ouest de Rio.
On suit la côte sur un cap plein ouest. On longe des chaînes montagneuses, la Serra do Mar, aux sommets parallèles qui débouchent sur une côte très déchiquetée.
Nous avons commence notre descente vers São Paulo, on passe 15 000 pieds en descente vers 12 000 pieds. On suit la vallée de la ParaÃba. Sur notre gauche, la ville de São José dos Campos, un important centre universitaire et scientifique en Amérique Latine qui est à une centaine de km de São Paulo. On laisse derrière, la grande ville de Taubaté.
On passe 6 500 pieds en descente vers 5 700 pieds au-dessus de l’un des grand lacs artificiels qui fournissent en eau la métropole de São Paulo. Ici, c’est le Lac sur le Rio Atibainha. On voit bien l’autoroute SP-65 qui permet aux automobilistes qui se rendent de Rio au Minas Gerais d’éviter la métropole de São Paulo.
On est en étape de base pour la piste 17R à Congonhas. On survole l’autoroute fédérale 50 qui relie, sur 1 100 km, São Paulo à Brasilia, la capitale fédérale. On passe tout près des sommets de la Serra de Cantareira qui limite le nord de la métropole qu’on devine à l’arrière-plan.
On prend le LOC de la piste 17R à la verticale de l’immense métropole de São Paulo. Avec ses onze millions d'habitants, elle est la plus grande ville du pays et la deuxième d'Amérique latine. C’est également la plus grande ville parlant le Portugais au Monde.
Courte finale pour la 17R. Une blanche, une rouge. Bonne vitesse et bon vario. Raisonnablement bien dans l’axe. On continue ! Congonhas est l’aérport domestique de Sao Paulo, et donc il y a beaucoup d’avions des Transportes Aéreos GOL et des Linhas Aéreas TAM.
Parqué en porte Golf-11 à l’aéroport de Sao Paulo – Congonhas après un vol d’un peu moins de trois quarts d’heure depuis Rio. C’est le deuxième aéroport du Brésil en termes de passagers. Il est cinq heures et demi de l’après-midi, la température est de 23°C avec une toute petite brise. On attend notre client qui va se rendre à son rendez-vous. Il nous reste un vol à faire aujourd’hui.
Lundi 23 Mai 2016
Etape 32: SBSP-SBPA
Vers Porto Alegre
Blason de la ville de Porto Alegre
SBSP-SBPA. Flight route. Green, planned; Red, actual.
Lundi 23 Mai, il est sept heure moins le quart du soir à l’aéroport de São Paulo-Congonhas. Nous allons effectuer notre cinquième et dernier vol de la journée, le trente-deuxième de notre périple depuis Jersey. Nous rejoignons Porto Alegre, la grande ville du Sud du Brésil. C’est une assez longue étape de 853 km en ligne droite! Ce vol durera sans doute plus d’une heure. Nous allons certainement faire une partie du vol de nuit. L’Embraer 195 d’Azul Brazilian Airlines sur notre droite, va quitter sa porte juste après nous et décoller juste après nous. C’est le vol 2621 pour Porto Alegre. On part du même endroit et on va se suivre pour aller au même endroit.
En attente pour la piste 35L. Le sens de décollage a changé pendant notre temps d’escale. Un Boeing 737-700 des GOL s’apprête à décoller devant nous. C’est le vol 1070 pour Rio.
Décollage de la piste 35L « with alpha ».
Nous passons 7 000 pieds en montée vers 13 000 pieds au-dessus de São Paulo. Nous survolons un quartier de la ville qui s’appelle Brooklyn … ça ne s’invente pas !
On atteint notre altitude de croisière (le FL380) à 160 km au sud-ouest de São Paulo. C’est le crépuscule. On suit la côte.
Vue depuis le FL380 du port de Paranagua sur la Baie du même nom.
On suit notre vol, le soleil met un temps assez long à se coucher.
Toujours sur un cap au sud-ouest, on passe à 38 000 pieds au-dessus de Lages, la capitale sud-américaine du tourisme rural en pleine vallée entourée de montagnes assez élevées. Dans quelques semaines, en plein hiver, il n’est pas rare que la ville soit recouverte d’un manteau de neige.
Vol de nuit au-dessus de l’Amérique Latine, souvenir du magnifique ouvrage de Saint-Exupéry. Nous avons commencé notre descente sur Porto Alegre, on passe le FL210 en descente vers 14 000 pieds. Sur notre gauche, devant, on aperçoit les lumières de la ville de Caxias do Sul où vit une importante communauté italienne.
Finale pour la piste 11 en approche ILS. On est un peu à droite de l’axe, je vais rattraper ça.
Nous sommes parqués à la porte Golf-8 de l’aéroport international de Porto Alegre - Salgado Filho, après un vol d’une heure vingt depuis São Paulo. Il est huit heure et demi, il fait nuit noire. Il est temps de préparer le Lear pour la nuit et de rejoindre notre hôtel pour la nuit : le Laghetto Viverone Moinhos.
Notre hôtel à Porto Alegre
Notre hôtel : le Laghetto Viverone Moinhos
Le Hall de réception de l’hôtel
Et voilà pour ce septième jour devoyage autour des Amériques.
Bons (cyber)vols à tou(te)s!
Philippe
ouaf ouaf ! bon toutou !!
En ligne
Superbe, çà va plus vite qu'avec mon Waco et mon Stinson !
Pilote virtuel FSX/Air Hauler - Condor Soaring.
Hors ligne
Cher Corsaire, je dis merci aux deux lampes à souder du Lear en fait!!!
Philippe
ouaf ouaf ! bon toutou !!
En ligne
Bonjour à tou(te)s!
Voici la suite de la troisième partie de ce nouveau récit de voyage autour des Amériques.
Cette fois, on quitte le Brésil et on arrive en Argentine.
Bonne lecture.
Philippe
8ème journée: Mardi 24 Mai 2016
SBPA-SUMU-SAEZ-SAVV-SAVC
De Porto Alegre à Comodoro Rivadavia, via Montevideo, Buenos Aires, et Viedma.
Voyage entrepris aux frais de l’énigmatique homme d’affaire à la cravate rouge ... à nouveau lui ! Après l’Afrique, après l’Asie et l’Océanie, cette fois c’est le continent américain qui l’intéresse. Les escales s’enchaînent sur des journées entières avec un stop-over d’une heure 30 à chaque étape et seulement de trois à quatre étapes par jour. A chaque étape, notre client s’absente pour un discret rendez-vous express, puis ne revient des bureaux de l’aéroport que pour repartir aussitôt ... Voici le compte-rendu de la 8ème journée. Un voyage qui nous mène le long de la côte Atlantique de l’Amérique Latine. On s’approche du Cap Horn.
Mardi 24 Mai 2016
Etape 33: SBPA-SUMU
L’Amérique latine hispanophone !
SBPA-SUMU. Flight route. Green, planned; Red, actual.
Mardi 24 Mai 2016, sept heures un quart du matin à l’aéroport international de Porto Alegre-Salgado Filho. Nous sommes à la porte G8 prêts pour ce premier vol de la journée, la trente-troisième étape de notre périple. C’est la mi-mai et donc le début de l’hiver il fait déjà un petit 15°C ce matin. Ce vol sera une étape assez longue de 713 km en ligne droite. Il durera de l’ordre d’une heure sans doute.
En attente pour la piste 11. Un ATR des Azul Brazilian Airlines décolle devant nous. C’est le très court vol pour Florianopolis.
Décollage de la piste 11 « with charlie ».
Nous passons 4 000 pieds en montée vers 7 000 pieds. Le soleil se lève alors que nous survolons la banlieue ouest de Porto Alegre et que nous virons pour rejoindre notre route.
On passe 12 000 pieds en montée vers 14 000 pieds sur une route orientée au sud-ouest. On laisse Porto Alegre derrière. On voit bien ici l’organisation hydrographique de la région de Porto Alegre. Le grand fleuve Jacuà qui vient de l’ouest, forme un coude où se jette d’autres fleuves et rivières. C’est le Delta du JacuÃ, une région riche en petites îles et marais. Puis, les eaux du Jacuà se jettent dans un grand lac appelé le Lac GuaÃba. Porto Alegre est située sur la rive orientale du lac. La ville qu’on aperçoit sur la rive occidentale du lac est GuaÃba.
Autre vue du système hydrographique de la région. La partie sud du Lac Guaiba est en contact par un détroit étroit, le Détroit d’Itapuã, avec la très grande Lagune dos Patos (la lagune des canards) qu’on voit sur notre gauche. Avec 10 000 km2, c’est la plus grande lagune d’Amérique latine.
Dix-sept minutes après le décollage, on atteint notre altitude de croisière (le FL360 pour ce vol) à 150 km au sud-ouest de Porto Alegre.
Nous venons d’entrer dans l’espace aérien uruguayen. On aperçoit les deux grandes lagunes qui se succèdent sur la côte : la Lagune dos Patos à l’arrière-plan, et la Lagune Mirim (la Laguna Merin en espagnol) sur notre gauche qui s’étend sur environ 4 000 km2.
Une demi-heure plus tard, nous avons bien entamé notre descente sur Montevideo. Nous passons 3 000 pieds en descente vers 2 400 pieds dans le circuit d’approche de l’aéroport dont nous ne sommes plus distants que d’une soixantaine de km. Le sol présente des parties enneigées qui nous rappellent qu’ici mai c’est l’hiver.
En palier à 2 400 pieds, on entre dans l’étape de base de la piste 24. On survole la petite ville de San Jacinto, on devine la côte à l’horizon et, sur notre gauche, les hauteurs de la Sierra de les Animas.
Finale longue pour la piste 24. On survole, dans cette approche, la rivière Pando.
A quelques secondes du toucher, un peu bas. On survole, dans cette approche, l’autoroute Interbalnearia.
Scenery : LatinVFR - Montevideo Carrasco Intl SUMU FSX
Roulage pour la porte, on passe devant l’ancien terminal passager, maintenant réservé à l’aviation d’affaire.
Parqué en porte 1 de l’aéroport international de Montevideo-Carrasco après un vol de près d’une heure dix depuis Porto Alegre. Notre client va s’absenter pour son rendez-vous habituel, dans l’un des bureaux du vieux terminal. Très curieusement, la température extérieure n’est pas si basse, mais le vent, assez fort, donne un fort ressenti de froid. On préfère rester au poste. Comme l’Uruguay est en avance d’une heure sur Porto Alegre, même si nous avons décollé à sept heure et demi, il n’est qu’à peine huit heure ici, heure locale.
Mardi 24 Mai 2016
Etape 34: SUMU-SAEZ
L’Argentine !
SUMU-SAEZ. Flight route. Green, planned; Red, actual.
Mardi 24 Mai 2016, aéroport de Montevideo –Carrasco, aussi appelé l’aéroport General Cesáreo L. Berisso. Il est 9 heure cinq du matin et notre client est revenu de son rendez-vous. Nous nous apprêtons à repartir pour le deuxième vol de la journée qui nous conduira à Buenos Aires, la capitale de l’Argentine. C’est une très courte étape de 205 km en ligne droite sur un cap plein ouest. Le vol devrait durer moins d’une heure.
Scenery : LatinVFR - Montevideo Carrasco Intl SUMU FSX
Roulage pour la piste. On passe devant le toutnouveau terminal passager. Deux avions de ligne européens sont à leur porte. Un Airbus A340 d’Iberia et un triple-7 d’Air France. Cet appareil d’Air France assure la ligne quotidienne Charles de Gaulle – Buenos Aires – Montevidoe et retour (vols AF 393 et 394). L’étape Buenos Aires – Montevideo est donc l’un des plus courts vols en Boeing 777 qu’assure Air France.
Décollage de la piste 24. On voit bien la configuration de l’aéroport de Montevideo avec ses deux terminaux, l’ancien et le nouveau à l’architecture moderne.
Nous passons 4 000 pieds en montée vers 14 000 pieds en survolant la ville de Montevideo. Nous sommes à la verticale du Boulevard Juan Jacobo Rousseau ( !). On aperçoit sur notre gauche la Baie de Montevideo qui abrite le Vieux Port. Sur le promontoire, la Vielle Ville coloniale.
On passe 12 000 pieds sur une route orientée plein ouest au-dessus des eaux du Rio de la Plata. Sur notre droite, l’estuaire du fleuve Santa Lucia.
On atteint notre altitude de croisière (le FL200) moins de dix minutes après avoir décollé. Le trajet étant court, l’altitude de croisière est assez basse. De l’autre côté du Rio de Plata (le Fleuve d’Argent) on aperçoit déjà la côte argentine. Avec 35 000 km2 et une largeur d’environ 220 km, c’est le plus large fleuve au monde, du moins pour les géographes qui le considèrent comme un fleuve. D’autres géographes le considèrent plutôt comme un golfe marin.
Nous avons commencé notre descente vers Buenos Aires, distant d’une soixantaine de km. On passe 15 000 pieds en descente vers 8 000 pieds. Sur notre gauche, le port de La Plata, la capitale de l’Etat de Buenos Aires. On distingue nettement le port d’une géométrie assez élaborée qui comprend de nombreux chantiers navals et l’Ecole de la Marine de Guerre de l’Argentine. C’est un port militaire important. On aperçoit aussi la piste de l’aéroport qui dessert La Plata (SADL).
En palier à 8 00 pieds et toujours sur un cap plein ouest, on survole la partie centrale de Buenos Aires, le quartier appelé Caballito. On voit nettement l’aéroport de Buenos Aires – Jorge Newberry (SABE) ainsi que les vastes installations portuaires de cette mégapole. l’horizon, on aperçoit l’estuaire commun aux fleuves Uruguay et Paraná.
Six minutes plus tard, nous survolons l’aéroport Mariano Moreno, qui sert à la fois à l’aviation d’affaire et aux Forces Aériennes Argentines. Nous sommes au-dessus du quartier José Paz de Buenos Aires.
Courte finale pour la piste 11.
Parqué en porte 25 sur un parking éloigné des terminaux passagers de l’aéroport international de Buenos Aires - Ezeiza Ministro Pistarini, après un court vol de quarante minutes depuis Montevideo. Il est dix heure un quart du matin. Il fait 8°C dehors, avec un beau ciel bleu. Une belle journée de fin d’automne.
Mardi 24 Mai 2016
Etape 35: SAEZ-SAVV
Vers le Rio Negro
Blason de la ville argentine de Viedma
SAEZ-SAVV. Flight route. Green, planned; Red, actual.
Mardi 24 Mai 2016, 11 h 40 en porte 25 de l’aéroport de Buenos Aires - Ezeiza. Nous sommes prêts pour la troisième étape de la journée, la trente-cinquième de notre périple autour des Amériques, qui va nous conduire à Viedma, la capitale de l’Etat de Rio Negro. C’est là que commence la Patagonie. Cette une longue étape de 801 km en ligne droite … soit plus d’une heure.
Roulage pour la piste. Un Boeing 777 des American Airlines est à sa porte, il assure la liaison directe avec Miami.
Décollage dans la brume de la piste 35 « with whiskey ».
Après avoir fait demi-tour, on repasse au-dessus de l’aéroport qu’on vient de quitter. On passe 6 000 pieds en montée vers 10 000 pieds.
On atteint notre altitude de croisière (le FL360 pour ce vol) à 160 km au sud-ouest de Buenos Aires.
Un quart d’heure plus tard, on survole au FL360 la ville de Tandil, qui fut pendant la dernière moitié du XIXème siècle le poste méridionale le plus avancé de l’Argentine. Au-delà , vers le sud, se trouve ce que les Argentins appelaient le Désert, c’est-à -dire la Patagonie septentrionale.
Nous passons à la verticale du cap Tejada. La Bahia Blanca se découvre devant nous. On distingue au loin, à l’embouchure du Naposta, la ville de Bahia Blanca.
Une quarantaine de minutes plus tard, nous sommes dans le circuit d’approche de l’aéroport de Viedma. Nous sommes en palier à 4 000 pieds. On va passer le Rio Negro.
A quelques secondes du toucher, en approche visuelle. On arrive un peu vite.
Nous sommes parqués au parking 6 de l’aéroport de Viedma - Gobernador Edgardo Castello après un vol d’une heure vingt depuis Buenos-Aires. La température devient assez froide à ces latitudes. Nous attendons la fin du rendez-vous de notre client qui, pour une fois, a lieu dans la cabine de l’avion. On garde la porte de l’avion fermée.
Mardi 24 Mai 2015
Etape 36: SAVV-SAVC
Vers Comodoro Rivadavia
Blason de la ville argentine de Comodoro Rivadavia
SAVV-SAVC. Flight route. Green, planned; Red, actual.
Mardi 24 Mai, il est quatre heure moins dix de l’après-midi à l’aéroport de Viedma. Nous allons effectuer notre quatrième et dernier vol de la journée. Nous rejoignons Comodoro Rivadavia, en pleine Patagonie, que les argentins appellent tout simplement Comodoro. C’est une étape de 669 km en ligne droite! Ce vol durera sans doute une heure.
On passe 4 000 pieds en montée vers 7 000 pieds et on laisse le Rio negro derrière nous. On devine la plage de Medano à l’arrière plan, juste au sud de l’embouchure du Rio negro, ce qu’on appelle La Boca.
Nous passons le FL290 en montée vers le FL360. Nous sommes à la verticale du Golfe de San Matias que nous traversons sur une route orientée au sud-ouest. Devant nous, à l’horizon, la Péninsule Valdez, à gauche, la Baie de San José et la côte de Patagonie.
Au-dessus de la Péninsule de Valdez, on atteint notre altitude de croisière (le FL360) à 140 km au sud-ouest de Viedma.
Un quart d’heure plus tard, on survole la ville de Trelew. Ce curieux nom, pour l’Argentine hispanophone, vient du fait que la ville a été fondée par des immigrants gallois mené par Lewis Jones en 1886. D’où son nom : Tre-Lew : la ville (Tre) de Lewis (Lew), en gallois.
Nous avons commencé notre descente vers Comodoro, on passe le FL220 en descente vers 10 000 pieds à la verticale de Malaspina. On aperçoit sur la côte le système des deux péninsules caractéristiques de cette région. La grande Baie Bustamante, à gauche, la Péninsule Gravina et la Péninsule du Cap Aristizábal qui enserrent à eux deux la baie Malaspina.
Nous passons 2 700 pieds en descente vers 2 400 pieds au-dessus des eaux de la Baie Solana. Nous suivons une route plein sud qui correspond à l’entrée dans l’étape de base de la piste 25. La côte devient montagneuse.
Finale pour la piste 25. La ville de Comodoro Rivadavia est de l’autre côté des montagnes à gauche. Il se met à pleuvoir …
Courte finale pour la piste 25. L’approche est en ILS donc on est dans l’axe mais un peu haut. Le temps change très vite dans la région. A l’instant la visibilité était bonne et il pleuvait. Maintenant, il pleuviote toujours mais une brume d’hiver s’est levée d’un coup.
Sous une fine pluie d’hiver, nous sommes parqués dans une partie éloignée de l’aéroport, au parking 1. Nous sommes arrivés à l’aéroport international de Comodoro Rivadavia - General Enrique Mosconi, après un vol d’un tout petit peu plus d’une heure depuis Viedma. Il est quatre heures un quart de l’après-midi mais c’est le crépuscule s’annonce, d’autant que le temps est bouché. Brrr, dehors il ne fait que 5°C, il est temps de rejoindre notre hôtel pour la nuit.
Notre Lear en cold and dark pour la nuit au parking 1. Il n’y a pas beaucoup d’autres avions dans le coin. Nous rejoignons notre hôtel : l’Austral Plaza en plein centre-ville, à une dizaine de km de l’aéroport.
Arrivée SAVC – RWY 25
Carte pas disponible.
Notre hôtel à Comodoro Rivadavia
Notre hôtel : L’Austral Plaza.
Le Hall de réception de l’hôtel
Et voilà pour ce huitième jour devoyage autour des Amériques.
Bons (cyber)vols à tou(te)s!
Philippe
ouaf ouaf ! bon toutou !!
En ligne
Toujours sympa à suivre... des paysages que j'ai vu de moins haut.... et plus longtemps ! Je me souviens avoir aussi fait escale à Comodoro Rivadavia sur le chemin vers Ushuaia et de m'y être posé avec presque 30 noeuds de vent de face !
http://www.pilote-virtuel.com/viewtopic.php?id=64730 (voir page 8 - post 182)
Dernière modification par Corsaire31 (15-02-2017 23:17:12)
Pilote virtuel FSX/Air Hauler - Condor Soaring.
Hors ligne
Salut les amis!
Corsaire, je connaissais pas ton périple, je le découvre avec beaucoup d'intérêts. Merci du lien!
Cher solo1984
Pas de problèmes, voici les addons que j'utilise pour tous ces vols:
Pour obtenir la carte des routes du vol réelle et prévue et pour les infos du tableau final :
Aerosoft FS Flight Keeper v3.5 de Thomas Molitor
Pour obtenir les mesh exacts (altitudes et reliefs très proches de la réalité pour le monde entier)
FS Global Ultimate World
Pour obtenir les textures plus précises et plus variées (merci Orbx!!!)
FTX Global BASE Pack
Pour obtenir des contours de côtes, des fleuves et rivières lus réellement sinueuses, des routes, des autoroutes et des voies de chemin de fer plus réalistes (re-merci Orbx!!)
FTX Global VECTOR
Pour obtenir des vues quasi-photoréalistes du sol pour l’Europe et l’Amérique du Nord (attention net impact sur les fps)
FTX Global openLC Europe
FTX Global openLC North America
Pour obtenir des aéroports par défaut plus “beauxâ€
ZINERTEK - HD AIRPORT GRAPHICS FSX P3D
Les addons d’aéroports sont signalés dans le texte.
Voili voilou
Philippe
Dernière modification par philouplaine (16-02-2017 19:20:33)
ouaf ouaf ! bon toutou !!
En ligne
Toujours très sympa ce voyage et un vrai plaisir de suivre tes aventures via tes textes
Toutefois... Je me demande si tu ne devrais pas faire attention...
C'est vrai ça, un mystérieux homme d'affaire à la cravate rouge qui voyage partout... Si ça se trouve c'est pas du tout un homme d'affaire. Si ça se trouve...
Mais ça ne reste qu'une supposition
Core I7 4770K 3.5ghz - NVIDIA GEFORCE RTX 2070 8Go DDR 5 - 32 Go RAM DDR3 / Windows 10 64 bits
MSFS 2020
"Je me serai perdu dans la contemplation de la Terre, si je n'avais levé les yeux au ciel..." Amentiba (si,si...)
Hors ligne
Re-salut !!!
Cher Amentiba, c'est toujours un plaisir que de lire tes réponses et tes posts!
En effet, je devrais peut-être me méfier plus, mais, bon, le client paye bien... Je reste très discret et je ne sais pas ce qu'il traficote aux escales
Mais, il n'est pas chauve (regardez bien les images), il a une moumoute blondasse avec la mèche "qui va bien" ('fin c'est ce qu'il dit hein!) comme me l'a déjà fait remarquer l'un des lecteurs... du coup, peut être est-il encore plus dangereux ???
Héhé
Sinon, cher solo1984, tu as tout à fait raison, j'ai zappé pas mal des addons d'aéroport!!???
Celui de Fernando de Noronha (aéroport plus tout l'archipel en photoréaliste) est de HSimulators
FERNANDO DE NORONHA SBFN FSX by HSimulators
En vente chez SimMarket
Cette scène est vraiment géniale!!! Pour seulement un peu moins de 11 euros.
Je suis désolé de ces oublis (à répétition), je vais y remédier à l'avenir.
En règle générale, j'écris le nom complet de l'addon et le concepteur en italique sous l'une des premières images qui montre la scène!
Pour Fernando de Noronha, c'était écrit dans le post précédent: [FSX] Saga America - Part 2 - De Corpus Christi à Fernando de Noronha.
N'hésite pas à me demander à l'occasion, je te répondrai toujours avec grand plaisir.
Bons vols à tous
Philippe
Dernière modification par philouplaine (16-02-2017 22:16:33)
ouaf ouaf ! bon toutou !!
En ligne
Bonjour à tou(te)s!
Voici la suite de la troisième partie de ce nouveau récit de voyage autour des Amériques.
Cette fois, on arrive au Chili.
Bonne lecture.
Philippe
9ème journée: Mercredi 25Mai 2016
SAVC-SAWH-SCBA-SCTE
De Comodoro Rivadavia à Puerto Montt, via Ushuaia et Balmaceda.
Voyage entrepris aux frais de l’énigmatique homme d’affaire à la cravate rouge ... à nouveau lui ! Après l’Afrique, après l’Asie et l’Océanie, cette fois c’est le continent américain qui l’intéresse. Les escales s’enchaînent sur des journées entières avec un stop-over d’une heure 30 à chaque étape et seulement trois étapes aujourd’hui. A chaque étape, notre client s’absente pour un discret rendez-vous express, puis ne revient des bureaux de l’aéroport que pour repartir aussitôt ... Voici le compte-rendu de la 9ème journée. Un voyage qui nous ramène le long de la côte pacifique. On atteint le Chili.
Mercredi 25 Mai 2016
Etape 37: SAVC-SAWH
Ushuaia et le Cap Horn !
SAVC-SAWH. Flight route. Green, planned; Red, actual.
Mercredi 25 Mai 2016, huit heures un quart du matin à l’aéroport international de Comodoro Rivadavia -General Enrique Mosconi. Nous sommes au parking 1, sur un tarmac éloigné du terminal, prêts pour ce premier vol de la journée, la trente-septième étape de notre périple. C’est la fin du moi de mai et il fait déjà un très agréable 3°C ce matin, c’est normal car c’est l’hiver ici. Ce vol sera une assez longue étape de 996 km en ligne droite. Le ciel est vraiment bouché…
Après le décollage, nous prenons rapidement de la hauteur car il y a du relief autour de cet aéroport. On fait demi-tour et on repasse au-dessus de l’aéroport qu’on vient de quitter.
Nous passons 8 500 pieds en montée vers 13 000 pieds. On a atteint le waypoint CRV et on vire vers le sud. On laisse sur notre droite la pointe du Cap Novales qui forme l’un des nombreux amers du Golfe Saint-Georges.
Nous atteignons notre altitude de croisière (le FL350 pour ce vol) à 130 km au sud de Comodoro, seize minutes après le décollage. Nous suivons une route orientée plein sud.
Vue sur notre droite depuis le FL350 du relief qui annonce les hauts sommets de la Cordillère à quelques 500 km de là .
On approche de Puerto San Julián, avec la double Baie San-Julián, très échancrée. La ville est célèbre pour être un lieu où Magellan a accosté lors de son tour du monde, le 31 mars 1520. C’est de l’aéroport militaire de cette ville, fermé depuis 2006, que décollaient les avions argentins qui allaient attaquer la Flotte Britannique lors de la Guerre des Malouines en 1982.
Réplique du bateau Victoria de Magellan (une caraque) à San Julián
Nous avons viré au sud-sud-est. Devant nous, la sortie orientale du détroit de Magellan.
Nous sommes entrés dans l’espace aérien chilien. Le détroit de Magellan, long de 611 km, est un passage maritime naturel situé au sud du Chili en Patagonie qui sépare les océans Atlantique et Pacifique. Il sépare, du côté nord, le continent sud-américain, et du côté sud, la Grande Île de Terre de Feu qu’on devine juste en face. Fernand de Magellan, qui lui a donné son nom, a été le premier Européen à naviguer dans le détroit en 1520 dans son objectif de rejoindre les Moluques par l'ouest. La traversée du détroit eut lieu du 21 octobre au 27 novembre. Le Chili a pris possession du détroit le 21 septembre 1843 et en a toujours la souveraineté aujourd'hui.
Nous sommes repassés dans l’espace aérien argentin, nous survolons la partie de la terre de Feu qui est de souveraineté argentine : Provincia de la Tierra del Fuego dont la capitale est Ushuaia. Nous avons commencé notre descente, nous passons 14 000 pieds en descente vers 7 000 pieds. Sur notre gauche, le Lac Cheepelmuth ; devant nous, le lac Yehuin et, plus loin devant, le grand Lac Fagnano. On aperçoit aussi une montagne à la silhouette caractéristique, juste après le lac Yehuin. Il s’agit du Cerro Pirámide (402 m), nom donnée d’après sa forme.
On passe sous 8 000 pieds au-dessus des eaux du Lac Fagnano. Devant nous, on aperçoit le ruban de la Ruta 3 qui relie le point le plus septentrional de la Province au point le pus méridional, la Baie Lapataia, plus au sud de notre position, qui donne sur le Canal Beagle. A cet endroit le plus au sud du territoire argentin, situé à une dizaine de km à l’ouest d’Ushaia, un panneau indique deux distances caractéristiques : Buenos Aires (à 3 079 km) et l’Alaska (à 17 848 km).
Le panneau argentin de la Baie de Lapataia
Survol en palier à 5 000 pieds de la Sierra Lucas Bridge du nom d’Esteban Lucas Bridge (1874-1949), un anglo-argentin qui arpenta et identifia de longues années cette chaîne montagneuse. Les eaux du Canal Beagle sont visibles sur notre gauche à l’horizon.
L’approche de la piste 25 à Ushaia est délicate. On descend « à vue « sur une pente faible, vue les reliefs autour de nous. On va se faufiler dans la gorge qu’on aperçoit juste devant un peu sur notre gauche et qui offre une belle pente de descente sans obstacles jusqu’au survol des eaux du Canal Beagle. De l’autre côté du Canal Beagle, qui fait la frontière entre l’Argentine, que nous survolons, et le Chili, l’Île Navarin qui est territoire chilien.
Approche de la piste 25. A gauche, c’est l’île Navarin et, donc, le Chili. A droite, c’est la partie argentine de la Tierra del Fuego. Avec près de 57 000 habitants, c’est la ville la plus australe au monde (latitude Sud 54°49’). C’est aussi d’Ushiaia que plus de 95% des croisières pour l’Antarctique partent. D’ailleurs, un paquebot est ancré dans le port naturel.
Courte finale. Nous arrivons un peu trop lentement …
Parqué en porte 2 à l’aéroport international d’Ushaia, que les Argentins ont malicieusement baptisé : Malvinas ! Après un vol de près d’une heure trente depuis Comodoro, notre client va se dégourdir les jambes en allant à son rendez-vous. Il est dix heures du matin, mais il fait frisquet dehors : 0°C avec un ressenti à -3°C. Dur, dur pour un mois de mai !
Mecredi 25 Mai 2016
Etape 38: SAWH-SCBA
Le Chili !
SAWH-SCBA. Flight route. Green, planned; Red, actual.
Mercredi 25 Mai 2016, en porte 2 de l’aéroport international d’Ushuaia-Malvinas, il est 11 h 35 du matin. Notre client est revenu de son rendez-vous d’affaire et nous nous préparons pour le deuxième vol de la journée qui nous conduira à Balmaceda, dans la province quasi-désertique de l’Aysen, au Chili. C’est une longue étape de 1 019 km en ligne droite. Le vol devrait durer plus d’une heure.
Scenery : Freeware Ushuaia Malvinas Argentinas Intl Airport FSX & P3D de SIMARG 2015 sur rikoo.com
Nous passons 7 000 pieds en montée vers 8 000 pieds en suivant un cap plein nord. On aperçoit le Canal Beagle et la ville d’Ushuaia et son aéroport. De l’autre côté du Canal, c’est l’île Navarin (Navarino), une partie du territoire chilien de la Province Chilienne Antarctique. On distingue, à l’horizon au-delà de la Baie Nassau, le sommet d’îles montagneuses. Il s’agit des Îles Wollaston à l’extrémité desquelles se trouve le Cap Horn, à 150 km d’ici. C’est le point continental le plus méridional au monde. Le sud du continent africain, le Cap de Bonne-espérance, est par 35° de latitude sud. Le sud de l’Asie, le cap Sud e la Tasmanie est par 44° de latitude sud. Ici, le Cap Horn, le point le plus méridional des Amériques, est par 56° de latitude sud. Le continent Antarctique n’est qu’à 1 200 km de notre position ! Autre point de discorde, pour les Argentins la Baie de Nassau, qu’on distingue au loin, est dans l’Océan Atlantique, alors que, pour les Chiliens, elle est dans l’Océan Pacifique…
On passe 13 000 pieds en montée vers le FL200 au-dessus des eaux du Lac Fagnano. Nous sommes toujours dans l’espace aérien argentin. La frontière avec le Chili passe exactement au niveau du goulot d’étranglement du Lac. La partie chilienne du lac s’appelle d’ailleurs le Lac Kami, son nom autochtone. De l’autre côté de la mince bande de terre qui ferme le Lac, on trouve les eaux salées d’un fjord : le Fiordo Almirantazgo, ce qui veut dire le Fjord de l’Amirauté. ce fjord a été exploré par le capitaine britannique Phillip Parker King qui l’a baptisé ainsi en l’honneur de l’Amirauté britannique.
Nous atteignons notre altitude de croisière (le FL360 pour ce vol) à 125 km au nord-ouest d’Ushuaia. Nous sommes dans l’espace aérien chilien. Nous nous dirigeons pratiquement droit sur la ville chilienne de Punta Arenas de l’autre côté du Détroit de Magellan qu’on aperçoit droit devant. La vaste échancrure d’eau qui s’ouvre juste devant nous est la Bahia Inútil. La « Baie Inutile », ainsi baptisée par l’explorateur britannique Phillip Parker King, car elle n'offrait « ni ancrage, ni abri, ni aucun autre avantage pour le navigateur ».
De retour dans l’espace aérien argentin, on passe le Rio Santa Cruz qui serpente dans les étendues désertiques de la Patagonie Méridionale.
Nous avons commencé notre descente vers Balmaceda, qui est à 200 km de notre position, sur un cap plein nord. Nous passons le FL330 en descente vers le FL240. Nous sommes à la verticale de la petite ville de Bajo Caracoles, en pleine Patagonie. Au loin, sur l’horizon, on distingue la blancheur des hauts sommets Andins de la région. C’est le Mont San Lorenzo (3 706 m) et son système de pics associés qu’on aperçoit.
Nous passons 9 800 pieds en descente vers 6 400 pieds. On vient de traverser le Lac du Général Carrera, aussi appelé Lac Buenos-Aires, l’un des plus grands lacs du sud de l’Amérique Latine. On distingue sur notre gauche, les pics des Andes avec le Mont Saint-Valentin. L’Océan Pacifique est proche, à quelques 200 km de notre position. La partie occidentale de ce Lac, sur une grande longueur, est chilienne mais nous sommes toujours au-dessus de l’Argentine. On vole parallèlement à la frontière qui n’est qu’à une vingtaine de km sur notre gauche !
La Cathédrale de Marbre du Lac Buenos-Aires
Nous survolons, en palier à 5 700 pieds, un haut-plateau qui sépare la vallée contenant le Lac du Général Carrera de la vallée où se trouve Balmaceda, notre destination. Le temps y parait particulièrement bouché.
En finale longue, encore à 3 800 pieds, nous sommes dans l’axe de la piste dont el seuil est à une douzaine de km. Nous sommes toujours dans l’espace aérien argentin. En effet, le seuil de la piste de l’aéroport de Balmaceda, une ville chilienne, n’est qu’à 2 km de la frontière. Bon, c’est vraiment bouché ici !
Courte finale pour la piste 27 en approche visuelle. Deux blanches, deux rouges au PAPI. Bien dans l’axe (enfin, pas trop mal aligné). Bonne vitesse et bon vario. On continue.
Parqué en porte Papa-4 de l’aéroport de Balmaceda après un vol de près d’une heure trente depuis Ushuaia. Il pluviote et il ne fait qu’un tout petit 4°C alors qu’il n’est qu’une heure et demi de l’après-midi. Tout cela nous donne faim !
Mecredi 25 Mai 2016
Etape 39: SCBA-SCTE
La côte Pacifique !
Blason de la ville de Puerto Montt
SCBA-SCTE. Flight route. Green, planned; Red, actual.
Pas disponible
Mercredi 25 Mai 2016, 14 h 50 en porte P4 de l’aéroport de Balmaceda au Chili. Nous sommes prêts pour la troisième et dernière étape de la journée en direction de Puerto Montt, la capitale de la Région des Lacs de la côte chilienne. C'est une région très touristique formée de montagnes, d'îles et de lacs (comme son nom l'indique). les principaux colons qui s’y sont installés, venaient de Bavière. L’influence de l’architecture bavaroise est importante dans cette région du Chili. Cette une assez courte étape de 504 km en ligne droite … soit une petite heure de vol. Tiens ? Il ne pleut plus…
Architecture bavaroise dans la Région des Lacs chilienne
Décollage de la piste 27. On laisse l’Argentine derrière nous.
On passe 13 000 pieds en montée vers le FL200 sur un cap à l’ouest. Sur notre gauche, les eaux au bleu profond du Lac Elizalde (une toponymie espagnole qui signifie : près de l’église), un lac très encaissé. On distingue, dépassant des nuages, la blancheur éclatante du plus haut sommet de la région : le Cerro Cochrane, aussi appelé Pic San Lorenzo, qui culmine à 3 706 m.
On passe le FL210 en montée vers le FL320. On aperçoit, sur notre gauche entre deux nuages, les rives encaissées du Fjord Aisén. Ce fjord, en fait l’estuaire de la rivière éponyme, est long de 70 km. Il rejoint alors le Canal Moraleda qui, lui-même, est parallèle à la côte chilienne. On devine, à l’horizon, les eaux de l’Océan Pacifique. On va désormais suivre cette côte jusqu’à l’Alaska !
Dernier regard sur la Patagonie, qu’on laisse derrière au loin. Dans la vallée qu’on suit, celle du Rio Simson, on aperçoit la Route 240 qui relie Puerto Chacabuco à la Route Nationale 7, la « Carretera Austral », qui, sur 1 240 km, relie Puerto Montt, notre destination, au nord à Villa O’Higgins, au sud.
On atteint notre altitude de croisière (le FL320) treize minutes après le décollage et à 130 km au nord de Balmaceda. Nous avons viré sur un cap plein nord. Devant nous, on aperçoit le Canal Pyuguapi, un fjord qui s’enfonce dans la côte montagneuse. Puis c’est l’Île Magdalena, avec le volcan Melinoyu (2 400 m) recouvert de neige et, à l’horizon, le Golfe Corcovado. Puerto Montt, notre destination, est de l’autre côté de ce golfe.
Vue depuis le FL320 du volcan Melimoyu de plus près. Plus loin sur notre gauche, le Golfe de Corcovado. De l’autre côté du golfe, on aperçoit la Grande Île de Chiloé, un haut-lieu touristique et culturel du Chili.
Nous approchons du volcan Corcovado (2 300 m) qui surplombe le Golfe du même nom avec, en face, l’île de Chiloé. Devant, sur l’horizon, on voit le sommet de deux hauts volcans qui dominent le panorama de Puerto Montt. L’un, d’apparence noire et bien visible car pus proche de nous, est le volcan Calbuco (2 015 m). Considéré comme relativement calme, sa dernière éruption a eu lieu en avril 2015, sans aucun signe avant-coureur ! L’autre, plus éloigné, est un stratovolcan recouvert de neiges (2 652 m), c’est le Pic Osorno, très connu au Chili. C’est un stratovolcan actif pratiquement continuellement mais sa dernière éruption violente date de 1869. Ces deux cocos font partie de la liste des volcans les plus dangereux d’Amérique du Sud.
On a débuté notre descente vers Puerto Montt, on passe le FL270 en descente vers 18 000 pieds à la verticale du petit port de Chaitén. On aperçoit, entre les nuages, la piste de l’aérodrome qui dessert Chaitén (SCUI). La ville est dominée par le volcan Chaitén, considéré comme éteint jusqu’en mai 2008 où il entra dans une éruption plinienne particulièrement violente. La ville fut entièrement évacuée et détruite peu après par des coulées de boue et des retombées de cendres. Le panache du volcan atteignit plus de 30 km de hauteur et l’aéroport de Buenos-Aires, à plus de 1 000 km de là , dût fermer. Depuis, les habitants sont revenus mais une moitié de la ville est toujours détruite.
Nous passons 7 700 pieds en descente vers 4 000 pieds. Sur notre gauche, les eaux du Golfe d’Ancud, qui ferme le Golfe de Corcovado au nord et, sur lequel, est située Puerto Montt. Devant nous, les maisons de la petite ville de Contao. Nous sommes à une cinquantaine de km de notre destination. Le temps est pas mal bouché, semble-t-il…
En finale longue pour la piste 35. Il se met à pluvioter. Nous survolons la Baie d’Ilique, qui donne sur le Golfe d’Ancud qu’on voit derrière nous. On laisse en arrière sur notre droite, l’Île Guar, fortement peuplée. L’échancrure qu’on voit dans le relief montagneux de l’autre côté du golfe est l’entrée d’un fjord fortement encaissé, le Fjord Reloncavi. Un haut lieu du tourisme au Chili. Il est fermé par un stratovolcan de 2 200 m (le Yaté) qui est éteint … mais l’est-il réellement ?
Courte finale pour la piste 35 en approche ILS. Deux blanches, deux rouges. Une petite correction de l’axe à cause d’une déviation de l’ILS. On continue.
Nous sommes parqués à la porte 2 de l’aéroport de Puerto Montt-El Tepual après un vol d’un tout petit peu moins de 50 minutes depuis Balmaceda. Il est quatre heure moins cinq de l’après-midi. Il est temps de rejoindre notre hôtel. D’autant qu’il pleut pas mal et qu’il fait assez frisquet dehors.
Notre Lear en cold and dark pour la nuit en porte 2, avec un Airbus A319 des LAN Airlines, qui a fusionnée depuis 2016 avec la TAM brésilienne pour donner la LATAM. Il assure l’un des trois vols quotidiens à destination de Santiago. Nous rejoignons notre hôtel : le Manquehue, ce qui, en langages indien, veut dire Les Condors.
SCBA-SCTE
Pas disponible
Notre hôtel à Puerto Montt
Le Hall de réception de l’hôtel
Le salon intérieur de l’hôtel
Et voilà pour ce neuvième jour devoyage autour des Amériques qui termine cette troisième partie.
A très bientôt pour la quatrième partie...
Bons (cyber)vols à tou(te)s!
Philippe
ouaf ouaf ! bon toutou !!
En ligne
Une autre chouette étape. Je me souviens avoir fait le même type d'approche sur Ushuaia au dessus du canal Beagle, sauf que j'avais choisi la piste de l'Aéroclub, moins fréquenté que l'aéroport international et plus près de la ville.
Pilote virtuel FSX/Air Hauler - Condor Soaring.
Hors ligne
Salut Corsaire, salut pays (prononcer: pa-isse bien sûr)
En effet, j'ai vu l'autre aérodrome, mais j'ai préféré une piste plus longue ... ... pour le Lear
Euh, non en fait, parce que je suis une grosse patate: au poser, il me faut de la distance sinon je tape très fort !!
Merci de tes commentaires l'ami!
Philippe
ouaf ouaf ! bon toutou !!
En ligne
C'est sûr qu'avec mon Stinson j'avais besoin de moins de longueur de piste...
Dernière modification par Corsaire31 (04-03-2017 15:11:41)
Pilote virtuel FSX/Air Hauler - Condor Soaring.
Hors ligne