Vous n'êtes pas identifié(e).
Yes mais à quoi sert un C310 ou un Be58 ? à voyager ... la maniabilité est secondaire.
Si on veut une machine qui allie performances et agrément de pilotage au point qu'il est un excellent voltigeur, il y a le SF260,.. le Mooney peut aller se rhabiller, mais le SF n'est pas très confortable et sa charge utile est limitée, c'est un peu comme une voiture dite "sportive" comme une 911 par ex.
Pour en revenir au sujet Mikayenka part de très bonnes intentions dans sa démarche, il faut qu'il comprenne que conduire
un avion ce n'est pas de la micromécanique, si on veut tout détailler il y a bien trop de variables, travail inutile et non productif il faut de la logique, du bon sens, faire simple, utiliser des forfaits qui vont dans le bon sens de la sécurité
Non sérieusement çà a peu d'importance de calculer la distance sur l'ARC DME pour rejoindre l'IAF?
Alors non, ça n'a aucune importance, mais à titre pédagogique amuses toi à en faire une fois le calcul et après tires en une règle simple de pénalité que ça peut représenter sur ton temps de vol et le pétrole, ce sera la fameuse "louche" qu'on rajoute aux valeurs forfaitaires si elles te semblent trop faibles.
Ne pas être plus royaliste que le roi, ne pas trop sodomiser le lépidoptère.. ..... Ca n'empêche pas la rigueur.
"On n'est pas des ... quand même !" Serge Papagalli,
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Yes mais à quoi sert un C310 ou un Be58 ? à voyager ... la maniabilité est secondaire.
Si on veut une machine qui allie performances et agrément de pilotage au point qu'il est un excellent voltigeur, il y a le SF260,.. le Mooney peut aller se rhabiller, mais le SF n'est pas très confortable et sa charge utile est limitée, c'est un peu comme une voiture dite "sportive" comme une 911 par ex.
Pour en revenir au sujet Mikayenka part de très bonnes intentions dans sa démarche, il faut qu'il comprenne que conduire
un avion ce n'est pas de la micromécanique, si on veut tout détailler il y a bien trop de variables, travail inutile et non productif il faut de la logique, du bon sens, faire simple, utiliser des forfaits qui vont dans le bon sens de la sécuritéNon sérieusement çà a peu d'importance de calculer la distance sur l'ARC DME pour rejoindre l'IAF?
Alors non, ça n'a aucune importance, mais à titre pédagogique amuses toi à en faire une fois le calcul et après tires en une règle simple de pénalité que ça peut représenter sur ton temps de vol et le pétrole, ce sera la fameuse "louche" qu'on rajoute aux valeurs forfaitaires si elles te semblent trop faibles.
Ne pas être plus royaliste que le roi, ne pas trop sodomiser le lépidoptère.. ..... Ca n'empêche pas la rigueur.
Bien reçu Bee Gee!
Il y a d'autre point je voulais éclaircir:
Concernant l'arrivé sur l'IAF VE, dans l’exemple du tuto, à cause de la MEA (600ft), de la MSA 5000ft et du volume de protection d'attente 5000ft à FL100, on a choisi d’être stabilisé à 6000ft à VE.
Si, par exemple sur un autre vol, on n'a pas de MEA et on a une MSA 2000ft, avec une attente volume de protection de 2000ft à FL80.
Est ce que dans la planification du vol je peux prévoir une arrivé (au plus bas de l'attente) à 2000ft à l'IAF, puisque théoriquement je ne suis pas limité par une MEA ni par la MSA?
Ce cas de figure est fréquent sur les vols court (aéroport rapproché niveau de la mer) où la procédure SID rejoint la procédure. STAR
C'est le cas par exemple entre l'aéroport LFMP et LFMT. La sid est la même trajectoire que la star. Arrivé à LFMT, la MSA est de 2000ft. Et il n'y a pas de MEA. Donc je peux tout a fait prévoir une arrivée à l'IAF ESPIG à 2000ft?
En ce qui concerne le bilan carburant, les aiguille des jauges ne nous permettent pas d'évaluer le niveau exacte de carburant dans les réservoirs. On sait seulement si on a 1/4 1/2 ou 3/4 ou 4/4 comme pour les voitures. C'est la raison pour laquelle on calcule C1 C2 C3 C4 et C5.
On va se servir du chrono et du schéma de la planification du vol.
Si le chrono nous montre qu'on est en retard par rapport au temps sur le schéma c'est qu'on a consommé plus que prévu et inversement.
Je me trompe ou pas?
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Rien n'empêche de descendre à l'altitude des sécurité la plus basse mais est ce la méthode la plus sûre ? ... en avion l'altitude c'est de la réserve d'énergie... Il faut agir avec bon sens, l'idéal est la descente continue et réduire au possible les remises en palier, excepté juste avant l'approche finale, le temps de bien stabiliser l'avion en vitesse et configuration. Et puis le contrôle va te donner une clearance qu'il faudra respecter..
Les jauges d'avion légers ne permettent pas de connaître avec grande précision le carburant restant, cependant l'important est qu'à chaque point de contrôle il faut vérifier que les jauges correspondent "grosso modo" à la quantité de carburant restante que tu as prévu, ça permet de vérifier qu'il n'y a pas une éventuelle fuite de carburant.. ou une erreur dans tes calculs !
"On n'est pas des ... quand même !" Serge Papagalli,
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Rien n'empêche de descendre à l'altitude des sécurité la plus basse mais est ce la méthode la plus sûre ? ... en avion l'altitude c'est de la réserve d'énergie... Il faut agir avec bon sens, l'idéal est la descente continue et réduire au possible les remises en palier, excepté juste avant l'approche finale, le temps de bien stabiliser l'avion en vitesse et configuration. Et puis le contrôle va te donner une clearance qu'il faudra respecter..
Les jauges d'avion légers ne permettent pas de connaître avec grande précision le carburant restant, cependant l'important est qu'à chaque point de contrôle il faut vérifier que les jauges correspondent "grosso modo" à la quantité de carburant restante que tu as prévu, ça permet de vérifier qu'il n'y a pas une éventuelle fuite de carburant.. ou une erreur dans tes calculs !
C'est exactement çà ! Je te parle bien d'une descente en continue sans palier mais qui abouti à l'IAF. Et l'IAF généralement est le repère sur l'attente ou l'hippodrome. Et forcement, qui dit attente ou hippodrome dit volume de protection verticale.
Dans mon cas, IAF ESPIG à Montpellier, le volume de protection est de 2000ft jusqu'au FL80. Alors ce que je voulais savoir, c'est lors de la préparation du vol, à quel altitude ou à quel niveau que je dois prévoir mon arrivée sur l'IAF?
Quelque soit l'altitude ou le niveau que j'aurai choisis (entre 2000ft et FL80), je pourrais toujours descendre en continu, c'est juste mon Top Of Descente qui va changer puisque le taux de descente reste le même (500ft/min).
Est ce que le plus judicieux serai de couper la poire en deux? c'est à dire une arrivé à 4000ft.
C'est vrai que l'altitude c'est de la réserve d'énergie, mais c'est aussi une perte de temps d'arriver trop haut surtout si on est limité par un taux de descente. On sera dans ce cas obligé de faire plusieurs tours avant d'arriver à descendre à 2000ft pour l’approche final!
Maintenant si on prend en considération une clairance dans un cadre réel, effectivement c'est autre chose. Tout dépendra de la densité du trafic, le contrôleur va chercher à nous séparer des autre avions (attente, réduction de vitesse, etc..) ou alors va raccourcir notre procédure si le trafic est faible.
Mais sur FS, l'ATC n'est pas intéressante, on nous propose que des Heading au lieu de nous laisser pratiquer les procédures dans leur intégralité.
Dernière modification par mikayenka (14-01-2017 23:23:39)
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Dans le cadre strict d'entrainement sur FS et hors contrôle aérien, tu peux évidemment faire ce que tu dis, pas de problème. Dans ce cas pas utile de couper la poire en deux ... mais encore moins les cheveux en quatre !
Pour un petit jeu à 70 balles, l'ATC de FS n'est pas si tarte que ça, tous les pilotes aiment bien la régulation radar qui le plus souvent fait gagner du temps à tout le monde...
Et puis pour aller plus loin il y a IVAO ..
..
"On n'est pas des ... quand même !" Serge Papagalli,
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Bonjour! Sur un autre vol, j’essaie de mettre en pratique ce que j’apprends de ce tuto. J'aurai besoin de confirmation.
LE LOG DE NAVIGATION:
Dans le LOG de navigation, on voit qu'il y a 16nm entre LFLU et VE.
L'objectif après l'approche interrompu, c'est de rejoindre AMIKO pour rejoindre l'aéroport de dégagement. Mais il faut pour cela être à 6300ft minimum. Alors après l'approche interrompu, on monte dans le circuit d'attente jusqu'à 6300ft. Je déduis donc que ces 16nm représentent l'approche interrompu + la montée vers 6300ft du circuit d'attente.
Donc, comme VE est à 4,05nm de l'aérodrome, on a estimé grosso-modo qu'il faillait environ 16nm pour rejoindre VE, et monter dans le circuit jusqu’à 6300ft? (4X4 tours).
Est-ce bien cela?
LE SHEMA:
En voulant reproduire le schéma sur un autre vol, en gardant bien sure la même méthode que le tuto, je suis resté coincé sur la parti du trait en pointillé qui représente la procédure d'approche jusqu'à l'atterrissage pour un conso de 10USG.(6+4)
Sur le schéma on voit deux traits en pointillé, un qui descend et l'autre qui monte.
Que représente le trait en pointillé qui monte? Ça ne peut pas être la remise des gaz!
La remise des gaz est déjà compris dans le carburant dégagement: 3+13+1+6=23USG (trait continu)
Les 10USG n'en font pas parti.
Vous confirmez bien que les 10USG c'est uniquement pour effectuer la procédure d'approche de l'IAF jusqu'à atterrissage?
La seul explication possible c'est que:
le trait en pointillé représente:
la procédure d'approche + l’atterrissage + l'approche interrompu jusqu'à VE 5000ft dans le circuit d'attente.
Le trait continu représente la monté dans le circuit d'attente de 5000ft jusqu'à 6300ft avant AMIKO, ensuite jusqu'au FL80.
Dernière modification par mikayenka (16-01-2017 12:49:41)
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Hello Mikayenka
Je suis l'auteur de ce tutoriel, publié il y a quelques années. Je suis heureux de voir que tu te plonges assidument dans ce document. Tu as d'ailleurs mis le doigt sur quelques petites coquilles que je voulais corriger depuis longtemps. J'ai profité d'un peu de mon temps libre pour m'y atteler et la version 1.1 du tuto devrait bientôt être mise en ligne sur le site fs-tutoriels.
Je t'invite donc à lire cette nouvelle version, certaines de tes interrogations devraient y trouver une réponse.
Je tiens aussi à remercier BeeGee et n666eo qui ont gentiment répondu à pas mal de tes questions.
A+
Guillaume
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Et bien bravo pour ce tuto ami glc
Bien dans l'esprit des Evangiles des Saint Yan et autres saints ! rires ! Appliqué à la lettre on est bon pour aller passer l'IFR pro.... et ce n'est pas le moindre morceau dans la formation d'un pilote.
Dernière modification par Bee Gee (17-01-2017 09:36:51)
"On n'est pas des ... quand même !" Serge Papagalli,
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Hello Mikayenka
Je suis l'auteur de ce tutoriel, publié il y a quelques années. Je suis heureux de voir que tu te plonges assidument dans ce document. Tu as d'ailleurs mis le doigt sur quelques petites coquilles que je voulais corriger depuis longtemps. J'ai profité d'un peu de mon temps libre pour m'y atteler et la version 1.1 du tuto devrait bientôt être mise en ligne sur le site fs-tutoriels.
Je t'invite donc à lire cette nouvelle version, certaines de tes interrogations devraient y trouver une réponse.
Je tiens aussi à remercier BeeGee et n666eo qui ont gentiment répondu à pas mal de tes questions.
A+
Guillaume
Salut Guillaume!
Il est vraiment génial ton tuto. J'ai déjà commencé à le mettre en pratique, il es super bien fait. Effectivement, grâce à Bee Gee, n666eo et les autres j'ai pu finalement comprendre un certain nombre de chose.
Merci à toi! J'attends avec impatience la version 1.1
Dernière modification par mikayenka (16-01-2017 19:15:13)
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Merci pour les compliments !
La version 1.1 est en ligne.
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C'est aussi simple que cela:
Corrections à apporter:
1% par tranche de 600 ft et 1% par tranche de 5° différent du standard
dans notre exemple au FL 90 correction d'altitude: +15% >>> 160 + 15% = 184 kt
correction de tempé,
.... tempé standard au FL 90 15 - 18 = -3° (décroissance de 2° par 1000 ft) si on lit zéro sur le thermomètre on est presque dans la tranche de 5° au dessus du standard, soit presque 1% de plus au résultat final soit env 185 kt, on retombe sur nos piedsBon sur le Baron de FS ..... on est tranquille la tempé on s'en fout ! il n'y a pas de thermomètre ! sont sympas chez MS ...
Une des choses les plus difficiles à mesurer dans un avion est la température, car on ne peut jamais totalement échapper à la température d'impact et à l'échauffement dynamique, mais à ce niveau cela n'a que peu d'importance.
Enfin cette méthode n'est valable que sur des avions lents ne volant pas trop haut, disons en dessous de 200 kt et du FL200 pour fixer les idées
Au delà cette démarche simpliste... et précisons le nettement: de toute manière fausse sur le principe..., ne fonctionne plus, on doit passer par le nombre de mach et la température statique..
Cette méthode pourrait aussi être utilisé sur un Baron en utilisant un tableau ou un computer, dans notre exemple:
160 kt IAS au FL 90 = mach 0.285
la vitesse du son ne dépend que de la température statique, elle vaut 661 kt à 15° et 645 kt à 0°
dans notre exemple 645 * 0.285 = 184 kt
Cette dernière méthode est la seule valable car elle couvre tous les avions en service y compris en vol supersonique.
Comme la démo est incomplète logiquement devraient suivre des questions...
Salut Bee Gee!
J'arrive pas à utiliser cette méthode!
Pour utiliser cette méthode il faut d’abord déterminer la vitesse du son pour une température. Tu as donné la vitesse du son pour 0° et 15°.
Sauf que la température n'est pas toujours de 0° ou 15°.
Tu fais comment pour la trouver si la température est de 22°, -16°, etc...?
J'ai déjà essayer avec le produit en croix çà ne marche pas!
Dernière modification par mikayenka (01-03-2017 13:27:36)
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vitesse du son, calcul approché, mais suffisant, a= 39 * racine carré de la température absolue
exemple , tempé -5°C transformé en Kelvin >> 273 - 5 = 268°K, racine carré = 16.37 * 39 = 638, a = 638 kt vitesse du son à cette température.
te casses pas la tête avec tout ça, c'était un peu pour rire, il y a des tas de computeur. L'approximation suffit pour conduire les avions.
"On n'est pas des ... quand même !" Serge Papagalli,
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vitesse du son, calcul approché, mais suffisant, a= 39 * racine carré de la température absolue
exemple , tempé -5°C transformé en Kelvin >> 273 - 5 = 268°K, racine carré = 16.37 * 39 = 638, a = 638 kt vitesse du son à cette température.
te casses pas la tête avec tout ça, c'était un peu pour rire, il y a des tas de computeur. L'approximation suffit pour conduire les avions.
Merci Bee Gee!
C'est donc à çà que çà sert le "KELVIN". Je me disais bien que cette unité de température devait bien servir à quelque chose.
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C'est l'unité de température qui devrait être légalement utilisée, mais on baigne dans notre culture où l'eau est bouillue à 100 ° et gelue à 0 !
On devrait essayer avec la gnole de pays...... il y aurait sans aucun doute plus d'adhérent.
les amerlos et quelque autres sont encore pire que nous avec leur Fahrenheit d'origine germanique..
Dernière modification par Bee Gee (03-03-2017 08:56:31)
"On n'est pas des ... quand même !" Serge Papagalli,
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Re:
Bonjour!
En lisant le tuto la première fois, j'avais pas fait attention à cette partie.
Il semble que la réglementation impose pour les avions bimoteur en l'occurrence ici le baron 58, de maintenir l'altitude minimale en route, la MOCA ou la Grid MORA si il y en a. Et il semble même que la Grid MORA est prioritaire à la MOCA. Puisque dans l'exemple, le plafond pratique N-1 du baron est inférieur à la MOCA mais supérieur à la Grid MORA.
Par contre je ne vois pas sur la carte la Grid MORA de 7200ft. A quoi reconnait-on la Grid MORA sur la carte?
J'ai donc poursuivi la recherche sur le plafond pratique N-1 dans le manuel du BE58, et j'ai trouvé çà :
Croyez vous qu'il s'agit bien de la même chose?
Merci!
Dernière modification par mikayenka (19-07-2017 17:18:52)
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Re:
Bonjour!En lisant le tuto la première fois, j'avais pas fait attention à cette partie.
http://nsm07.casimages.com/img/2017/07/ … 156395.png
Il semble que la réglementation impose pour les avions bimoteur en l'occurrence ici le baron 58, de maintenir l'altitude minimale en route, la MOCA ou la Grid MORA si il y en a. Et il semble même que la Grid MORA est prioritaire à la MOCA. Puisque dans l'exemple, le plafond pratique N-1 du baron est inférieur à la MOCA mais supérieur à la Grid MORA.
Par contre je ne vois pas sur la carte la Grid MORA de 7200ft. A quoi reconnait-on la Grid MORA sur la carte?
Merci!
La grid mora a été expliquée il y a 1 ou 2 jours: altitude de sécurité sur un carré de 1 degré de longitude et latitude, cest la valeur indiquée en gris au milieu de ces carrés. Exemple 72 ou 77.
C'est au pilote de savoir si son avion en vol monomoteur est calable de respecter les altitudes de sécurité. Réglementation et définitions n'ont pas de lien direct avec le vol monomoteur poyr un bimoteur.
Dernière modification par bricedesmaures (19-07-2017 18:30:33)
L'expérience, c'est le nom que chacun donne à ses erreurs. Oscar Wilde
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mikayenka a écrit :Re:
Bonjour!En lisant le tuto la première fois, j'avais pas fait attention à cette partie.
http://nsm07.casimages.com/img/2017/07/ … 156395.png
Il semble que la réglementation impose pour les avions bimoteur en l'occurrence ici le baron 58, de maintenir l'altitude minimale en route, la MOCA ou la Grid MORA si il y en a. Et il semble même que la Grid MORA est prioritaire à la MOCA. Puisque dans l'exemple, le plafond pratique N-1 du baron est inférieur à la MOCA mais supérieur à la Grid MORA.
Par contre je ne vois pas sur la carte la Grid MORA de 7200ft. A quoi reconnait-on la Grid MORA sur la carte?
Merci!
La grid mora a été expliquée il y a 1 ou 2 jours: altitude de sécurité sur un carré de 1 degré de longitude et latitude, cest la valeur indiquée en gris au milieu de ces carrés. Exemple 72 ou 77.
C'est au pilote de savoir si son avion en vol monomoteur est calable de respecter les altitudes de sécurité. Réglementation et définitions n'ont pas de lien direct avec le vol monomoteur poyr un bimoteur.
Oui mais dans la remarque du Tuto, il es dit que la Grid MORA Ã cette endroit est de 7200ft maximum, donc on aurait du voir 72 sur la carte.
Et pourquoi la Grid MORA est prioritaire à la MOCA?
La MOCA= 8100ft
La Grid MORA= 7200ft
8100>7200
Pour la sécurité du vol c'est la Grid MORA qui a été retenu, soit l'altitude la plus basse.
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.../...
Oui mais dans la remarque du Tuto, il es dit que la Grid MORA Ã cette endroit est de 7200ft maximum, donc on aurait du voir 72 sur la carte.
Et pourquoi la Grid MORA est prioritaire à la MOCA?
La MOCA= 8100ft
La Grid MORA= 7200ft8100>7200
Pour la sécurité du vol c'est la Grid MORA qui a été retenu, soit l'altitude la plus basse.
La différence entre la grid MORA de la carte et l'explication du tutoriel vient probablement d'une différence de date de carte. Aujourd'hui par exemple, les grid MORA du secteur dont tu parles sont de 8000 ft et de 8200 ft.
Ce n'est pas une question de priorité entre MOCA et Grid MORA mais c'est une question de définition différente de ces 2 valeurs; cherche bien les définitions et tu comprendras.
MOCA = altitude minimale sur un segment de route balisé (balises, waypoints), la précision de navigation permet d'effacer les obstacles qui pourraient être pris en compte largement en dehors de la route. Un airway est large de 10nm de chaque côté
MORA (= Off Route Altitude) c'est donc hors route et il faut donc prendre en compte beaucoup plus d'obstacles.
La MORA Grid (grid= grille de quadrillage de la carte= degrés de longitude et latitude)
Pour relier avec ton autre sujet sur les procédures d'approche, comprends bien ce qu'est la MSA qui figure sur les fiches d'approches en haut à droite ou en bas selon le fournisseur de cartes (altitude de sécurité dans les 25 NM autour de la balise sur laquelle elle est centrée)
Dernière modification par bricedesmaures (20-07-2017 10:21:48)
L'expérience, c'est le nom que chacun donne à ses erreurs. Oscar Wilde
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mikayenka a écrit :.../...
Oui mais dans la remarque du Tuto, il es dit que la Grid MORA Ã cette endroit est de 7200ft maximum, donc on aurait du voir 72 sur la carte.
Et pourquoi la Grid MORA est prioritaire à la MOCA?
La MOCA= 8100ft
La Grid MORA= 7200ft8100>7200
Pour la sécurité du vol c'est la Grid MORA qui a été retenu, soit l'altitude la plus basse.
La différence entre la grid MORA de la carte et l'explication du tutoriel vient probablement d'une différence de date de carte. Aujourd'hui par exemple, les grid MORA du secteur dont tu parles sont de 8000 ft et de 8200 ft.
Ce n'est pas une question de priorité entre MOCA et Grid MORA mais c'est une question de définition différente de ces 2 valeurs; cherche bien les définitions et tu comprendras.
MOCA = altitude minimale sur un segment de route balisé (balises, waypoints), la précision de navigation permet d'effacer les obstacles qui pourraient être pris en compte largement en dehors de la route. Un airway est large de 10nm de chaque côté
MORA (= Off Route Altitude) c'est donc hors route et il faut donc prendre en compte beaucoup plus d'obstacles.
La MORA Grid (grid= grille de quadrillage de la carte= degrés de longitude et latitude)
Pour relier avec ton autre sujet sur les procédures d'approche, comprends bien ce qu'est la MSA qui figure sur les fiches d'approches en haut à droite ou en bas selon le fournisseur de cartes (altitude de sécurité dans les 25 NM autour de la balise sur laquelle elle est centrée)
Salut!
J’essaie de faire le rapprochement entre la panne moteur et la remarque du tuto que j'ai posté.
Dans la remarque, il est dit qu'en cas de panne moteur, l'avion peut maintenir 8000ft Max soit 100ft en dessous de la MOCA 8100ft sur la G53.
Apriori, en cas de panne moteur, l'avion ne serait pas capable de respecter la réglementation MOCA sur la route airways G53.
Ils est aussi dit qu'étant donné que la Grid MORA de 7200ft, en cas de panne moteur en croisière, les obstacle ne sont pas une facteur limitant.
En croisière on est censé rester sur la route et non hors de la route donc on a besoin de la MOCA.
Après la croisière on peut avoir une procédure STAR qui nous amène à quitter la route, et je pense que c'est à ce moment là que la MORA est importante.
On va sortir de la route et on va descendre, on a besoin de vérifier l'altitude de sécurité hors route.
la croisière sur la route G53 et la procédure STAR sont deux choses séparées qui n'ont rien avoir et tout deux dépendent d'une réglementation différente. LA première relève de la MOCA et la dernière relève de la MORA ou la grid MORA.
Alors je suis un peu perdu par rapport à la remarque du tuto!
Finalement, est ce que la réglementation MOCA est valable en cas de panne moteur?
Est ce que les documents que j'ai posté plus haut renseignent bien sur l'altitude maximale que l'avion peut tenir en cas de panne moteur?
Dernière modification par mikayenka (20-07-2017 18:13:54)
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.../...
Après la croisière on peut avoir une procédure STAR qui nous amène à quitter la route, et je pense que c'est à ce moment là que la MORA est importante.
On va sortir de la route et on va descendre, on a besoin de vérifier l'altitude de sécurité hors route.la croisière sur la route G53 et la procédure STAR sont deux choses séparées qui n'ont rien avoir et tout deux dépendent d'une réglementation différente. LA première relève de la MOCA et la dernière relève de la MORA ou la grid MORA.
Alors je suis un peu perdu par rapport à la remarque du tuto!
Finalement, est ce que la réglementation MOCA est valable en cas de panne moteur?
Est ce que les documents que j'ai posté plus haut renseignent bien sur l'altitude maximale que l'avion peut tenir en cas de panne moteur?
Essaye de comprendre que les différentes altitudes de sécurité ( MOCA, MORA etc) ne sont que des valeurs qui garantissent une certaine marge verticale par rapport aux obstacles.
Elles sont valables tous moteurs en fonctionnement ou en monomoteur et même sans moteur du tout... C'est au pilote de savoir s'il peut les respecter ou pas. C'est de la gestion basique du vol.
Sur une route aérienne ou une STAR , tu auras forcément une altitude de sécurité publiée et comme tu es sur une trajectoire, ce ne sera pas un MORA.
Si tu quittes la route alors la MORA s'appliquera, Ã toi de la respecter, monomoteur ou bimoteur.
Tes courbes sont inutilisables pour ta question. Ce sont des courbes de conso exprimées avec des "altitudes densité" et il manque l'essentiel : quelle altitude pourrais je "accrocher" ?
Ce qu'il te faut, ce sont les courbes de plafond brut ou net (ça se complique..) en monomoteur en fonction de la masse etc.
L'expérience, c'est le nom que chacun donne à ses erreurs. Oscar Wilde
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mikayenka a écrit :.../...
Après la croisière on peut avoir une procédure STAR qui nous amène à quitter la route, et je pense que c'est à ce moment là que la MORA est importante.
On va sortir de la route et on va descendre, on a besoin de vérifier l'altitude de sécurité hors route.la croisière sur la route G53 et la procédure STAR sont deux choses séparées qui n'ont rien avoir et tout deux dépendent d'une réglementation différente. LA première relève de la MOCA et la dernière relève de la MORA ou la grid MORA.
Alors je suis un peu perdu par rapport à la remarque du tuto!
Finalement, est ce que la réglementation MOCA est valable en cas de panne moteur?
Est ce que les documents que j'ai posté plus haut renseignent bien sur l'altitude maximale que l'avion peut tenir en cas de panne moteur?
Essaye de comprendre que les différentes altitudes de sécurité ( MOCA, MORA etc) ne sont que des valeurs qui garantissent une certaine marge verticale par rapport aux obstacles.
Elles sont valables tous moteurs en fonctionnement ou en monomoteur et même sans moteur du tout... C'est au pilote de savoir s'il peut les respecter ou pas. C'est de la gestion basique du vol.
Sur une route aérienne ou une STAR , tu auras forcément une altitude de sécurité publiée et comme tu es sur une trajectoire, ce ne sera pas un MORA.
Si tu quittes la route alors la MORA s'appliquera, Ã toi de la respecter, monomoteur ou bimoteur.
Tes courbes sont inutilisables pour ta question. Ce sont des courbes de conso exprimées avec des "altitudes densité" et il manque l'essentiel : quelle altitude pourrais je "accrocher" ?
Ce qu'il te faut, ce sont les courbes de plafond brut ou net (ça se complique..) en monomoteur en fonction de la masse etc.
bricedesmaures, peux tu me dire ce que tu comprend de la remarque du tuto ici?
L'avion serra sur la G33 seulement entre MEZIN et AGREV, soit 6nm seulement. A AGREV, c'est la procédure STAR qui commence trajectoire publiée 6000ft min).
Pourquoi, il y a cette remarque, alors qu'on c'est que l'avion ne sera jamais hors route, il serra toujours sur un trajectoire publiée avec une altitude minimale publiée?
En réfléchissant bien, la seul possibilité qu'on puisse se trouver hors route et trajectoires publiées, c'est dans la mesure que l'ATC nous donne des cap à suivre, qui nous éloigne très loin des trajectoires publiées. Donc excepté cette situation on ne sera jamais concerné par la MORA?
Pense tu alors que c'est une erreur faite par l'auteur du tuto?
Dernière modification par mikayenka (20-07-2017 23:03:03)
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Je lis que très partiellement ce post, mais avoir une grid MORA inférieur à une MOCA pour le même secteur cela me semble bizarre...
A+, Antoine
Mon blog : http://blog.arogues.org
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oui et non. Ta MOCA pourra concerner une branche entre deux FIX chevauchant deux grilles.
Si un obstacle élevé est situé dans une grille et affecte la MOCA, ta MOCA prendra en compte cet obstacle (tout comme la grid MORA de cette grille), mais pas la Grid MORA adjacente, qui du coup sera peut être plus faible.
C'est le cas pour la branche entre MEZIN et MEN figurant sur la carte au-dessus.
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Essaye de comprendre que les différentes altitudes de sécurité ( MOCA, MORA etc) ne sont que des valeurs qui garantissent une certaine marge verticale par rapport aux obstacles.
Elles sont valables tous moteurs en fonctionnement ou en monomoteur et même sans moteur du tout... C'est au pilote de savoir s'il peut les respecter ou pas. C'est de la gestion basique du vol.
Sur une route aérienne ou une STAR , tu auras forcément une altitude de sécurité publiée et comme tu es sur une trajectoire, ce ne sera pas un MORA.
Si tu quittes la route alors la MORA s'appliquera, Ã toi de la respecter, monomoteur ou bimoteur.
Lors de la planification du vol, si en cas de panne moteur, l'avion ne peut pas tenir la MOCA sur une route, soit le pilote planifie une autre route moins contraignante, (MOCA plus faible), ou soit il prévoit une masse au décollage plus faible (passager ou bagages en moins)?
De toute façon, c'est la masse qui détermine le niveau maximale que l'avion peut tenir avec panne moteur.
Dans tout les cas, réglementairement il faut prendre en compte la panne moteur dès le départ et s'assurer que l'avion pourra respecter les MOCA?
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