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Bonjour à tou(te)s!
Voici la quatrième partie de trois jours de ce récit de voyage, jour après jour. Après les continents africains et asiatiques, cette fois c'est autour des Amériques.
On part de Puerto Montt au Chili, où on était arrivé la dernière fois.
... et, en trois jours de vol, on se rend à nouveau en Amérique Centrale au Nicaragua, via Cuzco et les Galapagos.
Bonne lecture.
Philippe
10ème Journée: Jeudi 26 Mai 2016
SCTE-SCEL-SCFA-SPQU
De Puerto Montt à Arequipa, via Santiago et Antofagasta.
Voyage entrepris aux frais de l’énigmatique homme d’affaire à la cravate rouge ... à nouveau lui ! Après l’Afrique, après l’Asie et l’Océanie, cette fois c’est le continent américain qui l’intéresse. Les escales s’enchaînent sur des journées entières avec un stop-over d’une heure 30 à chaque étape et seulement trois étapes aujourd’hui. A chaque étape, notre client s’absente pour un discret rendez-vous express, puis ne revient des bureaux de l’aéroport que pour repartir aussitôt ... Voici le compte-rendu de la 10ème journée. Un voyage qui nous conduit au Pérou.
Jeudi 26 Mai 2016
Etape 40: SCTE-SCEL
Santiago du Chili!
Drapeau de la ville de Santiago de Chile
SCTE-SCEL. Flight route. Green, planned; Red, actual.
Jeudi 26 Mai 2016, 8 h 15 du matin en porte 2 de l’aéroport de Puerto Montt – El Tepual. Nous sommes prêts pour ce premier vol de la journée, la quarantième étape de notre périple depuis Jersey. C’est bientôt la fin mai et, ici, c’est la fin de l’automne. Il pleut et il fait un très petit 7°C. Brrrr ! Ce vol sera une assez longue étape de 915 km en ligne droite, il devrait donc durer plus d’une heure.
Panorama de la ville de Puerto Montt
On passe 7 000 pieds en montée vers 13 000 pieds sur un cap plein nord. Sur notre droite, le Lac Llanquihue qui, avec ses 860 km2, est l’un des plus grands lacs du Chili. Il est splendidement dominé par le volcan Osorno, qui est caché par les nuages. De nombreux villages, on en aperçoit certains, sont situés sur ses rives. C’est un important site touristique avec de nombreuses stations balnéaires.
On passe le FL210 en montée vers le FL250 à la verticale de Pichil. On devine, sur la droite de l’image qui dépasse des nuages, la pointe conique du stratovolcan Orsono et ses 2 652 m.
On passe le FL340. On distingue les eaux du lac Calafquen qui est entouré de six autres grands lacs qui ont la particularité de se déverser les uns dans les autres. C’est une région très touristique du Chili. On aperçoit aussi le cône bien symétrique du stratovolcan Villarrica (2 847 m) qui est l’un des volcans les plus actifs du Chili. Ce volcan crache de la fumée en permanence, il est donc en éruption permanente.
Un quart d’heure après avoir décollé, on atteint notre altitude de croisière (le FL350 pour ce vol) à 160 km au nord de Puerto Montt, à la verticale de la petite ville de Reumén.
On survole la petite ville chilienne de Los Lagos, apelée ainsi car elle ouvre l’accès à de très nombreux lacs, sur les bords du fleuve Calle-Calle, appelé Gudalafquén en langue des indiens Mapuches (ce qui veut dire « la rivière-des-nombreux-iris »). Ce fleuve est le seul navigable dans tout le Chili.
Toujours sur une route orientée plein nord au FL350, on a une belle vue du chapelet des volcans andins du Sud du Chili : le Llaima (3 125 m) qui est un autre des volcans les plus actifs du Chili, puis, plus au nord, le Lonquimay (2 865 m) dont la dernière éruption pyroclastique date de 1990, le Trolguaca (2 766 m), et, tout au nord, le Collaquén (2 334 m).
Nous survolons, au FL350, la ville de Temuco sur le Rio Cautin. Cette ville est toute récente. Elle a été fondée en 1881 à la suite de la pacification de cette région par l’armée chilienne sur les indiens Mapuches. C’est, ici, la fameuse Auricanie dont, en 1860, le Roi choisi par les indiens pour lutter contre les « envahisseurs » chiliens, fut le fameux Français Orélie-Antoine de Tounens, originaire du Périgord. C’est la raison pour laquelle certains mots du français d’aujourd’hui sont d’origine Mapuche comme le mot « poncho ».
Antoine de Tounens (1825-1878) Roi d’Auricanie (1860-1878).
Vue depuis le FL350 de la ville de Los Angeles, une importante cité du Centre Chili fondée en 1739. L’autoroute qu’on aperçoit en-dessous, qui contourne la ville, est la Ruta 5, la plus longue autoroute du Chili qui, sur 3 364 km, relie la frontière péruvienne, au nord, à Puerto Montt, au sud, en passant par Santiago où on l’appelle l’Autopista Central.
Survol de la ville de Chillán, située sur le Fleuve Ñuble. Cette ville a été fondée en 1580 par le conquistador Martin Ruiz de Gamboa comme une base fortifiée d’où conduire la Guerre de l’Auricanie qui opposa les Espagnols, puis les Chiliens aux indiens Mapuche de 1536 à 1883. C’est l’une des guerres les plus longues de l’Histoire.
Nous avons commencé notre descente. On passe le FL200 en descente vers 15 000 pieds sur un cap nord-ouest. Devant nous, le Lac Carén, un lac artificiel. Les montagnes, de faible altitude (max. 700 m) qui nous entourent sont au sud-ouest de la Région Administrative de Santiago qu’on devine au loin dans le cirque montagneux à l’horizon à droite de l’image au pied du Mont El Plomo qui surplombe, de ses 5 424 m, la capitale chilienne.
En palier à 15 000 pieds dans l’étape de vent arrière du circuit d’approche de la piste 17R, nous suivons un cap plein nord. Devant nous, le fleuve Maipo, qui fournit la majeure partie de l’eau potable de Santiago, et la ville de Melipilla.
Nous passons 8 700 pieds en descente vers 3 600 pieds dans l’étape de base, nous volons cap plein est. La région en-dessous, à l’ouest de Santiago, est plutôt montagneuse.
Courte finale pour la piste 17R. Deux blanches, deux rouges. Bien dans l’axe (merci à l’ILS). Bonne vitesse et bon vario. On continue.
Roulage pour la porte. On a atterri derrière un Boeing 767 avec winglets de la LAN Chile . C’est le vol 636 en provenance de Lima. Aux portes, outre les appareils de la compagnie locale, on observe pas mal de long-courriers étrangers : Qantas, Air France, Iberia, American Airlines, Aeromexico, Air Canada, KLM…
Scenery : LatinVFR - Latin Hub - SANTIAGO CHILE SCEL FSX
Nous sommes parqués en porte 27 de l’aéroport de Santiago – Pudahuel, aussi nommé Arturo Merino BenÃtez International Airport, après un vol d’une heure vingt depuis Puerto Montt. Notre client s’éclipse pour son habituel rendez-vous, et nous restons tranquillement à l’attendre au poste.
Jeudi 26 Mai 2016
Etape 41: SCEL-SCFA
Désert d’Atacama
Blason de la ville d’Antofagasta
SCEL-SCFA. Flight route. Green, planned; Red, actual.
Jeudi 26 Mai 2016, en porte 27 de l’aéroport international de Santiago - Arturo-Merino-BenÃtez, il est 11 h 25 du matin. Depuis tout à l’heure, la brume est apparue. Notre client est revenu de son rendez-vous d’affaire et nous nous préparons pour le deuxième vol de la journée qui nous conduira à Antofagasta, le grand port du nord du Chili qui, fut, avant 1879, une ville bolivienne. C’est une longue étape de 1 091 km en ligne droite sur un cap plein nord. Le vol devrait durer plus d’une heure.
Au point d’attente de la piste 17L. Un Boeing 767-300 avec winglets atterrit; c’est le vol 751 heavy en provenance de Sao Paulo.
Décollage de la piste 17L « with whiskey ». C’est brumeux ce matin !
Nous passons 3 900 pieds en montée vers 8 000 pieds et nous faisons demi-tour pour prendre un cap plein nord au-dessus de Pudahuel, la ville qui a donné son nom à l’aéroport. Devant nous, filant vers le sud, on aperçoit le ruban de l’autoroute 5, la Panaméricaine qui relie Puerto Montt au nord de la Colombie.
On passe 8 000 pieds en montée vers 16 000 pieds en passant le long de l’aéroport qu’on vient de quitter. Sur notre droite, se développe le panorama de la capitale chilienne, lovée dans son cirque de montagnes. La barre de la Cordillera de Yerba Loca au premier plan après la ville de Santiago. Puis, de gauche à droite, le Cerro El Plomo qui domine Santiago de ses 5 424 m. Puis, plus loin à l’ouest sur l’horizon, le Nevado Piquenes (6 019 m) et, tout à droite le Cerro Marnolejo (6 108 m) qui es un stratovolcan relativement calme (dernière éruption en 1960). Ces deux sommets sont sur la frontière avec l’Argentine.
On passe le FL220 en montée vers le FL300 et, en-dessous, on passe le Rio Aconcagua.
Nous atteignons notre altitude de croisière (le FL340 pour ce vol) à 130 km au nord de Santiago, sur une route orientée plein nord.
Vue de la Cordillère depuis le FL340 avec, sur notre droite, le fameux Aconcagua (6 962 m) surnommé le « Colosse de l’Amérique », c’est la plus haute montagne hors du continent asiatique. C’était une montagne sacrée des Incas. Cette montagne se trouve en Argentine, la frontière, ici, est toute proche.
Un quart d’heure plus tard, on approche au FL340 les villes jumelles de Coquimbo, à gauche, et de La Serena, à droite. Cette dernière est plus ancienne car fondée le 26 août 1549. On distingue bien l’échancrure de la côte à gauche qui est la Baie Herradura de Guayacán (traduction : le fer à cheval de Guayacán, Guayacán est un quartier de Coquimbo). La grande Baie de Coquimbo baigne La Serena.
Vue depuis le FL340 de l’aéroport Désert d’Atacama (SCAT) qui est, curieusement, isolé car à plus de 50 km de la grande ville la plus proche, Copiapó
Un quart d’heure plus tard, on a commencé notre descente et on passe le FL310 en descente vers le FL210. Sur notre droite, un massif montagneux tombe directement de 2 000 m dans l’océan. C’est le massif de Paranal où se trouve le grand observatoire international ESO, opéré par l’Union Européenne, du fait de l’absence de pollution lumineuse. C’est le plein Désert d’Atacama. Le Cerro Paranal y culmine à 2 664 m à seulement 15 km de la côte.
On passe 9 500 pieds en descente vers 6 900 pieds. Sur notre gauche, on aperçoit la ville d’Antofagasta.
Finale longue pour la piste 19 à l’aéroport international d’Antofagasta, aussi appelé l’aéroport du Cerro Moreno. Cette montagne, le Cerro Moreno, est bien visible sur notre droite, elle culmine à 807 m.
Courte finale pour une approche visuelle de la la piste 19.
A la porte Golf-3 de l’aéroport international d’Antofagasta - Andrés Sabella Gálvez, après un vol de près d’une heure et demi depuis Santiago. Nous sommes encore à 600 km au sud de la frontière péruvienne. Notre client va se diriger à son rendez-vous, on attend au poste.
Jeudi 26 Mai 2016
Etape 42: SCFA-SPQU
Le Pérou!
SCFA-SPQU. Flight route. Green, planned; Red, actual.
Jeudi 26 Mai 2016, 14 h 40 en porte G3 de l’aéroport d’Antofagasta. Nous sommes prêts pour la troisième et dernière étape de la journée en direction du Pérou. Arequipa est la deuxième ville la plus peuplée du Pérou après Lima. Cette une longue étape de 815 km en ligne droite … soit sans doute un peu plus d’une heure de vol.
Roulage pour la piste. Un Airbus A320 des LAN Airlines atterrit. C’est le vol LAN134 en provenance de Santiago.
Nous passons 3 000 pieds en montée vers 9 000 pieds et nous faisons demi-tour pour prendre la route du nord au-dessus de la Baie Moreno, qui baigne Antofagasta, avec un dernier regard sur le Cerro Moreno qui, de ses 807 m, domine le paysage local.
Nous atteignons notre altitude de croisière (le FL340) à 160 km au nord d’Antofagasta, seize minutes après avoir décollé. Nous sommes à la hauteur du port chilien de Tocopilla. Cette ville fut fondée en 1843 par le Français Dominique Latrille Loustauneau. Bolivienne jusqu’à la Guerre du Pacifique de 1879, elle est, depuis, Chilienne.
Vue depuis le FL340 de l’aéroport international d’Iquique-Diego Aracena (SCDA). Nous approchons de la frontière avec le Pérou.
Nous entrons dans l’espace aérien péruvien. On aperçoit le cours d’eau de la rivière LLuta, située seulement à quelques centaines au sud de la frontière entre le Chili et le Pérou. Nous avons pris un cap au nord-ouest.
Vue de la ville péruvienne de Tacna, située à la limite des contreforts andins et du Désert d’Atacama. Cette ville, fondée en 1536 et propriété à l’origine du fameux conquistador Pedro Pizarro, est connue comme la « Ville Héroïque » pour son rôle dans la Guerre d’Indépendance en 1821 et dans la Guerre du Pacifique contre le Chili en 1879.
Nous avons commencé notre descente, on passe le FL260. On aperçoit le stratovolcan Yucamane (5 508 m), le sommet enneigé le plus proche, dont la dernière éruption remonte à 1902. Dans sa direction, entre les chaînes montagneuses parallèles qui forment les Andes à cet endroit, se niche le grand Lac Titicaca, le plus grand lac d’Amérique du Sud (avec 13 000 km2) et le plus haut lac navigable au monde (avec 3 812 m).
Toujours sur un cap au nord-ouest, on passe le FL210 en descente vers le FL200. On approche d’Arequipa ! Nous ne sommes qu’à 25 km du seuil de piste et encore au FL210 !? Bravo, l’ATC de FSX … devant nous, le magnifique panorama des monts qui encadrent Arequipa. Droit devant, le magnifique stratovolcan Misti aux pentes parfaitement symétriques, dont la dernière éruption date de 1985. Avec ses 5 825 m, c’est le deuxième volcan actif le plus haut au monde. Juste derrière, le stratovolcan Chachani (6 075 m) qui est éteint (aucune éruption de mémoire d’hommes, espagnols et incas). L’ascension du sommet n’est donc pas difficile et peut être réalisée dans la journée par des personnes inexpérimentées. Elle est ainsi très appréciée des touristes et beaucoup d’agences d’Arequipa proposent des excursions guidées au sommet. Tout au fond, sur l’horizon, on aperçoit le sommet enneigé du Nevado Coropuna, un stratovolcan éteint de 6 377 m, il est situé à plus de 150 km au nord d’Arequipa.
Au FL200, on longe le sommet enneigé du volcan Misti. J’ai mis un cran de volet car l’ATC nous a donné el feu vert pour nous poser …
Du même endroit, vue de la ville d’Arequipa en contrebas et de l’aéroport. Nous avons le feu vert pour nous poser sur la piste 27 en approche visuelle qui plus est ! Petit problème : nous sommes à 20 000 pieds, l’aéroport est à 8 200 pieds, soit une différence de l’ordre de 12 000 pieds. Or, le seuil de la piste, qu’on voit très bien, n’est qu’à 15 km … je vais descendre en spiralant jusqu’à atteindre une altitude correcte pour l’approche.
Descente en spirale sur l’aile gauche … à 5 000 pieds/min de descente. Sympa ! Surtout aussi pour le panorama aux alentours.
En approche visuelle de la piste 27. Deux blanches, deux rouges au PAPI. Vario assez correct et bonne vitesse. On continue.
Nous sommes en porte Golf-5 de l’aéroport international d’Arequipa- Rodriguez Ballon après un vol d’un peu plus d’une heure depuis Antofagasta. Il est quatre heures de l’après-midi, il fait un très agréable 20°C mais la température ressentie est bien plus basse car nous sommes à plus de 2 300 m. Nos allons mettre le Lear en cold and dark pour la nuit, puis rejoindre notre hôtel : l’Hôtel Boutique Villa Elisa.
Notre hôtel à Arequipa
Notre hôtel : Hotel Boutique Villa Elisa
Le Hall de réception de l’hôtel : un salon intérieur
Et voilà pour ce dixième jour de voyage autour des Amériques.
Bons (cyber)vols à tou(te)s!
Philippe
ouaf ouaf ! bon toutou !!
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Intéressant comme d'hab', mais faut se calmer sur le tafia au bar du club, tu vois double...
Je ne connaissais que la partie au Nord de Santiago, ayant fait la transversale depuis Buenos Aires par dessus les Andes. Tu as eu meilleure visi que moi pour la traversée de l'Atacama ! Brumes océaniques le long de la côte dans mes créneaux de vol très souvent...
Dernière modification par Corsaire31 (11-03-2017 00:40:49)
Pilote virtuel FSX/Air Hauler - Condor Soaring.
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C'est quoi comme Add on que t'utilises pour avoir autant de détails des chambres et du bar d'hotel
Cordialement
Bernard
Sous P3DV4.5 maintenant avec scènes France Vfr et EnvTex + EnvShade, Asp4 ,B200 de FlightOne
2 machines en réseau W7 et W10 qui pilotent un cockpit physique de B200.
Mon blog de construction : http://tabar57.blog4ever.com/blog/index-171527.html
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Hola PHILOU
L'Habitación del hotel 3 estrellas esta guapissima, un largo viaje del hombre de la corbata roja, de nuevo
hasta vuelgo
Patou
Dernière modification par NEPTUNE6P2V7 (11-03-2017 12:56:35)
AMD Ryzen 9 7900X (4.7 GHz / 5.6 GHz)/ASUS ROG STRIX X670E-E GAMING WIFI / RX 7900 XTX GAMING OC 24G / SSD 980 PRO M.2 PCIe NVMe 500 Go / SSD 980 PRO M.2 PCIe NVMe 2 To / Samsung SSD 870 QVO 2 To / Corsair iCUE 7000X / Seasonic PRIME PX-1300 - Bluestork Grapheme / Acer Nitro XV345CURVbmiphuzx / Acer Nitro XV253QPbmiiprzx -JBL Quantum Duo - MSI MEG CORELIQUID S360
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Salut chers amis et fidèles lecteurs !!!=D
Bon, cher TABAR57: l'addon que j'utilise pour repérer les bars c'est ... la soif !!!!!
Sinon, certains des hôtels, j'y suis passé donc je connais, et les autres je vais sur tripadvisor.
Cher Corsaire31, cher "pa'hisse"
Ben en effet, ya deux posts et je ne comprends pas ... je n'ai appuyé pourtant sur "envoyer" qu'une seule fois ??? Je me perds en conjectures et je ne sais pas comment contacter les gars du site pour qu'ils éliminent le post surnuméraire???
Sinon, j'avais pas trop abusé du bar, t'inquiète ... hips !!!
Hola Patou! Aaaaaaaaaaah los viajes en tierra hispania me gusta eso !!!
Philippe
Dernière modification par philouplaine (13-03-2017 11:40:32)
ouaf ouaf ! bon toutou !!
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Bonjour à tou(te)s!
Voici la quatrième partie de trois jours de ce récit de voyage, jour après jour. Après les continents africains et asiatiques, cette fois c'est autour des Amériques.
On part de Puerto Montt au Chili, où on était arrivé la dernière fois.
... et, en trois jours de vol, on se rend au Galapagos.
Bonne lecture.
Philippe
11ème Journée: Vendredi 27 Mai 2016
SPQU-SPZO-SPIM-SPME-SEGS
D’Arequipa aux Galapagos, via Cuzco, Lima et Tumbes.
Voyage entrepris aux frais de l’énigmatique homme d’affaire à la cravate rouge ... à nouveau lui ! Après l’Afrique, après l’Asie et l’Océanie, cette fois c’est le continent américain qui l’intéresse. Les escales s’enchaînent sur des journées entières avec un stop-over d’une heure 30 à chaque étape et seulement trois étapes aujourd’hui. A chaque étape, notre client s’absente pour un discret rendez-vous express, puis ne revient des bureaux de l’aéroport que pour repartir aussitôt ... Voici le compte-rendu de la 11ème journée. Un voyage qui nous fait longer la côte pacifique. On fait un saut aux Galapagos … via Cuzco !
Vendredi 27 Mai 2016
Etape 43: SPQU-SPZO
Cuzco !
Blason de la ville péruvienne de Cuzco
SPQU-SPZO. Flight route. Green, planned; Red, actual.
Vendredi 27 Mai 2016, 7 h 30 du matin à l’aéroport international d’Arequipa. Nous sommes à la porte G5 prêts pour ce premier vol de la journée, la quarante-troisième étape de notre périple. C’est la mi-mai et il fait un très agréable 19°C de bon matin malgré que nous soyons à 2 400 m d’altitude. Ce vol sera une très courte étape de 324 km en ligne droite.
Décollage de la piste 27, avec , en toile de fond, le volcan Misti, qui surplombe de ses 5 825 m la ville d’Arequipa, et, plus loin, le volcan Ubinas, le plus actif du Pérou.
Nous passons 17 000 pieds en montée vers le FL200 sur un cap plein ouest. Nous survolons le versant pacifique des Andes Péruviennes. C’est un haut plateau creusé de ravines plus ou moins larges qui abritent de nombreux villages.
Après avoir atteint le waypoint qui était localisé à l’ouest d’Arequipa, on fait demi-tour et on vire à gauche pour prendre al route plein nord qui nous conduira à Cuzco. Nous avons atteint notre altitude de croisière (le FL260 pour ce court vol). Droit devant, le Nevado Ampato (6 288 m), un stratovolcan endormi depuis près de 3 000 ans et qui était une montagne sacré pour les Incas qui avaient construit une terrasse agrémenté de statues à son sommet, ils y offraient à la montagne des sacrifices non-sanglants d’enfants.
Vue depuis le FL260 du doublet volcanique du Sabancaya (5 967 m) à gauche, l’un des volcans les plus actifs du Pérou, et le Nevado Ampato à droite.
Survol depuis le FL260 du canyon extrêmement profond du Rio Colca, profond de 3 400 m. Il est l’un des deux plus profonds canyons au monde. C’est un site touristique important du Pérou … où l’on peut admirer les condors … avec des dénivelés de 1000 à 2000 m pour atteindre la rivière au fond par les chemins de trek. Voir ici.
Nous passons le FL215 en descente vers 18 000 pieds à 130 km au sud de Cuzco. Nous survolons de peu des hauts-plateaux coupés de chaînes de montagnes avec, ici et là , des lacs étincelants comme le Lac Langui derrière nous, un des hauts lieux de la pêche d’altitude au Pérou. Ce lac est en effet à 3 800 m d’altitude ! A l’horizon, caché par les nuages, on pourrait apercevoir le Lac Titicaca.
Huit minutes plus tard, en palier à 18 000 pieds, seulement 5 000 pieds au-dessus des vallées du dessous. Nous sommes à la verticale de la petite ville de Tambobamba, 90% de ses habitants parle Quechua. La route qu’on aperçoit sur notre droite est la Ruta 611 qui relie Cuzco à … Arequipa ! Nous ne sommes qu’à une petite cinquantaine de km de Cuzco.
Toujours sur une route orientée plein nord et toujours en palier à 18 000 pieds, nous approchons d’une vaste vallée, richement pourvue en champs cultivées et en village. Cuzco est à une trentaine de km sur notre droite. Cette vallée est la celle de la rivière Urubamba, c’est la Vallée sacrée des Incas ; Cuzco était la capitale de l’Empire Inca. C’était, ici, le cœur de l’Empire Inca. C’est de là que sont parties les forces militaires qui ont annexé la majeure partie de la partie pacifique de l’Amérique du Sud. Devant nous, de l’autre côté de la vallée, des pics enneigés.
Nous virons vers Cuzco presqu’au dernier moment, tout près de la paroi verticale du Nevado Pumawanka (5 318 m) avec le petit lac Millpo (à 4 600 m) juste en bas. Le Machu Picchu est à une trentaine de km sur notre gauche. De l’autre côté de cette haute chaîne montagneuse, à une centaine de km droit devant, c’est l’Amazonie !
Tous les volets sortis, nous arrivons par le nord-ouest de Cuzco. Enfin, on aperçoit la ville de Cuzco et la piste, notre destination !
En finale pour la piste 10 en approche visuelle, on arrive de haut dans cette approche !
Scenery: LatinVFR - CUZCO X PERU
Quelques secondes avant le toucher, l’aéroport de Cuzco est enclavé dans la ville avec des habitations tout autour. On est un peu haut, mais ça ira …
Parqué en porte Bravo-7 de l’aéroport international Cuzco – Alejandro Velasco Astete après un vol de 45 minutes depuis Arequipa. Notre client va s’absenter … dehors il fait un beau 15°C mais un ressenti à 0°C à l’ombre. C’est le début de l’hiver et nous sommes à 3 300 m d’altitude ici. On attend au poste et on va refermer la porte. Curieuse texture pour le tarmac…
Vendredi 27 Mai 2016
Etape 44: SPZO-SPIM
Lima !
Drapeau de la capitale du Pérou : Lima
SPZO-SPIM. Flight route. Green, planned; Red, actual.
Vendredi 27 Mai 2016, aéroport international Alejandro-Velasco-Astet de Cuzco, il est 10 h du matin. Notre client est revenu de son rendez-vous d’affaire et nous nous préparons pour le deuxième vol de la journée qui nous conduit à Lima, la capitale du Pérou. C’est une étape de 575 km en ligne droite sur un cap plein est. Le vol devrait durer environ une heure. Nous remontons la piste.
Nous avons presqu’atteint le seuil de piste. L’aéroport est enclavé dans la ville. On aperçoit à gauche le curieux bâtiment au toit rouge de l’Institut Privé Uriel Garcia, c’est un gymnase. A droite, on voit le curieux grand bâtiment au toit rond du Centre de la Jeunesse : le Coliseo Cerrado. Au fond, sur une petite colline en plein centre-ville, on distingue les grands murs du Grand Stade Inca.
Après avoir fait demi-tour, on repasse à la verticale de Cuzco. On passe le FL200 en montée vers le FL220. On distingue bien l’ovale du Grand Stade Inca.
On atteint notre altitude de croisière (le FL320 pour ce vol) dix-huit minutes après le décollage. Nous suivons un cap plein ouest.
Nous passons à la verticale du Mont Salcantay (6 271 m), le plus haut sommet de la Cordillère de Vicabamba. Sur le flanc nord de cette montagne se trouve le Machu Picchu.
Vue sur la grande vallée du Rio Apurimac. Ce fleuve rejoint plus loin le Rio Ene et se jette, plus loin encore, dans le Rio Ucayali qui forme, encore plus loin, par sa jonction avec le Rio Maraňón, le fleuve Amazone. Le Rio Apurimac est souvent considéré comme l’affluent de l’Amazone le plus éloigné de son embouchure. A vol d’oiseau, l’embouchure est à 3 200 km sur notre droite.
Nous avons commencé notre descente, nous passons le FL250 en descente vers le FL220. Nous survolons la Province de Yauyos, une région montagneuse au sud-est de Lima. Sur notre droite, se trouve le grand Parc National de Yauyos Cochas. Les montagnes en-dessous culminent de 3 000 à 4 500 m.
Nous passons le FL200 en descente vers le FL190. On aperçoit le Pacifique et la plaine côtière. Nous survolons toujours une zone montagneuse de hauts-plateaux creusés de profondes vallées.
Nous passons 14 000 pieds en descente vers 10 000 pieds. Nous survolons la plaine côtière. Sur notre droite, on aperçoit la ville de Lima. La région est un désert. Lima est considérée comme la ville la plus étendue sur un désert, avant Le Caire. Elle est également entourée des montagnes de la cordillère des Andes qui contribuent à maintenir au-dessus d'elle l'humidité venant de la mer.
Nous sommes vers 2 000 pieds au-dessus de la Baie qui borde les quartiers nord de Lima. Devant nous, la Pointe, la presqu’île qui pointe vers l’Île de Saint-Laurent et qui sépare la partie nord de la partie sud de la capitale péruvienne.
En finale pour la piste 15, nous survolons les bateaux ancrés près des jetées du Port de Callao.
Quelques secondes avant le toucher sur la piste 15. On est un peu trop haut (trois blanches au PAPI) … On continue.
Scenery : LatinVFR - LATIN HUB LIMA PERU SPIM FSX
Parqué en porte 30 de l’aéroport international Jorge Chávez de Lima-Callao, après un vol d’un peu moins d’une heure depuis Cuzco. Il est un peu plus de onze heure et quart du matin, et notre client va s’absenter pour son rendez-vous habituel Nous l’attendons au poste (on laisse la porte ouverte car il fait beau et un très agréable 25°C de début d’hiver) sur ce tarmac éloigné de l’aéroport.
Vendredi 27 Mai 2016
Etape 45: SPIM-SPME
Tumbes, le port des Incas
SPIM-SPME. Flight route. Green, planned; Red, actual.
Vendredi 27 Mai 2016, une heure moins dix en porte 30 de l’aéroport de Lima-Callao. Nous sommes prêts pour la troisième étape de la journée, la quarante-cinquième de notre périple depuis Jersey. Nous partons à destination de Tumbes, le port Inca découvert le premier par les explorateurs espagnols dans les années 1515-1520 juste avant que les Conquistadors prennent leur suite en 1535. C’est une longue étape de 1 016 km en ligne droite … soit bien plus d’une heure de vol sans doute.
Roulage vers la piste. On passe devant le terminal des passagers.
Roulage vers la piste. On passe devant les bimoteurs Antonov An-32 de la Police Péruvienne … Tiens ? Un second 777 des KLM est parqué au loin.
Au point d’attente de la piste 15. Un magnifique Boeing 767-300, avec winglets, des LAN Airlines atterrit, c’est le vol 531 en provenance directe de New-York JFK.
Décollage de la piste 15 « with kilo » … avec une curieuse texture du sol de l’addon?
Nous passons 4 000 pieds en montée vers 14 000 pieds au-dessus du quartier San Isidoro de la capitale péruvienne. On distingue le Rio Rimac, qui traverse Lima.
On passe le FL180 en montée vers le FL220 en longeant la côte péruvienne. Devant nous, on aperçoit la Péninsule Tartacay. Sur l’horizon, on aperçoit à peine le point blanc du Nevado Yerupajá (6 635 m), l’un des plus hauts sommets des Andes et le plus difficile à escalader du fait de son aspect de tour aux parois verticales sur des milliers de mètres.
Seize minutes après avoir décollé, on atteint notre altitude de croisière (le FL320) à environ 145 km au nord de Lima. On suit, cap au nord-ouest, la côte.
On survole les gorges du fleuve Rio Santa qui coule vers la côte en provenant de la chaîne côtière de la Cordillera Negra. Le fleuve traverse cette chaîne par un très profond et étroit canyon : le Canyon del Pato, un haut lieu touristique au Pérou.
Nous survolons au FL320 la grande ville péruvienne de Chiclayo et son aéroport (SPHI). Fondée le 17 septembre 1585 sous le nom complet de Santa MarÃa de la Concepción del valle de Chiclayo, c’est une ville agréable dont le surnom est : Capitale de l’Amitié. C’est prometteur !
Treize minutes plus tard, on survole la ville de Piura, fondée en tant que San Miguel de Piura par le conquistador Francisco Pizarro le 15 août 1532. Nous avons commencé notre descente sur Tumbes, nous passons le FL300 en descente vers le FL240.
Dans l’étape de vent arrière de la piste 14, nous passons 4 300 pieds en descente vers 4 000 pieds sur un cap plein nord au-dessus des eaux du Pacifique. Nous avons passé la côté entre Borapan et Zorritos ; l’aéroport est à une quarantaine de km sur notre droite.
Dans l’étape de base, nous sommes à 2 100 pieds au-dessus des eaux de l’Océan Pacifique. Le littoral, à cet endroit du Pérou, est très vert et le relief y est très faible comparativement au reste du pays.
Finale visuelle pour la piste 14. Deux blanches, deux rouges au PAPI. bon vario mais une arrivée un peu rapide … On continue.
Au parking 2 de l’aéroport de Tumbes – Capitán Pedro Canga Rodriguez après un vol d’une heure et demi depuis la capitale du Pérou. Tumbes est une ville-frontière en quelque sorte car la frontière avec l’Equateur est à peine à un quinzaine de km plus au nord de la ville. Notre client va s’absenter pour son habituel rendez-vous, quelque part dans les bureaux de l’aéroport. Pendant ce temps, nous allons l’attendre dans l’avion. Dehors, il fait un très agréable 28°C.
Arrivée SPME – RWY 14
Pas disponible
Vendredi 27 Mai 2015
Etape 46: SPME-SEGS
Vers les Galapagos
SPME-SEGS. Flight route. Green, planned; Red, actual.
Pas disponible.
Vendredi 27 Mai, il est quatre heures un quart de l’après-midi à l’aéroport de Tumbes. Nous allons effectuer notre quatrième et dernier vol de la journée, le quarante-sixième de notre périple depuis Jersey. Nous rejoignons l’archipel des Galápagos, notre destination est l’aéroport de Seymour sur l’Île Baltra, aussi appelée South Seymour par les Anglais. C’est une très longue étape de 1 207 km en ligne droite! Ce vol durera sans doute bien plus d’une heure. Sur notre gauche, un Antonov An-32B des Forces Aériennes du Pérou.
Sur un cap plein nord, on passe 6 000 pieds en montée vers 8 000 pieds. Sur notre gauche, la ville de Tumbes traversée par le Rio Tumbes.
Nous passons le FL250 en montée vers le FL300 sur une route orientée au nord-ouest. Nous laissons sur notre droite, l’estuaire du Rio Guayas avec deux bras très large qui passent de part et d’autre de l’île Puná. Nous survolons les eaux du Golfe de Guayaquil. Le grand port équatorien de Guayaquil est situé au fond de l’estuaire.
Nous atteignons notre altitude de croisière (le FL400 pour ce vol au-dessus du Pacifique) dix-huit minutes après le décollage et à 170 km au nord de Tumbes.
Nous avons survolé la Péninsule de Sainte-Hélène, où se trouve la ville de Salinas, la ville la plus occidentale de l’Equateur continental. On aperçoit entre les nuages les pistes de l’aéroport de salinas (SESA). Les plages de cette péninsule sont des spots mondialement connus pour le surf.
Traversée au FL400 de cette partie de l’Océan Pacifique.
Nous avons commencé notre descente vers l’archipel des Galápagos. En palier à 2 200 pieds, on est dans l’étape de base et, devant nous, on aperçoit, sur notre gauche, la petite île montagneuse de Pinzón puis, barrant l’horizon, l’île de Santiago et, derrière elle, l’île Isabela, la plus grande de l’archipel.
Approche finale en visuel de la piste 14. Deux blanches, deux rouges ; un bon vario et une vitesse d’approche un peu faible. On continue.
Nous sommes au parking 3 de l’aéroport de Seymour sur l’île Baltra après un vol de près d’une heure trois quarts depuis Tumbes. Il est 18 h passés, il n’y a pas de décalage horaire avec Tumbes. C’est la fin d’après-midi mais il fait encore un très agréable 31°C avec une petite brise toute douce du Pacifique, le bien-nommé. Il est temps de rejoindre notre hôtel pour la nuit.
Notre Lear en cold and dark pour la nuit au parking 3, avec le tout nouveau terminal passagers derrière. Nous sommes parqués sur un site éloigné. Il est temps de rejoindre notre hôtel : le Silberstein.
Scenery: Freeware Galapagos Island Airports for FSX by Paul Pursglove (2016)
Arrivée SEGS – RWY 14
Pas disponible
SPME-SEGS
Pas disponible.
Notre hôtel aux Galapagos
Notre hôtel : l’hôtel Silberstein
Et voilà pour ce onzième jour devoyage autour des Amériques.
Bons (cyber)vols à tou(te)s!
Philippe
ouaf ouaf ! bon toutou !!
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Chouette étape, le voyage vers les Galapagos est plus rapide que celui de Darwin... Et des hôtels avec des lits à 3 places, çà laisse rêveur...
Pilote virtuel FSX/Air Hauler - Condor Soaring.
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salut Corsaire,
Héhé, y'en a au moins un qui a repéré le truc!!!! ça laisse réveur en effet.
ouaf ouaf ! bon toutou !!
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J'y jetterai bien un somme dans ce plumard . après quelques "" coque taille ""
Patou
AMD Ryzen 9 7900X (4.7 GHz / 5.6 GHz)/ASUS ROG STRIX X670E-E GAMING WIFI / RX 7900 XTX GAMING OC 24G / SSD 980 PRO M.2 PCIe NVMe 500 Go / SSD 980 PRO M.2 PCIe NVMe 2 To / Samsung SSD 870 QVO 2 To / Corsair iCUE 7000X / Seasonic PRIME PX-1300 - Bluestork Grapheme / Acer Nitro XV345CURVbmiphuzx / Acer Nitro XV253QPbmiiprzx -JBL Quantum Duo - MSI MEG CORELIQUID S360
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Bonjour à tou(te)s!
Voici la quatrième partie de trois jours de ce récit de voyage, jour après jour. Après les continents africains et asiatiques, cette fois c'est autour des Amériques.
On part des Galapagos, où on était arrivé la dernière fois.
... et on se rend au Nicaragua.
Bonne lecture.
Philippe
12ème Journée: Samedi 28 Mai 2016
SGES-SEQU-SKBO-MPTO-MNMG
Des Galápagos à Managua, via Quito, Bogota et Panama City.
Voyage entrepris aux frais de l’énigmatique homme d’affaire à la cravate rouge ... à nouveau lui ! Après l’Afrique, après l’Asie et l’Océanie, cette fois c’est le continent américain qui l’intéresse. Les escales s’enchaînent sur des journées entières avec un stop-over d’une heure 30 à chaque étape et seulement trois étapes aujourd’hui. A chaque étape, notre client s’absente pour un discret rendez-vous express, puis ne revient des bureaux de l’aéroport que pour repartir aussitôt ... Voici le compte-rendu de la 12ème journée. Un voyage qui nous ramène en Amérique Centrale. On continue de suivre la côte Pacifique.
Samedi 28 Mai 2016
Etape 47: SEGS-SEQU
L’équateur en Equateur.
SEGS-SEQU. Flight route. Green, planned; Red, actual.
Samedi 28 Mai 2016, 6 h 20 du matin à l’aéroport international de Seymour sur l’île Baltra aux Galapagos. Nous sommes au parking 3 prêts pour ce premier vol de la journée, la quarante-septième étape de notre périple. Ce vol est une très longue étape de 1 316 km en ligne droite. C’est donc un long vol qui nous attend ce matin.
Scenery: Freeware Galapagos Island Airports for FSX by Paul Pursglove (2016)
Nous passons 4 000 pieds en montée vers 9 000 pieds sur une route orientée au nord-est. On distingue la petite île Baltra sur laquelle se trouve l’aéroport qu’on vient de quitter, séparée par l’étroit chenal Itabaca de la grand île Santa Cruz qu’on laisse derrière nous.
Par le travers de l’île San Cristobal, la plus orientale des Galápagos, on perce l’importante couche nuageuse. Nous sommes à 12 000 pieds en montée vers le FL190 sur un cap plein est.
On atteint notre altitude de croisière (le FL410 pour cette étape) à 200 km à l’Est de notre aéroport de départ, vingt minutes après en avoir décollé.
Toujours au FL410, on approche de la côte Sud-Américaine au niveau du Cap San Mateo. On aperçoit, tout à droite, l’entrée de la Baie de Guayaquil. Quito, notre destination, est droit devant.
Vingt minutes plus tard, nous avons commencé notre descente vers Quito sur un cap plein est. Nous passons le FL220 en descente vers 17 000 pieds. L’équateur est seulement à 25 km au nord de notre position. On aperçoit, sur notre gauche, le Rio Blanco.
Nous passons le FL200, devant nous se trouve la ville de Santo Domingo. Derrière les contreforts andins, droit devant, se trouve la vallée de Quito. On aperçoit les différents stratovolcans qui entourent cette vallée et en forment le panorama étonnant. De gauche à droite, on aperçoit l’Antisana et ses 5 763 m enneigés. Ce volcan est modérément actif, sa dernière éruption date du tout début du XIXème siècle. Puis, presque droit devant sur l’horizon, le Cotopaxi et ses 5 897m ; ce stratovolcan est très actif. Enfin, tout à droite, en partie caché par les nuages, le Chimborazo et ses 6 263 m. Ce volcan est endormi, sa dernière éruption historique date d’il y a presque 1 400 ans. Le Chimborazo est le plus haut sommet du monde, si on prend en considération la distance de son sommet avec le centre de la Terre. En effet, la terre a une forme d'ellipsoïde, dont le rayon est environ 21 km plus important à l'équateur qu'aux pôles, et le Chimborazo est plus proche de cet équateur que les sommets de l'Himalaya. Le Chimborazo se trouve à 6 384 kilomètres du centre de la Terre, l'Everest n’en est distant que de 6 382 !
En palier à 17 000 pieds, nous passons au-dessus d’un col de la chaîne des Andes Occidentales qui sépare la plaine côtière de la haute vallée dans laquelle est situé Quito. Juste sur notre droite, le volcan éteint Corazón (4 790 m ou près de 16 000 pieds, juste 1 000 pieds en-dessous). Plus loin, on aperçoit bien le double sommet typique de l’Illiniza, un autre double volcan éteint.
On débouche sur la vallée, ou plutôt le haut plateau avec, dans le fond, à une trentaine de km de notre position, la ville de Quito, localisée sur le flanc du volcan Guagua Pichincha (4 794 m) qui domine de sa hauteur la ville. Sur l’horizon, on aperçoit le sommet enneigé du stratovolcan Cayembe (5 790 m) qui lui, contrairement au Pichincha, dont la dernière éruption date de 1999, est endormi (sa dernière éruption date de 1780). On aperçoit aussi le ruban de l’autoroute 35 qui relie Quito à Guayaquil.
Juste après, toujours à 17 000 pieds, on passe près du volcan fortement érodé, uen caldera en fait, appelé Rumiñahui (4 721 m) qui est dominé par l’imposant stratovolcan actif Cotopaxi (5 897 m). vant l’arrivée des Espagnols, et même avant l’arrivée des Incas, cette montagne était déjà une montagne sacrée, le « Col-de-la-Lune », une divinité de la fertilité des terres.
On aperçoit la piste, alors qu’on survole déjà les quartiers Sud de Quito pour prendre le LOC.
Finale en ILS pour la piste 35. On survole toute la ville, avec, bien visibles, le Parc La Carolina qui, comme Central Park à New York, est entouré de hauts immeubles, ainsi que le Grand Stade Atahualpa.
Scenery : BORISFORERO - QUITO X - ECUADOR
Courte finale pour la 35. On est un peu haut, du coup je pousse sur el manche (vario à 1 600 fpm)… ça devrait le faire.
Parqué en porte 14 du vieil aéroport (SEQU) de Quito-Sucre (qui n’existe plus maintenant). Il a été remplacé par le nouvel aéroport de Quito-Sucre (SEQM), à une dizaine de km à l’est de Quito. Le vol, depuis les Galápagos, a duré près d’une heure quarante. Comme Quito est une heure derrière les Galápagos, il est déjà 9h15 du matin bien qu’on soit parti très tôt. Nous sommes à 2 800 mètres d’altitude et il fait un bien frisquet petit 14°C.
Samedi 28 Mai 2016
Etape 48: SEQU-SKBO
La Colombie apaisée
SEQU-SKBO. Flight route. Green, planned; Red, actual.
Samedi 28 Mai 2016, il est 10 heures 40 du matin à l’aéroport de Quito - Sucre. Notre client est revenu de son rendez-vous d’affaire et nous nous préparons pour le deuxième vol de la journée qui nous conduira à Bogota, la capitale de la Colombie. C’est une étape de 732 km en ligne droite sur un cap plein nord. Le vol devrait durer un tout petit peu plus d’une heure.
Scenery : BORISFORERO - QUITO X - ECUADOR
Roulage pour la piste, nous passons le long du tarmac militaire.
Nous survolons, juste après le décollage, la Plaza de Toros de Quito.
On effectue un demi-tour pour prendre la direction du Nord. La ville de Quito, toute en longueur, s’étend en contrebas. Sur l’horizon, le stratovolcan Cayambe, qui tutoie le FL190, domine le panorama vers l’Est. Nous passons 15 000 pieds, en montée vers 16 000 pieds.
Nous passons le FL240 en montée vers le FL300 sur un cap nord-est. Nous franchissons l’équateur et nous revenons donc dans l’hémisphère Nord que nous avions quitté la semaine dernière lors de notre voyage vers Belém. On aperçoit, en arrière sue notre droite et bien en-dehors de la ville de Quito, le nouvel aéroport international de Quito-Sucre. Dans la réalité de 2017, l’aéroport SEQU, où nous venons de faire escale, n’existe plus ; son emprise est devenue en partie un parc. Mais les taxiways et la piste ainsi que les terminaux et hangars sont encore bien visibles. Sur l’horizon, on aperçoit la pyramide bien enneigée du stratovolcan Antisana, endormi depuis le début du XIXème siècle.
Nous atteignons notre altitude de croisière (le FL350 pour cette étape) à 70 km au nord de Quito ; nous passons à la verticale de la ville d’Ibarra.
Vue vers l’arrière depuis le FL350. Juste derrière nous, on aperçoit le volcan Imbabura (4 609 m), un volcan éteint. A son pied, on voit le Lac San Pablo, un lieu de promenade pour les habitants de la région. Tout à gauche, on voit le grand stratovolcan Cayambe (5 790 m) qui, lui, est endormi pas vraiment éteint. Plus loin en arrière, on a le stratovolcan Antisana (5 753 m), lui aussi endormi. Puis, toujours vers l »arrière, plus loin, le grand stratovolcan Cotopaxi (5 897 m) qui, lui, est bien actif. Tout au fond, sur l’horizon, on aperçoit la haute masse du stratovolcan endormi Chimborazo (6 263 m). Et deux autres sur sa gauche, soient pas moins de sept stratovolcans en une seule vue !
On vient de pénétrer dans l’espace aérien de la Colombie. Vue depuis le FL350 de la ville colombienne de San Juan de Pasto, avec, un peu plus loin, le Lac de la Cocha. La Laguna de la Cocha est localisée à 2 800 mètres au-dessus du niveau de la mer, et s'étend sur une superficie de plus de 40 km2. Ses eaux sont transparentes ses rives bien découpées. C’est un haut lieu touristique. Plus loin encore, on aperçoit l’Enfer Vert, la vaste forêt amazonienne. Cette ville frontière colombienne est située dans un environnement topographique particulier : le Nœud de los Pastos qui désigne la région où la cordillère des Andes se divise en deux chaînes : la Cordillère Occidentale et la Cordillère Centrale.
A la verticale de Balboa, on voit, sur notre gauche, les premiers contreforts de la Cordillère occidentale et, au-delà , la côte Pacifique avec, à cet endroit, un vaste système de lagunes et de mangroves : le Parc National de Sanquianga qui s’étend sur 800 km2.
On survole au FL350 l’aéroport Guillermo Léon Valencia de Popayán (SKPP). La ville de Popayán fut fondée le 13 janvier 1537 par le conquistador Sebastián de Belalcázar. Surnommée « la ville blanche de Colombie ». Les meilleurs architectes et artisans de l'époque coloniale sont intervenus à Popayán, qui est, avec Carhagena, l'une des villes les plus importantes de Colombie pour son architecture coloniale.
Toujours sur un cap au nord-est, on survole la Cordillère Occidentale qui, à cet endroit, s’ouvre sur ne vaste plaine se terminant la sorte de cul-de-sac qu’on voit droit devant et où est localisée la ville colombienne de Girardot. Notre destination, Bogota, se trouve sur la droite de cette ville sur un haut plateau situé entre les deux cordillères à à peu près 300 km de notre position.
Nous avons commencé notre descente, nous passons le FL310 en descente vers le FL270 et nous virons vers un cap plein nord. Droit devant, on aperçoit le stratovolcan Nevado del Ruiz (5 321 m). C’est l’un des volcans les plus actifs de la Colombie, même si son surnom de « Lion Endormi » fait penser le contraire. C’est aussi le plus meurtrier. Son éruption de type plinienne en 1985 causa la mort de plus de 24 000 personnes.
Nous passons le FL200 en descente vers 13 000 pieds, nous sommes à 100 km à l’ouest de Bogota. Nous survolons le fleuve Magdalena, le plus important de la Colombie, qui va se jeter dans l’Océan Atlantique à Barranquilla. On devine, sur notre droite dans un coude du fleuve, la ville de Girardot. Cette ville est à trois heures de route de Bogota, mais 2 300 mètres plus bas. Quand Bogota est dans la pluie et le brouillard, les Bogotanais retrouvent à Girardot un climat quasi tropical.
En palier à 13 000 pieds, l’aéroport de Bogota est à une altitude de plus de 2 500 m), on prend le LOC de la piste 13R. On passe les falaises qui montent de la vallée au haut-plateau sur lequel Bogota est édifiée.
Vue vers l’arrière, on distingue, au loin, les montagnes de la Cordillère Occidentale puis la vallée de la Magdalena et, enfin, l’extrémité du haut-plateau juste derrière nous. La coupure climatique est nette ici par l’amoncellement des nuages le long de la vallée, certains sont bien plus bas que le haut-plateau qu’on survole.
Finale longue pour la piste 13R cinq minutes plus tard. Deux blanches, deux rouges au PAPI. Bon vario et bonne vitesse. L’approche est en ILS et on est donc bien aligné. On continue.
A peine posé et sorti de la piste par la bretelle V, un Airbus A330 des Avianca décolle.
Roulage pour la porte. On passe le long des hangars de l’armée de l’air (Armada Nacional), la tour de contrôle est d’une architecture assez unique.
Scenery : VIRTUALCOL - SKBO BOGOTA FOR FSX P3D
Parqué en porte 52 à l’aéroport de Bogota – El Dorado après un vol d’un peu plus d’une heure depuis Quito. Un gros SUV noir s’approche pour conduire noter client à son rendez-vous. Nous l’attendons au poste.
Samedi 28 Mai 2016
Etape 49: SKBO-MPTO
Retour à Tocumen !
SKBO-MPTO. Flight route. Green, planned; Red, actual.
Samedi 28 Mai 2016, 13 h 35 en porte 52 de l’aéroport de Bogota – El Dorado. Notre client est revenu de son rendez-vous, nous sommes prêts pour la troisième étape de la journée en direction de Panama. Nous retrouvons l’Amérique Centrale. Cette une étape de 767 km en ligne droite … soit un peu plus d’une heure de vol.
Scenery : VIRTUALCOL - SKBO BOGOTA FOR FSX P3D
Roulage pour la piste et vue sur le Terminal Passagers à Bogota.
Nous faisons demi-tour après le décollage pour prendre notre route au nord-ouest. Nous survolons la ville de Bogota.
Nous passons le FL330 en montée vers le FL340 et nous croisons le chemin d’un Boeing 767 d’Air Canada qui, au FL320, assure le vol AC92 heavy pour Santiago du Chili en provenance de Toronto.
Douze minutes après le décollage, nous atteignons notre altitude de croisière (le FL340 pour ce vol) à 100 km au nord-ouest de Bogota. Nous passons à la verticale de la petite ville colombienne de Mariquita.
Nous traversons la Cordillère Occidentale, la ville de Medellin est à une soixantaine de kilomètres sur notre droite.
Nous retrouvons l’Océan Pacifique. Nous survolons les contreforts occidentaux de la Cordillère occidentale. Devant et sur notre gauche, la grande plaine côtière tropicale, le Chocó, qui s’étend d’ici jusqu’à l’Équateur. Cette plaine est traversée ici par le Rio Atrato. Il suit un cours approximativement orienté sud-nord et se jette dans la Mer Caraïbe.
Nous approchons de la frontière avec le Panama. On retrouve l’Océan Atlantique sur notre droite, on aperçoit le golfe encaissé d’Urabá, où se jette le fleuve Atrato. Nous survolons au FL340 la région du Darién ou « Bouchon du Darién » (en espagnol, el Tapón del Darién) qui est une zone de marais et de forêt située à la frontière entre la Colombie et le Panama, d'environ 160 km de long et 50 km de large. Le Darién ne comporte aucune infrastructure. En particulier, il ne possède aucune route, leur construction étant hors de prix dans cette zone. Le Darién sépare donc physiquement l'Amérique Centrale de l'Amérique du Sud.
Nous avons commencé notre descente, nous passons le FL290 en descente vers les 18 000 pieds. Nous survolons la côte Pacifique du Panama. Droit devant, s’ouvre le Golfe de Panama. Sur notre droite, la Baie de Garachiné et sous nous, la Péninsule éponyme. En face de cette péninsule, de l’autre côté, le Cap San Lorenzo et la Baie de San Miguel. On aperçoit la large embouchure du Rio Congo.
Toujours sur un cap au nord-ouest, qu’on suit depuis Bogota, on passe les 13 000 pieds en descente vers 8 000 pieds. On vient de survoler l’Archipel des Perles, avec l’Isla del Rey la plus grande des îles de cet archipel. Le premier Européen à accoster sur l'île fut le conquistador espagnol Vasco de Balboa, le découvreur de l’Océan Pacifique, en octobre 1513, pour sa première expédition dans cette région des Amériques.
L’approche de l’aéroport de Panama City, dont on aperçoit les silhouettes fantomatiques sur notre gauche, se fait dans une brume assez épaisse.
Toujours dans la brume, en finale courte pour la piste 03R. Deux rouges, deux blanches au PAPI. Bonne vitesse et bon vario. Un brin trop à gauche, bien que l’approche soit en ILS. On continue.
Roulage pour la porte. On repasse devant le bâtiment technique des American Airlines. Un Boeing 737-800 des Delta Air Lines est parqué en attente de son retour à Atlanta.
Scenery : TROPICALSIM - TOCUMEN MPTO FS9 FSX
Nous sommes en porte 30 de l’aéroport de Panama City – Tocumen après un vol d’une heure depuis Bogota. Nous sommes de retour à cet aéroport neuf jours après y être passé dans l’autre sens. Nous étions alors garés en porte 31.
Samedi 28 Mai 2015
Etape 50: MPTO-MNMG
Le Nicaragua
MPTO-MNMG. Flight route. Green, planned; Red, actual.
Samedi 28 Mai, il est 16 h 25 à l’aéroport de Tocumen. Nous allons effectuer notre quatrième et dernier vol de la journée, le cinquantième de notre périple depuis Jersey. Nous rejoignons le Nicaragua, notre destination est Managua. C’est une assez longue étape de 813 km en ligne droite! Ce dernier vol de la journée durera sans doute plus d’une heure.
Scenery : TROPICALSIM - TOCUMEN MPTO FS9 FSX
Trois minutes plus tard, nous repassons à la verticale de notre aéroport de départ après avoir fait un demi-tour. Nous passons 7 000 pieds en montée vers 12 000 pieds.
Nous passons 13 000 pieds en montée vers le FL240 sur un cap sud-ouest. On longe la ville de Panama City, coupée par le Canal de Panama. On aperçoit les écluses géantes de Miraflores et, au loin, l’Atlantique. Puis, du côté du Pacifique, la Boca, l’estuaire du canal, avec le Pont des Amériques qui le traverse. On aperçoit, en pleine ville sur la partie sud-américaine, l’aéroport historique de Panama, l’aéroport de Panama-Albrook - Marco Gelabert (MPMG). Si Tocumen est le hub des COPA Airlines, Albrook est le hub de la compagnie aérienne Air Panama.
Une minute plus tard, on aperçoit sur notre droite le troisième aéroport international desservant Panama City. Il s’agit de l’aéroport de Panama – Pacifico (MPHO), l’ex Base Aérienne Howards de l’USAF jusqu’en 1999. C’est maintenant le hub d’une toute nouvelle compagnie aérienne basée à Medellin, VivaColombia qui est une filiale sud-américaine de Ryanair.
Sur un cap plein est, nous passons le FL250 en montée vers le FL300. Sur notre droite, le formidable lac artificiel de Gatún, une partie du Canal de Panama.
Quatorze minutes après avoir décollé de Tocumen, on atteint notre altitude de croisière (le FL320) à 110 km à l’ouest de Panama City. Devant nous, la côte atlantique de l’Amérique Centrale.
Sur un cap au nord-ouest, nous franchissons la côte costaricienne de la Mer des Caraïbes à la verticale de Puerto Limón. On aperçoit bien, au nord, les canaux parallèles au rivage qui forment le mélange de canaux et de forêt tropicale du Parc National de Tortuguero, une région extraordinaire appelée l’Amazonie de l’Amérique Centrale.
On survole la côte caraïbe et, sur notre gauche, on aperçoit l’Océan Pacifique. Entre les deux océans le Costa Rica présente un fort relief, il s’agit de la Cordillère Volcanique Centrale. On aperçoit, tout au nord, le sommet échancré du stratovolcan Irazú (3 432 m), un volcan actif dont la dernière éruption date de 1994.
Une bonne vingtaine de minutes plus tard, on survole le Lac de Nicaragua, tout proche de l’Océan Pacifique. L’isthme qui sépare les deux masses d’eau ne mesure que 17 km de large au point le plus étroit. Le lac couvre une superficie de 8 264 km2, faisant de lui le troisième plus grand lac d'Amérique latine (après le lac Titicaca et le lac Maracaibo). C’est l'un des plus grands lacs d'eau douce du monde. Son eau très douce, le fait appeler Lago Dulce par les Nicaraguayens. IL n’est pas si doux que cela, cependant, car habité par une forte population de requins-bouledogues. Les Indiens l’appellent le Lac Cocibolca, ou Lac du Grand Serpent. Ce n’est qu’à l’étranger qu’on l’appelle le Lac de Nicaragua. En 1502, quand Colomb est parvenu sur les rivages de l’actuel Nicaragua, il a rencontré une nation peuplée et riche qui était dirigée par un cacique dont le nom, prononcé à l’espagnol, donnait : Nicaragua. C’est du nom hispanisé de ce chef fameux que vient le nom actuel du pays.
Nous passons le FL200 en descente vers 8 000 pieds au-dessus du Lac de Nicaragua. Droit devant nous, l’Île Ometepe avec sa forme ne haltère et deux volcans à chaque extrémité. Son nom vient du nahuatl : ome (deux) et tepetl (montagne) , les fameux deux volcans. On entre par ailleurs dans la sphère d’influence de la nation aztèque et de sa langue : la nahuatl … Juste devant nous, c’est le volcan Maderas (1 394 m), il est éteint sans aucune éruption dans els anales historiques espagnoles et précolombiennes. L’autre sommet, plus éloigné et plus haut, est le Concepción, le plus haut des deux avec 1 700 mètres d'altitude. Le Concepción est un volcan actif, sa dernière éruption date de 2009.
Nous sommes à 11 000 pieds, toujours sur une route orientée au nord-ouest. On aperçoit sur notre droite, le cône très échancré du volcan Monbacho, un volcan éteint. Derrière lui, on aperçoit la ville de Managua, notre destination, située en partie entre le Lac de Nicaragua, et la Lac de Managua, ou Lac Xolotlán, à gauche.
Nous sommes en étape de base sur le point de prendre le LOC de la piste 09. Le sol se rapproche un peu trop à mon goût … Cette crête surplombe l’ouest de Managua. On devine le Lac de Managua au-delà et la ville de Managua sur notre droite.
Finale longue pour la piste 09. On survole la ville de Managua avec les eaux du lac éponyme sur notre gauche. Derrière, on aperçoit d’abord la péninsule de Chiltepe qui s’avance dans le lac avec le cône tronqué du volcan éteint Apoyeque. Au-delà , sur l’horizon, on aperçoit une suite de montagnes bien symétriques, des volcans se succédant d’est en ouest. D’abord le cône aux formes parfaites du Momotombo (1 297m, actif), puis le Cerro Negro (718 m très actif) le plus jeune volcan d’Amérique Latine car apparu pour la première fois en 1850, et tout au fond sur l’horizon, le San Cristobal qui avec ses 1 745 m est le plus haut sommet du Nicaragua (un stratovolcan très actif).
Courte finale pour la piste 09 Ã Managua.
Scenery : freeware FSX/Prepar3D Scenery--Augusto Cesar Sandino International par Fernando Angel Gonzalez (2014) at flightsim.com
Nous sommes parqués à la porte Golf-2 de l’aéroport international de Managua-Sandino après un vol de près d‘une heure et quart depuis Panama. Il est presque 17 heures, le Nicaragua est en avance d’une heure sur le Panama. C’est la fin d’après-midi mais il fait encore un très agréable 29°C avec une petite brise toute douce de la terre. Notre client va nous quitter pour rejoindre des collègues nicaraguayens qui l’attendaient. Il est temps pour nous de rejoindre notre hôtel pour la nuit.
Notre Lear en cold and dark pour la nuit, juste en face du site d’avitaillement, c’est une bonne chose. Nous rejoignons notre hôtel : le Boutique Villa Maya.
Notre hôtel à Managua
Notre hôtel : l’Hotel Boutique Villa Maya
Le Hall de réception de l’hôtel
Le salon intérieur de l’hôtel
Le salon extérieur de l’hôtel
Et voilà pour cette douzième journée devoyage autour des Amériques.
Bons (cyber)vols à tou(te)s!
Philippe
ouaf ouaf ! bon toutou !!
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Les lits séparés, c'est quand même moins sympa que les lits à 3 places... Sauf si t'as besoin de décoller de bonne heure !
Pilote virtuel FSX/Air Hauler - Condor Soaring.
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Belle épopée, juste une précision, ce n'est pas Auricanie, mais Araucanie; Il est décédé à Tourtoirac, en Périgord, effectivement, dont il était originaire. Je passe régulièrement, devant.
CM ASUS ROG STRIX Z270F / CPU Intel I7 7700K 4,2 GHz/ RTX 4060 EVO OC Edition 8 Go GDDR6 DLSS3/ Mem 4 X 8Go DDR4 /Be Quiet Pure Power 10 CM - 700W/ Win 11 / FS 2024 / FFB2 / quadrant & rudder saiteck / Trackir 5 /
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Beau récit et partage
Merci bien
Avatar : Jean Baptiste Monge - Xplane 12- MSFS 2020
TV 65 " Full Led 4k +1 x 34 "
w10 / i7 10700kf / RAM 64 Go / CG1 MSI RTX 3090 24 Go / CG2 Nvidia 1650 4 Go -
Cockpit single 737 Jetmax / TCA Boeing - Throttle Bravo Honeycomb /EFIS et MCP Cpflight
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Merci à vous chers lecteurs (désolé pour le temps mis à charger les pages, avec toutes ces images !!!!)
Aahhh cher Corsaire, au moins un qui a repéré les lits séparés cette fois (et pas à trois places) LOL!
Cher Cro, en effet, c'est Araucanie et pas Auricanie (chuis dyslexique, ça explique sans doute). Autant pour moi!
Quelle vie que celle de cet Antoine de Tounens tout de même ... et "sa" lignée continue à ce que j'ai pu voir sur internet ici. Etonnant!
Philippe
ouaf ouaf ! bon toutou !!
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