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Bonjour à tou(te)s!
Voici la cinquième partie de trois jours de ce récit de voyage, jour après jour, depuis Jersey. Après les continents africains et asiatiques, cette fois c'est autour des Amériques.
On part de Managua au Nicaragua, où on était arrivé la dernière fois.
... et, en trois jours de vol, on se rend aux Îles Aléoutiennes, via San Francisco et l'Alaska.
Bonne lecture.
Philippe
13ème journée: Dimanche 29 Mai 2016
MNMG-MGGT-MMAA-MMDO-MMHO-MMML
De Managua à Mexicali via Guatemala City, Acapulco, Durango et Hermosillo.
Voyage entrepris aux frais de l’énigmatique homme d’affaire à la cravate rouge ... à nouveau lui ! Après l’Afrique, après l’Asie et l’Océanie, cette fois c’est le continent américain qui l’intéresse. Les escales s’enchaînent sur des journées entières avec un stop-over d’une heure 30 à chaque étape et seulement trois étapes aujourd’hui. A chaque étape, notre client s’absente pour un discret rendez-vous express, puis ne revient des bureaux de l’aéroport que pour repartir aussitôt ... Voici le compte-rendu de la 13ème journée. Un voyage qui nous conduit au Mexique, mais cette fois en suivant la côte Pacifique. On vole vers l’ouest et, donc, ce sera cinq étapes aujourd’hui…
Dimanche 29 Mai 2016
Etape 51: MNMG-MGGT
Le Guatemala !
MNMG-MGGT. Flight route. Green, planned; Red, actual.
Dimanche 29 Mai 2016, 6 h 40 du matin, aéroport international de Managua - Augusto Sandino en porte 31, prêts pour ce premier vol de la journée, la cinquante-et-unième étape de notre périple. Nous sommes fin mai et il fait déjà un très agréable 25°C de bon matin, avec quelques nuages de beau temps. Ce vol sera une étape assez courte de 541 km en ligne droite.
Nous faisons demi-tour pour prendre la route du nord. Lever de soleil sur le Nicaragua.
Nous avons pratiquement terminé notre demi-tour, nous passons 4 400 pieds en montée vers 6 000 pieds, au-dessus de l’isthme de terre qui sépare le Lac Managua, devant nous, du Lac Nicaragua qu’on aperçoit à l’arrière-plan. Le fleuve qu’on survole est le Rio Tipitapa qui relie les deux lacs. Ce fleuve est l’un des plus courts au monde, il ne mesure qu’une vingtaine de kilomètres.
On passe 8 000 pieds en montée vers 16 000 pieds au-dessus de Managua. Le Lac de Managua s’étend sur notre droite avec la Péninsule de Chiltepe et sa double caldera avec deux lacs bien circulaires en leurs centres. On voit particulièrement bien le Lac de Xiloá. Un autre lac de caldera, le lac d’Asososca, est situé en pleine ville. A l’arrière-plan, on aperçoit les cinq volcans qui caractérisent le Nicaragua, au point d’être représentés sur son drapeau. On a d’abord le Monotombo, juste sur le bord du lac, puis le Cerro Negro puis, plus loin, la triplette de sommets du San Cristobal, le plus haut volcan du Nicaragua avec quelques 1 800 m.
Nous avons atteint notre altitude de croisière (le FL260 pour cette courte étape) à 80 km au nord-ouest de Managua, tout juste un quart d’heure après avoir décollé.
On quitte l’espace aérien du Nicaragua pour entrer dans celui du San Salvador. On aperçoit derrière la Péninsule de Cosigüina qui ferme, au sud, le Golfe de Fonseca, visible sur notre droite.
Nous avons commencé notre descente sur Guatemala, on passe le FL230 en descente vers 14 000 pieds. Sur notre droite, la ville de San Salvador, avec à l’arrière-plan la vallée de la Lempa et le grand lac artificiel de la Lempa. San Salvador n’est éloigné que de 180 km de Guatemala City.
Nous passons les 17 000 pieds. Sur notre droite, le lac de Coatepeque, un lac de caldeira avec, sur sa rive nord, la ville de Santa Ana, la deuxième plus grande ville du San Salvador. C’est ici une région très riche de culture du café.
Nous passons 9 000 pieds en descente vers 8 000 pieds et, devant nous, une belle brochette de volcans alignés. Guatemala est droit devant nous, à environ 70 km de notre position actuelle. Le premier volcan, bien érodé, sur notre gauche est le Cruz de Quemada (1690 m), c’est une caldeira. Il est éteint. Plus loin sur notre gauche, le double sommet du volcan Tecuamburro qui culmine, pour sa pointe sud, à 1 845 m. C’est un volcan endormi, voire même éteint, puisque sa dernière éruption est datée de 1 000 ans avant Jésus-Christ. Les deux pics forment, en fait, le sommet des falaises d’une gigantesque caldeira qui correspond à un énorme volcan qui existait là , avant, et qui a explosé, sans doute il y a 10 000 ans. Cee volcan disparu est appelé le Miraflorès. Sur l’horizon, on aperçoit bien quelques sommets successifs impressionnants. Le premier est parfaitement symétrique, il se découpe sur le ciel avec une belle allure. Si l’on regarde de près, on verra deux volcans dont la silhouette du second recouvre la silhouette du premier, plus petit. La silhouette du second est parfaitement symétrique en forme de cône volcanique. Le plus petit (2 552 m) est le stratovolcan Pacaya (2 552 m); c’est un volcan actif, sa dernière éruption date de 2010. Le mastodonte, qui recouvre la silhouette du Pacaya, est le volcan De Agua qui avec ses 3 760 m domine le panorama au sud de la capitale guatémaltèque. C’est un volcan éteint. Plus au nord, on aperçoit le double sommet de l’Acatenango ( 3 976 m) et du Fuego (3 763 m) ; tous les deux des volcans actifs. Ces trois volcans surplombent les hautes plaines environnantes avec une majesté incroyable. Enfin, tout au fond sur l’horizon, se détache la silhouette bien symétrique du stratovolcan Tajumulco qui, avec ses 4 220 mètres, est le point culminant de toute l’Amérique Centrale. C’est un volcan qui est au repos depuis plus de d’un siècle.
On longe le Tecuamburro qui domine, sur notre gauche, la plaine côtière Pacifique du Guatemala.
En approche à 6 300 pieds de l’aéroport de Guatemala, on survole le Lac d’Amatitlán, un lac volcanique tout en longueur à 5 km au sud de Guatemala. On aperçoit sur notre gauche, nichée sur les bords du lac, la ville d’Amatitlán. La route, bien visible sur la rive du lac, qui en fait le tour est la Carretera Circumvalacion al lago de Amatitlán. La ville, le lac, et cette route son très touristiques. Surplombant tout le panorama de ses 3 760 m, le volcan de Agua domine les environs.
Quelques secondes avant le toucher. On est un peu bas (une blanche et trois rouges au PAPI), mais bien dans l’axe (merci à l’ILS), avec une bonne vitesse et un bon vario. On continue !
Parqué en porte 3 à l’aéroport international de Guatemala – La Aurora, après un vol d’un peu moins d’une heure depuis Managua. Notre client va s’absenter pour son premier rendez-vous de la journée. Comme le Guatemala est an avance d’une heure sur le Nicaragua, nous sommes partis de Managua à 6 h 40, et il est à Guatemala 6 h 50, heure locale. C’est un RDV bien matinal. On reste au poste car, dehors, bien qu’il fasse plutôt beau, les 18°C sont tamisées par un petit vent frais du nord-ouest qui souffle à près de 10 nœuds.
Dimanche 29 Mai 2016
Etape 52: MGGT-MMAA
Le Mexique !
MGGT-MMAA. Flight route. Green, planned; Red, actual.
Pas disponible
Dimanche 29 Mai 2016, en porte 3 de l’aéroport de La Aurora, il est 8 h20 du matin. Notre client est revenu de son rendez-vous d’affaire et nous nous préparons pour le deuxième vol de la journée qui nous conduira au Mexique, à Acapulco où nous ne ferons qu’une brève escale. C’est une longue étape de 1 028 km en ligne droite sur un cap plein ouest. Le vol devrait durer bien plus d’une heure.
Roulage pour la piste. Devant nous, un Airbus A319 des Spirit Airlines décolle. C’est le vol NKS244 qui relie san escale et en 2 h 30 Fort Lauderdale en Floride.
Décollage de la piste 01 « with quebec », avec, en fond de panorama et directement dans l’axe de la piste, le volcan Pacaya.
Nous passons 9 000 pieds en montée vers 17 000 pieds. On laisse derrière nous la ville de Guatemala et, sur notre gauche, on aperçoit, en partie cachée par un nuage, la ville de Mixco, mitoyenne de la capitale.
Nous passons le FL190 en montée vers le FL260. Belle vue sur, derrière, le fameux volcan de Agua et, juste à gauche, le double sommet de l’Acatenango et du Fuego.
On passe le FL200 en approche du Lac d’Atitlán (c’est le lac Amatitlán qu’on a survolé lors de l’atterrissage à Guatemala). Se découpant bien sur un nuage qu’il accroche, le volcan Atitlán (3 535 m) se découpe droit devant. Sur l’horizon, on aperçoit bien la haute silhouette du Tajumulco, le plus haut sommet d’Amérique Centrale avec 4 220 m.
On atteint notre altitude de croisière (le FL360 pour ce vol) à 140 km à l’ouest de Guatemala et seulement 12 minutes après le décollage.
Sur un cap plein ouest, nous survolons l’aéroport de Tapachula, une ville fondée par les Aztèques quelques décennies avant la conquête espagnole. Nous sommes désormais dans l’espace aérien du Mexique.
Nous traversons le Golfe de Tehuantepec. Nous sommes à peu près à mi-chemin de notre vol.
Nous avons commencé notre descente vers Acapulco, distant de 140 km de notre position actuelle. Nous passons le FL230 en descente vers 16 000 pieds.
Nous sortons de l’étape de base pour prendre le LOC, en descente vers 1 300 pieds en pleine purée de poix. La brume est très opaque, heureusement l’approche de la piste se fait en ILS. On distingue cependant droit devant le Rio Papagayo et, plus loin, la Laguna de Tres Palos, aussi appelée Laguna Papagayo. L’aéroport d’Acapulco est de l’autre côté de cette lagune.
En finale longue au-dessus de la Laguna de Tres Palos. L’aéroport est droit devant, encore invisible à cause de la brume très dense. Les rives de la lagune sont riches en mangroves et forêts très humides. Les scènes extérieures des premiers Tarzan ont été tournées sur les rives de cette lagune. C’est de là que vient la lubie d’Acapulco dans le Hollywood des années cinquante.
Finale courte pour la piste 28, qui « sort » de la brume. Tout est OK, on continue l’approche. On distingue, à l’arrière-plan, les hautes collines qui forment le cirque autour de la baie sur laquelle Acapulco est construite.
Roulage pour la porte.
Scenery : freeware aca_airport.zip de José Luis Aguila-Boudib (2008) sur avsim
Parqué en porte 4 à l’aéroport international d’Acapulco – Juan Alvarez après un vol de près d’une heure et vingt minutes depuis Guatemala. Bien que nous soyons à 1 000 km à l’ouest du Guatemala, nous sommes dans le même fuseau horaire et, donc, il est 10 heures du matin avec une forte humidité et un bon 27°C … une humidité et une chaleur tropicale. Nous préférons rester au poste, d’autant qu’Acapulco n’est plus que l’ombre de la ville touristique qu’elle fut. Depuis une dizaine d’années, c’est une ville gangrénée par les cartels des drogues et leurs tueries. C’est la seconde ville la plus violente au monde !!! Les gigantesques fiestas des étudiants américains par dizaine de milliers, c’est bien fini. Un hôtel sur deux est fermé, et l’autre est pratiquement vide … Incroyable !
MGGT-MMAA
Pas disponible
Dimanche 29 Mai 2016
Etape 53: MMAA-MMDO
Vers Durango
Drapeau de l’Etat de Durango
MMAA-MMDO. Flight route. Green, planned; Red, actual.
Dimanche 29 Mai 2016, il est 11 h 25 et nous sommes en porte 4 de l’aéroport d’Acapulco. Nous sommes prêts pour la troisième étape de la journée en direction de Durango. Cette une longue étape de 944 km en ligne droite … soit une nouvelle fois bien plus d’une heure.
Décollage de la piste 28, avec la lagune de Tres Palos à gauche et l’Océan Pacifique à droite.
Nous passons 4 000 pieds en montée vers 9 000 pieds sur une route orientée plein nord. Vue sur la ville d’Acapulco nichée autour de la Baie d’Acapulco et entourée de toute part par de hautes collines. En été, Acapulco est un vrai four !
Nous atteignons notre altitude de croisière (le FL360) à 170 km au nord d’Acapulco, dix-sept minutes après en avoir décollé.
Dix minutes après, on survole la capitale Mexico. Nous avons pris un cap au nord-ouest.
Vue depuis le FL360 de l’aéroport de Querétaro, dit aéroport intercontinental (MMQT). Nous survolons une haute plaine (à 1 800 m), cet aéroport dessert la ville de Santiago de Querétaro. C'est à Querétaro que l'archiduc Maximilien de Habsbourg fut jugé et fusillé après sa chute en juin 1867.
Au FL360, dans les environs de Fresnillo, une importante ville de cette région du Mexique. Fresnillo est un important centre minier, notamment des mines d’argent très productives. De nombreuses fermes et des élevages garnissent cette partie du haut-plateau mexicain central. On y trouve aussi un grand site de pèlerinage catholique : le Saint-Enfant Jésus d’Atocha. Des légendes locales précisent que, la nuit tombée, on peut le voir aller vers les voyageurs fatigués et égarés pour les réconforter … dommage que je ne vole que de jour !
Le sanctuaire de l’Enfant-Jésus d’Atocha
Nous avons bien entamé la descente sur notre destination, nous sommes en pallier à 8 100 pieds en approche de la piste 21 à l’aéroport de Durango qui droit devant nous à une quarantaine de km. Les environs sont bien verts pour cette région mexicaine, c’est un haut-plateau à près de 1 900 m d’altitude.
En approche visuelle pour la piste 21. Tout est OK, on continue.
Arrivé au parking 4 du tarmac de l’aéroport de Durango – Guadeloupe Victoria après un vol de près d’une heure et demi depuis Acapulco. Il est une heure de l’après-midi passé, c’est le temps de casser une petite graine. Le temps est bien couvert, mais il ne pleut pas … avec un 18°C c’est même agréable.
Dimanche 29 Mai 2015
Etape 54: MMDO-MMHO
Vers Hermosillo
MMDO-MMHO. Flight route. Green, planned; Red, actual.
Dimanche 29 Mai, il est 14 h 35 à l’aéroport de Durango, nous allons effectuer notre quatrième vol de la journée. Nous rejoignons Hermosillo dans l’Etat de Sonora. C’est l’une des villes mexicaines les plus importantes et se situe à 270 km de la frontière avec les États-Unis. C’est une étape de 842 km en ligne droite! Ce vol durera sans doute plus d’une heure.
Scenery: freeware sur FlightSim mmdo-durango_dgo_mx.zip (2014) par Fernando Angel Gonzalez.
Décollage de la piste 21 « with whiskey ».
Après avoir fait demi-tour, on prend la direction du nord. On laisse Durango derrière nous, en partie cachée par les nuages. Nous passons 11 000 pieds en montée vers 15 000 pieds.
Nous atteignons notre altitude de croisière (le FL360) 100 km au nord de Durango, à la verticale de la petite ville d’Acatita treize minutes seulement après le décollage.
Une demi-heure plus tard, le ciel s’est vidé de tout nuage et nous longeons la côte occidentale du Mexique. Les eaux que nous voyons sont celles du Golfe de Californie. A cet endroit, même du FL360, on ne voit pas les montagnes de la Péninsule de Basse Californie de l’autre côté du golfe. Sur notre gauche, on aperçoit le Cap de Lechuguilla avec le système lagunaire d’Agiabampo. Cette vaste lagune a une profondeur moyenne qui varie de 2 m à 5 m; la profondeur maximale à l'embouchure de la lagune est d'environ 13 m.
Moins de dix minutes plus tard, on survole au FL360 la ville de Ciudad Obregon située dans la vallée du fleuve Yaqui. C’est l’une des régions agricoles les plus prospères du Mexique. C’est une ville relativement récente car elle a été fondée en 1927, lorsque le chemin de fer arriva à cet endroit.
Nous avons commencé notre descente vers notre destination. Nous passons le FL340 en descente vers le FL300. Sur notre gauche, un complexe de lagunes appelé la Baie des Lobos. De l’autre coté du Golfe de Californie, on aperçoit la Péninsule de Basse Californie.
Nous passons le FL260 en descente vers le FL240 toujours sur un cap au nord-ouest. Nous survolons les ports mexicains de Guaymas (à gauche) et d’Empalme (à droite). Guaymas est une ville ancienne, connue sous comme La Perle de la Mer de Cortés, l’appellation Mer de Cortés est l’autre nom du Golfe de Californie. Guaymas et Empalme sont séparées par la Baie de Guaymas, bien visible, et un pont double (pour les voitures et pour le train, traverse une partie de la baie, reliant les deux villes.
Nous sommes à 2 600 pieds en sortie de l’étape de base pour entrer en approche visuelle de la piste. On aperçoit l’autoroute fédérale 100 qui rejoint Hermosillo qu’on devine nichée dans le creux des petites montagnes du lointain. Le massif montagneux sur notre droite surplombe la région, c’est le Massif Santa Teresa.
Finale visuelle pour la piste 05 Ã Hermosillo.
Parqué au poste 6, un tarmac assez éloigné du terminal passager à l’aéroport international d’Hermosillo - General Ignacio Pesqueira après un vol d’une heure et dix minutes depuis Durango. Comme nous naviguons vers l’ouest, Hermosillo est une heure en avance par rapport à Durango. Nous avons décollé, il était trois heures moins le quart de l’après-midi, heure locale, et nous sommes en bloc-arrêt à Hermosillo, il est un peu moins de … trois heures de l’après-midi, heure locale. De l’avantage d’aller vers l’ouest !
Dimanche 29 Mai 2015
Etape 55: MMHO-MMML
Vers Mexicali
MMHO-MMML. Flight route. Green, planned; Red, actual.
Dimanche 29 Mai, il est quatre heures et demi de l’après-midi. Nous sommes au parking 6 du tarmac d’aviation générale de l’aéroport d’Hermosillo - General Ignacio Pesqueira, prêts pour le cinquième et dernier vol de la journée, la cinquante-cinquième étape de notre périple depuis Jersey. Nous rejoignons la frontière nord-ouest du Mexique à Mexicali, une ville frontière avec les Etats-Unis. C’est une étape de 539 km en ligne droite! Ce vol durera sans doute une heure.
Décollage de la piste 05 « with india ».
Nous passons 3 700 pieds en montée vers 8 000 pieds en laissant derrière nous la ville d’Hermosillo.
Sur un cap au nord-ouest, on passe 12 000 pieds en montée vers 14 000 pieds. On survole le grand désert du nord-ouest du Mexique. C’est très brumeux.
Seize minutes après le décollage et à 140 km au nord-ouest d’Hermosillo, on atteint notre altitude de croisière (le FL320 pour ce vol).
On aperçoit du FL320 le fond du Golfe de Californie, c’est ce qu’on appelle la Baie de Basse Californie. Devant nous, on voit la Baie de San Jorge avec la Punta La Salina, une longue langue de sable qui pointe vers le nord. Le ciel s’est bien dégagé.
Nous allons bientôt commencer notre descente. Devant nous, on voit le port de Puerto Peňasco et son aéroport (MMPE). C'est une station balnéaire importante. Cette ville est l’une des rares à posséder deux noms officiels: Puerto Peňasco en espagnol et Rocky Port en anglais. La commune est restée longtemps un petit village, elle s'est développée au début du vingtième siècle avec l'arrivée des pêcheurs d'Arizona.
Nous passons le FL300 en descente vers le FL180 sur un cap toujours au nord-ouest. Nous survolons la baie d’Aidar qu’on voit juste en dessous de l’avion. Devant, sur notre gauche, on aperçoit le Delta du Rio Colorado, encore appelé le Creux de Salton. La grande île qui sépare le fleuve en deux bras, la Bocala Baja à l’est et la Boca de Emmedio à l’ouest, est l’Île Montague. L’estuaire du Rio Colorado est l’un des estuaires du monde où la marée est la plus forte, avec une différence de près de 10 mètres entre les basses-eaux et les hautes-eaux. Lors des marées de vives-eaux, l’île disparaît totalement sous les eaux.
Nous passons 13,500 pieds en descente vers 12 000 pieds au-dessus de la basse vallée du Rio Colorado, au débit fortement réduit à cet endroit proche de son estuaire à cause des prélèvements extensifs effectués sur son cours aux Etats-Unis. Néanmoins, cette région bien qu’établie dans le Désert de Sonora est très riche en cultures intensives, une sorte d’Egypte des Amériques.
En palier à 6 000 pieds dans le circuit d’approche de la piste 10, sur notre gauche, la vue porte sur la partie occidentale du grand Désert de Sonora, et il n’y a rien d’autre que le désert. Immédiatement sur notre gauche, ce sont les petites montagnes de la Sierra Cucapa. Puis vient une grande étendue plate, la Laguna Salada, un vaste lac salé de 60 km de long. De l’autre côté, sur l’horizon, les montagnes de la Sierra Juárez. C’est sur la Laguna Salada qu’a été effectué le crash-test d’un Boeing 727 en 2012.
L’épave du Boeing 727 utilisé pour le crash-test
La vidéo du crash a été regardée plus d’un million et demi de fois : [url=https://www.youtube.com/watch?v=WvbGiuKbmGM/]ici/url].
Nous sommes en palier à 2 400 pieds dans l’espace aérien des Etats-Unis. Nous survolons la frontière dans l’étape de base, nous allons bientôt virer à droite pour la finale de la piste 10. C’est une petite incursion au-dessus des Etats-Unis. On aperçoit sur notre gauche la ville californienne d’El Centro et, juste devant, le ruban bien droit de la California State Highway 111 qui relie la frontière à Palm Springs, à quelques 200 km au nord d’ici.
Finale en approche visuelle de la piste 10.Vraiment trop haut mais bon, ça va le faire !
Nous sommes au parking 1 de l’aéroport de Mexicali – General Rodolfo, après un vol d’un tout petit peu moins d’une heure depuis Hermosillo. Il est presque 18 heures. C’est la fin d’après-midi mais il fait encore un très agréable 31°C avec une brise bien sèche du désert. Il est temps de rejoindre notre hôtel pour la nuit.
Notre Lear en cold and dark pour la nuit au parking 1, avec la tour de contrôle ainsi que les hangars des véhicules de pompier. Nous rejoignons notre hôtel : le Lucerna Mexicali.
Scenery : freeware sur flightsim FSX/Prepar3D Scenery-- MMML-Mexicali (2013) par Fernando Angel.
Notre hôtel à Mexicali
Notre hôtel : le Lucerna Mexicali
Le Hall de réception de l’hôtel
Le salon extérieur de l’hôtel
Et voilà pour ce treizième jour de voyage autour des Amériques.
Bons (cyber)vols à tou(te)s!
Philippe
ouaf ouaf ! bon toutou !!
Hors ligne
Encore une belle étape, merci pour le partage ! Et je vois que tu as "replongé" pour les lits à trois places, coquinou...
Pilote virtuel FSX/Air Hauler - Condor Soaring.
Hors ligne
Bonjour à tou(te)s!
Voici la cinquième partie de trois jours de ce récit de voyage, jour après jour, depuis Jersey. Après les continents africains et asiatiques, cette fois c'est autour des Amériques.
On part de Managua au Nicaragua, où on était arrivé la dernière fois.
... et, en trois jours de vol, on se rend aux Îles Aléoutiennes, via San Francisco et l'Alaska.
Aujourd'hui: destination l'Alaska et sa capitale: Juneau.
Bonne lecture.
Philippe
14ème Journée: Lundi 30 Mai 2016
MMML-KSFO-KPDX-CYYJ-CYPR-PAJN
De Mexicali à Juneau, via San Francisco, Portland, Victoria et Prince Rupert.
Voyage entrepris aux frais de l’énigmatique homme d’affaire à la cravate rouge ... à nouveau lui ! Après l’Afrique, après l’Asie et l’Océanie, cette fois c’est le continent américain qui l’intéresse. Les escales s’enchaînent sur des journées entières avec un stop-over d’une heure 30 à chaque étape et cinq étapes pour aujourd’hui. A chaque étape, notre client s’absente pour un discret rendez-vous express, puis ne revient des bureaux de l’aéroport que pour repartir aussitôt ... Voici le compte-rendu de la 14ème journée. Un voyage qui nous conduit le long de la côte pacifique jusqu’en Alaska.
Lundi 30 Mai 2016
Etape 56: MMML-KSFO
Frisco !
MMML-KSFO. Flight route. Green, planned; Red, actual.
Lundi 30 Mai 2016, début de la troisième semaine du voyage autour des Amériques. Il est 6 h 10 du matin, nous sommes à la porte 13 de l’aéroport de Mexicali et prêts pour ce premier vol de la journée, la cinquante-sixième étape de notre périple depuis Jersey. C’est la fin mai et il fait déjà un très agréable 27°C de très bon matin. Ce vol sera une étape assez longue de 854 km en ligne droite.
Scenery : freeware sur flightsim FSX/Prepar3D Scenery-- MMML-Mexicali (2013) par Fernando Angel.
Décollage de la piste 28 « with uniform ». Etranges couleurs des textures de ce freeware!
Lever de soleil au-dessus du Mexique.
Nous passons le FL200 en montée vers le FL290 sur un cap plein nord. Sur notre droite, on aperçoit le Rio Colorado. Nous survolons le désert de Yuma.
Un quart d’heure après le décollage, à 150 km au nord de Mexicali, nous atteignons notre altitude de croisière (le FL340 pour ce vol). Nous survolons le désert du Joshua Tree National Park qui se trouve à 200 km à l’est de Los Angeles.
Un Joshua Tree dans le désert du Joshua Tree National Park
Vue vers le sud-ouest du même endroit depuis le FL340. Au premier plan, ce sont les montagnes du Massif des Chuckwalla Mountains. A l’arrière-plan on aperçoit la Salton Sea, une vaste (1000 km2) mer intérieure de la Californie du Sud créée par une gigantesque crue du Rio Colorado en 1891. Le sel accumulé dans le désert à cet endroit s’est solubilisé dans les eaux du lac ce qui, avec le temps, a donné une étendue d’eau très salée.
Quelques minutes plus tard, on croise un Boeing 737-900 des Delta Air Lines qui passe 4000 pieds en-dessous. C’est un vol qui se dirige vers Los Angeles depuis Atlanta.
On vire vers l’ouest au-dessus de la pointe sud-ouest du vaste Lac Mead créé sur le Rio Colorado par le fameux Hoover Dam (qu’on devine comme une petite tache blanche ici). La ville qu’on aperçoit est Boulder City. Le barrage a été mis en eau en mars 1936, c’est l’un des plus hauts du monde avec 221 mètres. Sa construction coûta la vie à 112 hommes.
Survol depuis le FL340 de Las Vegas. Passage à la verticale de l’aéroport international McCarran. Nous filons sur un cap plein ouest maintenant.
Vue de la Vallée de la Mort (Death Valley). Située dans le Grand désert de Mojave. C’est un rift, un fossé d’effondrement tectonique. Son point le plus bas, Badwater, est, avec 85,5 mètres sous le niveau de la mer. C’est le point le plus bas des États-Unis. La température la plus élevée enregistrée sur Terre l'a été le 10 juillet 1913 dans la Vallée de la Mort avec 56,7 °C.
Nous survolons les hauts sommets de la Sierra Nevada. Devant nous les montagnes du Sequoia National Park. Nous sommes à la verticale du mont Whitney, le plus haut sommet des Etats-Unis, en-dehors de l’Alaska. Ce très haut plateau parsemé de petits lacs avoisine les 3 000 à 3 600 mètres d’altitude, les pics flirtent avec les 4 000 mètres. Devant nous, grande Vallée Centrale de la Californie : la vallée de San Joaquin. De l’autre côté de la vallée, sur l’horizon, on aperçoit les hauteurs de la Chaîne Côtière Pacifique. Ce sont les Monts Diablo.
Vue depuis le FL340 de la grande ville californienne de Fresno, à peu près située au centre géographique de la Californie. Vue de son aéroport : Fresno-Yosemite (KFAT).
Nous avons commencé notre descente. Nous passons le FL250 en descente vers le FL240. On distingue au loin la Baie de San Francisco.
Douze minutes plus tard, nous sommes en palier à 5 000 pieds dans le circuit d’approche de KSFO. Nous survolons les villes de Livermore, à droite, et de Pleasanton, devant à droite. Devant, on devine le lac artificiel du San Antonio Reservoir (où est Bérurier ?) … On aperçoit la montagne au sommet en forme d’une double pyramides typique du Mont Diablo (1 173 m), visible de toute la Baie.
En palier à 3 200 pieds en approche du LOC pour la piste 28R. On survole les marais qui forment, dans cette partie du sud-est de la Baie, le fond de la Baie de San Francisco là où se trouve l’estuaire du Coyote Creek, qui est en fait une rivière qui suit sur une centaine de km la Vallée de Santa Clara. On aperçoit sur notre gauche et au-delà de Coyote Creek, l’agglomération de San José et de Sunnyvale.
Finale pour la piste 28R. On arrive un peu haut et un peu vite …
Parqué en porte 34, sur un tarmac assez éloigné des terminaux, après un vol de près d’une heure et demi depuis Mexicali. Nous sommes à Frisco, mais seulement pour une heure et demi, le temps que notre client ait rencontré et discuté avec ses contacts californiens. Il est près de huit heures du matin et bien qu’il fasse beau et qu’on soit fin mai … il fait un petit 17°C dehors ce qui nous change du désert mexicain.
Scenery: Aerosoft Mega Airport San Francisco FSX/FS2004
Lundi 30 Mai 2016
Etape 57: KSFO-KPDX
L’Oregon !
KSFO-KPDX. Flight route. Green, planned; Red, actual.
Lundi 30 Mai 2016, 09 h 25, aéroport international de San Francisco, porte 34. Notre client est revenu de son rendez-vous d’affaire et nous nous préparons pour le deuxième vol de la journée qui nous conduira à Portland, en Oregon. C’est une assez longue étape de 863 km en ligne droite sur un cap plein nord. Le vol devrait durer plus d’une heure. Tiens ? On peut voir des appareils européens, San Francisco est desservi par toutes les grandes compagnies aériennes européennes. De Paris-CDG, ce sont deux vols Air France par jour dont un en A380, et un vol quotidien d’United Airlines en Dreamliner !
Scenery: Aerosoft Mega Airport San Francisco FSX/FS2004
Décollage de la piste 28L « with whiskey ».
Sur un cap au nord-ouest, on passe 4 500 pieds en montée vers 6 000 pieds. Vue de San Francisco, le Golden Gate et son pont suspendu rouge si célèbre, le downtown et ses buildings, le Bay Bridge qui relie la ville à Oakland et Berkeley de l’autre côté de la baie. La grande plage qu’on survole est la fameuse Ocean Beach.
Nous atteignons 6 000 pieds avec un dernier regard depuis le poste sur le Golden Gate Bridge.
Nous survolons la côte pacifique, avec devant nous la Péninsule de Point Reyes qui pointe dans le Pacifique et ferme, au nord, la Baie Francis Drake du nom de l’explorateur anglais du XVIème siècle. Les historiens pensent que c’est dans cette baie que Sir Francis Drake relâcha plusieurs semaines dans cette baie et eut des contacts très amicaux avec les indigènes qui, d’ailleurs, le firent leur roi. Il baptisa cette terre la Nouvelle-Albion. Plus au nord, on aperçoit l’étroite Baie Tomales qui pénètre profondément dans les terres.
Vingt minutes après avoir décollé, nous atteignons notre altitude de croisière (le FL340) à 165 km au nord de San Francisco.
Vue depuis le FL340 du Clear Lake, en Californie du nord. Ce grand lac d’une superficie de près de 180 km2, est une anomalie géologique. C’est en effet le lus vieux lac d’Amérique du Nord, totalisant pas loin de 2,5 millions d’années d’âge. Le mécanisme géologique qui maintient ce lac dans le temps est étonnant et, je pense mérite d’être connu. Il repose sur une gigantesque roche (imaginez sa taille !) qui est en équilibre sur le fond rocheux. Elle oscille avec le lac. Quand le lac reçoit un trop plein d’eau soudain, elle oscille progressivement vers le versant déverseur du lac, et le lac se vide plus vite. Quand le lac manque d’eau, la roche oscille dans l’autre sens, et le lac se remplit plus vite. Incroyable, mais vrai ! C’est le Clear Lake.
Sur notre droite, le Mont Shasta (4 317 m). Un stratovolcan endormi, sa dernière éruption connue remonte à 1786. C’est le deuxième plus important en taille et en altitude parmi les volcans de la Chaîne des Cascades (qui comprend le ‘petit’ Mont St Helen !). On approche de l’Oregon.
Nous survolons depuis le FL340 la ville de Medford et son aéroport de Medford-Rogue Valley (KMFR). Cette région du sud Oregon est une vallée large et au climat très tempéré qui permet de nombreuses cultures maraichères. Le fond de la vallée est resté très longtemps très isolé du monde extérieur. Jusqu’en 2010, le courrier y était encore distribué par bateau sur la Rogue River !
Sept minutes plus tard, on survole Eugene, la deuxième grande ville d’Oregon. Elle est localisée à la confluence du fleuve Willamette et de la rivière McKenzie (qu’on voit en haut de l’image). Eugene est surnommée Emerald City, la Cité Emeraude, du fait de la beauté de la nature, très verte, à ses alentours. C’est aussi la ville où la société Nike a été fondée.
En fin de descente vers notre destination, Portland, qu’on devine sur notre gauche lovée dans une méandre du grand fleuve américain Columbia, nous passons 8 000 pieds en descente vers 6 400 pieds sur un cap plein nord. On aperçoit juste devant nous le fleuve Clackamas qui est une destination de vacances et de weekend pour les habitants de Portland.
Nous sommes à 1 700 pieds, on prend le LOC pour l’approche ILS de la piste 28L. Nous survolons la ville de Gresham dans la banlieue ouest de Portland. Sur notre droite, on aperçoit le fleuve Columbia et, juste avant le fleuve, l’aéroport de Portland-Troutdale (KTTD). L’aviation d’affaire représente l’essentiel des mouvements.
Finale pour la piste 28L. Deux blanches, deux rouges. Bonne vitesse et bon vario. Nous sommes bien alignés, merci à l’ILS. On continue. Un MD-83 des American Airlines et deux Boeing 737 des Southwest Airlines attendent notre atterrissage !
Parqué en porte Golf-25 à l’aéroport international de Portland après un vol de près d’une heure et quart depuis San Francisco. Notre client va s’absenter et on va l’attendre bien sagement dans l’avion … la porte fermée parce que dehors s’il fait beau il en fait qu’un tout petit 11°C et nous sommes fin mai !
Lundi 30 Mai 2016
Etape 58: KPDX-CYYJ
Vers l’Île de Vancouver
KPDX-CYYJ. Flight route. Green, planned; Red, actual.
Lundi 30 Mai 2016, midi et demi en porte G25 de l’aéroport international de Portland. Nous sommes prêts pour la troisième étape de la journée en direction de la capitale de la province canadienne de Colombie Britannique : Victoria sur l’Île de Vancouver. Cette une très courte étape de seulement 328 km en ligne droite … soit bien moins d’une heure de vol. Toute une ligne d’avions des Alaska Airlines … j’en compte 7, et vous ?
Aligné sur la piste 28L pour le décollage et nous avons la grande surprise de voir l’un des prototypes du Dreamliner se présenter pour décoller derrière nous !
Décollage de la piste 28L « with golf ».
Nous passons 5 000 pieds en montée vers 6 000 pieds sur un cap plein nord. Nous survolons la ville de Vancouver, USA qui occupe la rive nord du fleuve Columbia, la rive sud étant occupée par Portland. Le lac bien visible étant situé dans la ville de Vancouver, s’appelle, bien entendu, le Lac Vancouver … tous ces Vancouver ne doivent pas être confondus avec la ville canadienne de Vancouver, plus au nord. C’est aussi ici une frontière entre deux Etats Américains. La rive sud de la Columbia, et Portland, se trouve dans l’Oregon. Vancouver et la rive nord du même fleuve se trouvent dans l’état de Washington.
Nous passons 13 000 pieds en montée vers 18 000 pieds. Nous survolons la région très boisée du sud de l’Etat de Washington, avec le grand lac artificiel Merwinn qui s’étend d’ouest en est. Sur notre droite immédiate, on aperçoit le stratovolcan étêté et sans neige du Mont St Helens (2 549 m). C’est un stratovolcan de sinistre mémoire pour son explosion plinienne de mai 1980 qui le fit passer de près de 3 000 m à près de 2 500 m et perdre pas loin de 2 km3 de matériau. Plus loin sur notre droite, on aperçoit le cône enneigé et bien symétrique du Mont Adams … l’Adams family ? Pas du tout, son nom fait référence à John Adams, le deuxième président des Etats-Unis (mandat 1797-1801) qui succéda donc à Georges Washington. Ce stratovolcan qui culmine à 3 742 mètres, est pour le moment endormi. Sa dernière éruption date des environs de l’an 1000 selon les traditions indiennes locales. Sur l’horizon, devant nous, le Mont Rainier qui dresse fièrement ses 4 392 m. L’explorateur Georges Vancouver qui se promenait dans les environs vers 1792, le nomma ainsi pour faire plaisir à l’un de ses amis, Peter Rainier. Ce volcan est actif mais quelque peu tranquille car sa dernière éruption date de décembre 1894.
Nous atteignons notre altitude de croisière (le FL320) dix-sept minutes après avoir décollé et à 140 km au nord de Portland. Devant nous, on aperçoit le Détroit de Puget, un bras de l’Océan Pacifique sui s’enfonce en direction du sud et sur les eaux duquel on trouve les villes bien connues de Seattle, Vancouver et Victoria.
Vue depuis le FL320 de la ville de Tacoma . Le terrain d’aviation bien visible est McChord Field (KTCM) un aéroport militaire de l’USAF où se trouve une unité de transport équipée de C-17 Globemaster III.
Du même endroit, on survole le sud du Puget Sound qui mène, plus au nord, à l’Océan Pacifique soit via le Détroit Juan de Fuca qui part vers l’est ou via le Detroit de Géorgie qui part vers le nord. La rive est du Puget Sound est habitée sur presque toute sa longueur avec Tacoma puis, plus au nord, Seattle. le Puget Sound se termine, au nord, par un archipel. On devine sur l’horizon à l’ouest notre destination, l’Île Vancouver.
Nous avons commencé notre descente vers Victoria et nous virons vers l’ouest. Nous passons le FL290 en descente vers le FL190 à la verticale de Seattle dont on aperçoit le port qui donne sur la Baie Elliott. L’étendue d’eau qu’on voit en haut de l’image est le Lac Washington. Le double-pont bien visible est celui de l’Interstate 90. C’est la plus longue autoroute traversant les États-Unis avec ses presque 5 000 kilomètres. Elle relie Seattle à Boston, sur la côte est des USA. L’aéroport qu’on voit est celui de King County-Boeing Field (KBFI). C’est sur cet aéroport qu’est localisé le Musée du Vol (Museum of Flight) dans lequel on peut visiter la toute première usine de Boeing, un bâtiment qui date de 1909.
Nous passons 11 000 pieds en descente vers 8 200 pieds à une cinquantaine de km au sud de Victoria. Nous survolons la grande Péninsule Olympique de l’Etat de Washington, une zone montagneuse exposée aux influences de l’océan Pacifique qui en font une des régions les plus pluvieuses de tous les USA. On aperçoit derrière nous les hauteurs aux vallées encaissées de la Chaîne des Monts Olympe. On voit bien le plus haut sommet, le Mont Olympe (2 432 m). Nous survolons une petite ville côtière qui s’appelle Port Angeles mais dont le nom complet est Puerto de Nuestra Señora de los Angeles. Elle fut fondée en 1791 par par l'explorateur espagnol Francisco de Eliza, d’où son nom hispanique. Le détroit de mer qui sépare la Péninsule Olympique de l’Île Vancouver est le Détroit Juan de Fuca découvert en 1592 par l’explorateur Juan de Fuca pour le compte de la couronne espagnole.
En descente vers 2 200 pieds au-dessus des eaux du Détroit Juan de Fuca, sur un cap plein nord, on aperçoit la ville de Victoria, capitale de la province canadienne de Colombie Britannique à la pointe sud-est de l’Île Vancouver. Nous sommes sur le point d’entrer dans l’espace aérien du Canada.
Nous prenons le LOC de la piste 27. Nous survolons l’Île San Juan, l’une des îles de l’Archipel San Juan qui en comprend plus de 700. Nous sommes à nouveau au-dessus des Etats-Unis car, mis à part une ou deux îles, l’archipel est américain. On aperçoit les maisons de Roche Harbor.
En finale longue pour la piste 27. l’aéroport est sur la péninsule droit devant où se trouve la ville de Sydney. L’île juste devant nous est l’Île Sydney, une île canadienne et nous venons juste de rentrer à nouveau dans l’espace aérien canadien. L’étendue d’eau qui sépare la péninsule de Sydney de l’Île Sydney s’appelle le Détroit de … Sydney.
Quelques secondes avant le toucher. On arrive un peu vite …
Au parking 4 de l’aéroport international de Victoria sur un tarmac éloigné de celui des compagnies aériennes, après un vol de 41 minutes depuis Portland. Ce fut en effet un vol très court. Notre client va aller à son rendez-vous. Comme il est une heure et demi de l’après-midi, on va casser une petite graine.
Lundi 30 Mai 2015
Etape 59: CYYJ-CYPR
Vers Prince Rupert
Drapeau de la Colombie Britannique
CYYJ-CYPR. Flight route. Green, planned; Red, actual.
Lundi 30 Mai, il est 15 heures à l’aéroport de Victoria, Canada. Nous allons effectuer notre quatrième vol de la journée pour rejoindre Prince Rupert. Ce vol va nous faire traverser du sud au nord la Colombie Britannique et nous conduire ainsi à la frontière avec l’Alaska juste avant notre dernière étape de la journée qui nous conduira à Juneau. C’est une longue étape de 813 km en ligne droite! Ce vol durera sans doute bien plus d’une heure. Le ciel s’est pas mal couvert depuis notre arrivée.
Décollage de la piste 09 « with quebec » … ce qui est somme toute normal puisque nous sommes au Canada. Tiens ? Le sens d’utilisation de la piste 09/27 a changé depuis tout à l’heure.
Nous passons les 8 000 pieds en montée vers 14 000 pieds après avoir fait demi-tour juste après le décollage. Notre cap nous conduit à survoler Salt Spring Island avec les maisons de Fulford Harbour devant nous. Les champs qu’on aperçoit en contrebas sont des vignobles de la Garry Oaks Winery. Il se fait ici des vins réputés, les Pacific Northen Coastal :
ici.
De l’autre côté de l’étroit bras de mer, le Sansun Narrows, on devine, en partie cachée par les nuages, l’Île Vancouver.
Au-dessus d’une mer de nuages, on atteint notre altitude de croisière (le FL340 pour ce vol) à 135 km au nord-ouest de l’aéroport de Victoria, dix-sept minutes après avoir décollé.
Toujours sur une route plein ouest, au FL340, on survole les eaux du Détroit d’Hecate. C’est un bras de mer peu profond mais assez large (de l’ordre de 50 km) qui sépare le continent (derrière nous) de l’archipel des îles de la Reine-Charlotte (devant nous). Le premier explorateur européen à naviguer dans ce détroit était espagnol ! L'archipel, riche de deux grandes iles et d’une centaine de plus petites îles, est visité en 1774 par l'Espagnol Juan Pérez puis en 1778 par le capitaine James Cook. En 1787, les îles sont visitées par le capitaine George Dixon qui leur donne le nom de son navire, le Queen Charlotte, lui-même nommé d'après la Reine Charlotte, femme du roi George III du Royaume-Uni. Devant nous, on aperçoit l’Île Graham. De l’autre côté de l’île, c’est l’Océan Pacifique.
Nous avons commencé notre descente vers notre destination. Nous passons le FL250 en descente vers 18 000 pieds. En-dessous, c’est la côte de l’Île Moresby avec l’aéroport régional de Sandspit (CYZP). Le village de Sandspit, environ 600 habitants, est l’une des plus importantes communautés des indiens Haidas qui peuplaient à l’origine ces îles. La terre juste en face de l’aéroport de l’autre côté du petit bras de mer est l’Île Graham, une grande île pratiquement inhabitée.
Nous passons 9 500 pieds en descente vers 7 000 pieds. Sur notre gauche, on aperçoit la Pointe Rose qui termine, en forme d’une aiguille acérée, l’Île Graham au nord. Ce cap effilé sépare la Détroit d’Hecate, qu’on survole, du Détroit de Dixon. L’océan Pacifique est sur notre gauche à l’horizon.
Nous sommes à 3 200 pieds en descente vers 2 600 pieds dans l’étape de base pour la piste 13 à Prince Rupert. Nous survolons l’Île Dundas avec, sur notre droite, le Chatham Sound qui sépare ces îles du continent. C’est très brumeux aujourd’hui !
En finale longue pour la piste 13, tout sorti. C’est brumeux et, en plus, il pleut.
La pluie est intermittente. Le Chatham Sound est maintenant à notre droite. L’approche est bonne bien qu’un peu haut. Bien dans l’axe grâce à l’ILS. Bonne vitesse. On continue.
Au parking 2 de l’aéroport de Prince Rupert, tout au nord de la Colombie Britannique, après un vol d’un peu plus d’une heure et demi depuis Victoria, tout au sud de la province. La frontière avec l’Alaska est seulement à une cinquantaine de km au nord d’ici. Comme il pleut et qu’il fait un petit 12°C, on attend le retour de notre client dans l’avion.
Lundi 30 Mai 2015
Etape 60: CYPR-PAJN
Vers l’Alaska !
CYPR-PAJN. Flight route. Green, planned; Red, actual.
Lundi 30 Mai, il est 18 h 05 à l’aéroport de Prince Rupert, BC. Nous allons effectuer notre cinquième et dernier vol de la journée, soixantième étape de notre périple depuis Jersey. Nous rejoignons l’Alaska, notre destination est la capitale de cet état américain, Juneau. C’est une étape de 511 km en ligne droite! Ce vol durera sans doute de l’ordre d’une heure. Depuis notre arrivée, où le tarmac était désert, l’un des Dash-8 d’Air Canada qui assure l’une des deux liaisons quotidiennes de Prince Rupert avec Vancouver est arrivé.
Décollage de la piste 13, avec une météo de fin d’après-midi toujours aussi brumeuse.
Nous passons 6 500 pieds en montée pour 10 000 pieds après avoir fait demi-tour juste après le décollage. On laisse la ville de Prince Rupert derrière nous sur notre droite.
Dix minutes plus tard, nous sommes entrés dans l’espace aérien des Etats-Unis, en dessous c’est l’Alaska. On survole l’aéroport régional privé d’Annette Island (PANT). Cette île fait partie de l’archipel Alexandre, qui fait référence au tsar Alexandre II. La totalité de l’île est une réserve des indiens Metlakatla qui, d’ailleurs, sont les propriétaires de l’aéroport.
On atteint notre altitude de croisière (le FL320 pour ce vol) à 150 km au nord-nord-ouest de Prince Rupert seize minutes après avoir décollé. Nous survolons les îles du vaste archipel Alexandre.
Vue depuis le FL320 de la côte extrêmement découpée de l’Alaska à cet endroit, très au sud de l’Etat. Devant nous, s’ouvre le Détroit de Clarence, exploré par Vancouver qui le nomma ainsi. Plus au nord, on distingue le Détroit de l’été qui s’enfonce dans les terres selon un axe ouest-est. Sur notre droite, les sommets enneigés de la Chaîne Côtière qui s’étend sur 1 600 km depuis Vancouver jusqu’au Yukon. Elle délimite la frontière entre les USA, à l’ouest, et le Canada, à l’est.
Nous rattrapons puis dépassons un gros porteur, certainement un de ceux qui relie Vancouver au Japon ou à la Chine.
Nous survolons l’île Kupreanof et, sur notre droite, on aperçoit l’Île Baranof et, de l’autre côté de cette île, le Golfe d’Alaska. Entre les deux îles, on voit le long Détroit de Chatham, orienté nord-sud, long d’environ 250 km. Il permet, avec le Passage de Stephens, l’accès maritime à Juneau, notre destination, qui est à environ 200 km au nord de notre position.
Nous avons commence notre descente vers Juneau, qui est proche. Nous passons les 11 000 pieds en descente vers 6 800 pieds. Nous survolons l’Île de l’Amirauté, l’une des îles de l’archipel Alexandre. En-dessous de nous, c’est la Péninsule de Verre (Glass Peninsula) avec le Pic Randolph (1 170 m), juste devant. A gauche, c’est la Canal Seymour, un fjord qui découpe l’île de l’Amirauté. A droite, c’est le Passage Stephens qui conduit à Juneau.
En palier à 6 800 pieds au-dessus des sommets du sud de la péninsule où se trouve Juneau qui est à une trentaine de km au nord de notre position. L’approche sera visuelle … je suis un peu inquiet de la couverture nuageuse juste en-dessous.
En descente vers 2 000 pieds, on y va doucement vu la proximité du relief. Le double sommet du Twinn Summit Ridge (1 113 m) sur notre droite, très très proche !
Encore à 5 000 pieds, on aperçoit soudain, entre deux nuages, la ville de Juneau sur le bord est du très étroit Détroit de Gastineau. Juneau est bâtie sur la rive continentale de l’Alaska. De l’autre côté du détroit, c’est l’Île Douglas. Un pont, le Pont Juneau-Douglas, enjambe le détroit.
Finale courte pour la piste 26 en approche visuelle … avec beaucoup de nuages … Je n’ai un visuel sur la piste qu’à ce moment-là ! Comme le montre l’écran du GPS, aucune aide de navigation. Du coup, on arrive vraiment trop haut. Mais la piste est longue, je vais me poser en descendant à plus de 2 000 pieds/min !
Scenery : PAJN Juneau International Airport de Orbx
Nous sommes parqués à la porte 1 de l’aéroport international de Juneau après un vol d’un peu plus de cinquante minutes depuis Prince Rupert. Comme l’Alaska est en avance d’une heure sur la Colombie Britannique, il n’est que 18 h 20, à peu de choses près la même heure à laquelle on a quitté Prince Rupert. C’est la fin mai … mais, quand nous ouvrons la porte, c’est une très désagréable surprise … il ne fait que 4°C dehors … Brrrrrrr ! Ah les charmes de la fin du printemps en Alaska. Qu’est ce que ça doit être en hiver !
Notre Lear en cold and dark pour la nuit en porte 1. Nous rejoignons notre hôtel : le Westmark Baranhof.
Notre hôtel à Juneau
Notre hôtel : le Westmark Baranhof
Le Hall de réception de l’hôtel
La chambre (Ã deux oreillers!!!)
Et voilà pour ce quatorzième jour de voyage autour des Amériques.
Bons (cyber)vols à tou(te)s!
Philippe
ouaf ouaf ! bon toutou !!
Hors ligne
Bonjour à tou(te)s!
Voici la fin de cette cinquième partie de trois jours du récit, jour après jour, de notre voyage depuis Jersey. Après les continents africains et asiatiques, cette fois c'est autour des Amériques.
On part de Managua au Nicaragua, où on était arrivé la dernière fois.
... et, en trois jours de vol, on se rend aux Îles Aléoutiennes, via San Francisco et l'Alaska.
Aujourd'hui, on atteint le far west, ou serait-ce le far east des États-Unis, à quelques centaines de km de la Fédération de Russie (ooops, j'ai failli écrire l'URSS !!!!)
Bonne lecture.
Philippe
15ème journée: Mardi 31 Mai 2016
PAJN-PANC-PADQ-PADU-PASY-PADK-PACD
De Juneau à Cold Bay via Anchorage, Kodiak, Dutch Harbor, Shemya et Adak.
Voyage entrepris aux frais de l’énigmatique homme d’affaire à la cravate rouge ... à nouveau lui ! Après l’Afrique, après l’Asie et l’Océanie, cette fois c’est le continent américain qui l’intéresse. Les escales s’enchaînent sur des journées entières avec un stop-over d’une heure 30 à chaque étape et seulement trois étapes aujourd’hui. A chaque étape, notre client s’absente pour un discret rendez-vous express, puis ne revient des bureaux de l’aéroport que pour repartir aussitôt ... Voici le compte-rendu de la 15ème journée. Un long voyage vers l’ouest puis vers l’est mais par ces longues journées de début d’été dans ces latitudes, les journées de voyage sont longues et nous parcourons six étapes aujourd’hui. Nous atteignons les Aléoutiennes et Shemya, le point le plus à l’ouest des Etats-Unis … ou devrais-je dire le plus à l’est ?!
Mardi 31 Mai 2016
Etape 61: PAJN-PANC
Anchorage !
Drapeau de la ville d’Anchorage
PAJN-PANC. Flight route. Green, planned; Red, actual.
Mardi 31 Mai 2016, 4 h 30 du matin, à ces latitudes, fin mai, il fait déjà jour ! Nous sommes en porte 1 de l’aéroport de Juneau, prêts pour la première étape de la journée, la soixante-et-unième depuis Jersey. Notre destination est Anchorage, la plus grande ville de l’Alaska. A cette heure très matinale, il fait un bon 12°C. Ce vol sera une étape assez longue de 924 km en ligne droite. Le vol devrait durer de l’ordre d’une heure et demie.
Décollage de la piste 08 « with golf ».
Scenery : Orbx FTX PAJN FSX
Lever de soleil sur l’Alaska. Après le décollage, nous avons fait demi-tour. Nous passons les 8 000 pieds en montée vers 12 000 pieds sur un cap plein ouest. On aperçoit les eaux du Passage de Stephens.
Momentanément sur un cap au sud-ouest, nous passons les 17 000 pieds en montée vers le FL220. Juste en-dessous, les hauts sommets des Nun Mountains, puis les eaux du Détroit Glacé (le Icy Strait) et l’île toute ronde Pleasant Island. C’est une île inhabitée, on y trouve de nombreux ours.
On atteint notre altitude de croisière (le FL320 pour ce vol) à 100 km à l’ouest de Juneau. Nous sommes à la verticale de l’entrée du Fjord Sitakaday (le Sitakaday Narrows). Nous sommes maintenant sur une route orientée plein ouest.
Depuis le FL320, en longeant les eaux du vaste Golfe de l’Alaska, on survole les monts de la chaîne des Monts Saint-Elie ainsi baptisée par La Pérouse lors de son expédition de 1786. Une échancrure dans la côte attire le regard, c’est la fameuse baie de Lituya. Le 10 juillet 1958, un séisme frappe les montagnes bordant la baie et provoque un glissement de terrain sur le flanc ouest de l'une d'elles. Les masses rocheuses décrochées plongent alors dans la baie, créant une onde de choc qui donne naissance à une gigantesque vague de tsunami, l’une des plus hautes jamais enregistrée. Les traces du passage de l'eau seront observées jusqu'à une altitude de 525 mètres, faisant de ce tsunami l'un des plus hauts jamais observés. La vague a poursuivi son parcours et traversée la baie dans sa longueur en occasionnant le même type de dégâts tout le long du rivage mais jusqu'à une altitude inférieure, l'énergie du tsunami se dissipant au fur et à mesure de son avancée en raison de l'élargissement de la baie. La vague en mesurait plus, alors « que » 60 mètres de haut ! Deux témoins oculaires, des pécheurs : un père et son fils, ont parcouru le tsunami sur leur bateau emporté par la vague à sa cime.
On longe la côte du Pacifique, derrière nous, on laisse le Grand Plateau Glacier qui surplombe de près de 700 mètres la côte et s’étend en une vaste langue parallèle à la côte sur près de 100 km.
On approche de la Baie Controller de l’autre côté de l’étroite Île Kayak qui pointe vers le sud droit dans le Golfe de l’Alaska.
Nous avons commencé notre descente, nous passons le FL210 en descente vers 10 000 pieds toujours sur un cap plein ouest. Nous sommes à la verticale de la Baie du Prince William, encore appelée Baie de Valdez, le grand port pétrolier de l’Alaska. Droit devant nous, on aperçoit la Péninsule de Kenai, Anchorage est de l’autre côté.
Nous passons 14 000 pieds sur un cap plein ouest. Nous sommes à la verticale d’un lac glaciaire dont on devine l’extrémité ouest au premier plan, le Lac Portage. La rivière Portage en sort et va se rejoindre le fleuve Placer pour déboucher dans un fjord, le Turnagain Arm, qui rejoint le Golfe de Cook, à l’arrière-plan, au niveau d’Anchorage.
Nous passons 4 000 pieds en descente vers 1 600 pieds sur un cap plein nord. Nous survolons le Golfe de Cook (le Cook Inlet) qui s’étend d’est en ouest, d’Anchorage à l’Océan Pacifique, sur près de 300 km. Nous allons bientôt virer sur la droite pour prendre le LOC de la piste 06R dont le seuil est à une trentaine de km de notre position.
En finale longue, nous survolons l’ïle du feu (Fire Island) qui a connu de nombreuses appellatiosn successives depuis sa découverte par James Cook en 1778 qui l’appela Currant Island. Puis, en 1794 George Vancouver la rebaptise Turnagain Island, du nom du fjord qui aboutit face à sa pointe sud et qu’il vient d’explorer. En 1847, l’Alaska Russe porte sur ses cartes : ïle Mushukli (une déformation de son nom indien : Île Nutukli). Enfin, à partir de 1895, les cartes américaines portent Fire Island. On aperçoit les pistes de la Base Aérienne de l’USAF qui est abandonnée depuis 2004.
Finale pour la piste 06R avec un beau lever de soleil. A l’arrière-plan, on aperçoit les hauteurs des Chugach Mountains qui surplombent Anchorage.
Parqué en porte Bravo-1 à l’aéroport international d’Anchorage – Ted Stevens après un vol de près d’une heure et demie depuis Juneau, la capitale de l’Etat. Il est six heures un quart du matin et, bien qu’on soit en Alaska, il fait un agréable petit 9°C … on est fin mai ! Notre client va s’absenter pour son rendez-vous. On repart bientôt pour un vol plein ouest vers l’extrémité des Aléoutiennes.[URL=http://www.casimages.com
Mardi 31 Mai 2016
Etape 62: PANC-PADQ
Kodiak !
PANC-PADQ. Flight route. Green, planned; Red, actual.
Mardi 31 Mai 2016, 7 h 45 en porte B1 de l’aéroport d’Anchorage, nous sommes prêts pour la deuxième étape de ce jour qui nous conduira à Kodiak sur l’île du même nom. C’est une étape de 407 km en ligne droite sur un cap plein ouest. Le vol devrait durer bien moins d’une heure.
Décollage de la piste 06L « with mike », avec un 747 en attente pour décoller juste derrière nous. A cette heure matinale, on en aperçoit pas moins de cinq parqués. Anchorage est toujours une escale importante pour les gros-porteurs de fret entre l’Asie et la Côte Est des Etats-Unis.
Nous passons 7 500 pieds en montée vers 12 000 pieds au-dessus d’Anchorage. Vue sur le Fjord Knik (Knik Arm) et les pistes de la Base Aérienne Elmendorf (PAED).
Nous passons 12 000 pieds en montée vers le FL200 sur un cap sud-ouest, au-dessus du Golfe de Cook. On aperçoit sur notre droite, à l’arrière-plan, le vaste estuaire du fleuve Susitna.
Nous atteignons notre altitude de croisière (le FL280) à 90 km au sud d’Anchorage et treize minutes après le décollage.
Au-dessus de la Péninsule Kenai au FL280 sur une route orientée plein sud. On laisse derrière le Lac Skilak. C’est une destination très recherche pour la pêche du saumon.
Nous suivons la chaîne côtière le long de la Péninsule Kenai. La rivière Sheep coule vers la Baie de Kachemak dont on aperçoit sur notre gauche l’extrémité nord.
Vue depuis le FL280 de la ville d’Homer et de son aéroport (PAHO), située au débouché de la Baie de Kachemak sur le Golfe de Cook.
Nous avons commencé notre descente, nous passons 12 000 pieds en descente vers 10 000 pieds sur un cap plein sud. Sur notre droite, l’ïle Kodiak et, plus particulièrement, sa Péninsule de Tonki Cape à la côte très découpée.
En finale longue pour la piste 25 en approche ILS au-dessus des eaux de la Baie des Marmottes. On survole l’extrémité ouest de Long Island, reconnaissable à ses canaux naturels.
Courte finale pour la piste 25 …
Parqué au parking 40 de l’aéroport de Kodiak – Benny Benson après un vol de 45 minutes depuis Anchorage. John Ben "Benny" Benson est celui qui a conçu et dessiné le drapeau de l’Alaska. D’après ses propres mots, le bleu symbolise le ciel de l’Alaska ainsi que le myosotis, une fleur très fréquente en Alaska. L’Etoile Polaire symbolise le fait que l’Alaska est l’Etat le plus septentrional des Etats-Unis et le Charriot de la Grande Ourse pour symboliser l’animal le plus fréquent de l’Alaska, l’ours.
Mardi 31 Mai 2016
Etape 63: PADQ-PADU
Vers Dutch Harbor
PADQ-PADU. Flight route. Green, planned; Red, actual.
Mardi 31 Mai 2016, 10 h 15, au parking 40 de l’aéroport de Kodiak. Nous sommes prêts pour la troisième étape de la journée en direction de Dutch Harbor sur l’Île Unalaska des Aléoutiennes. C’était, du temps de la possession russe de l’Alaska un port important. De notre position, on a une vue directe sur la montagne qui domine le panorma de la ville de Kodiak, la Barometer Mountain et ses presque 600 mètres. L’étape qui nous attend est longue, près de 983 km en ligne droite … soit une nouvelle fois bien plus d’une heure.
Décollage de la piste 29 « with whiskey ».
Ce départ par la piste 29 nous fait passer tout près des montagnes du nord de l’Île Kodiak. Sur notre droite alors que nous sommes toujours en montée dans l’axe de la piste, le sommet de la bien nommée Pyramid Mountain (608 m).
Vue du port de Kodiak depuis 13 000 pieds et de la large baie de Sain Paul Harbor … une appellation qui vient des Russes. Kodiak était la capitale de l’Alaska Russe.
Nous atteignons notre altitude de croisière (le FL340 pour ce vol) à 110 km à l’ouest de Kodiak, quinze minutes après avoir décollé. Devant nous, on aperçoit les sommets enneigés de la Presqu’île d’Alaska.
Nous survolons, au FL340 et sur un cap plein ouest, le nord de la Péninsule d’Alaska. Nous sommes à la verticale d’une grande vallée orientée est-ouest, la Vallée des Dix Mille Fumées. Elle tire son nom de son exploration par Robert Griggs en 1916. La vallée était alors recouverte des débris pyroclastiques d’une éruption qui avait duré quatre ans. Des milliers de jets de vapeur, formés à partir des dépôts glaciaires recouverts de ces dépôts encore chauds, s’échappaient encore du sol sur des dizaines de km … On aperçoit à l’extrémité occidentale du vaste champ glaciaire qu’on survole le haut Mont Mageik (2 165 m), un stratovolcan endormi dont la dernière éruption date de 500 avant J-C. A l’arrière-plan, on aperçoit le vaste Lac Bécharof (environ 1 200 km2). Son nom lui vient du navigateur russe Dimitry Becharof, originaire de Kodiak, qui a exploré l'Alaska en 1788 et 1791.
Vue depuis le FL340 de l’aéroport King Salmon (PAKN) situé le long du fleuve Naknek.
Une quarantaine de minutes plus tard, nous approchons de la pointe occidentale de la Péninsule d’Alaska et, donc, du continent américain à cet endroit. On aperçoit, devant nous sur notre gauche, le sommet enneigé du Frosty Peak, le bien nommé, mais qui n’a que 1 017 mètres d’altitude cependant. Sur notre gauche, une baie qui fait une vaste échancrure dans la côte, c’est la bien nommée Cold Bay. De l’autre côté de la Baie Béchivin qui finit la Pénincule, on voit l’île d’Unimak avec ses trois stratovolcans : d’abord le « petit » Isanotski (2 471 m), un volcan éteint, puis le magnifique et très symétrique Shishaldin (2 723 m), un volcan actif. Enfin, plus loin, le Pogromni (1 752 m), plus une caldeira qu’un véritable cône volcanique. Tous ces noms sonnent fortement russe !
Deux minutes plus tard, nous survolons Cold Bay et son aéroport, où nous reviendrons en fin de journée pour passer la nuit.
Nous avons commencé notre descente, nous passons le FL320 en descente vers le FL240. Nous passons tout près du stratovolcan Shishaldin.
Une demi-heure plus tard, nous sommes à 3 300 pieds dans le circuit d’approche de la piste 12. Nous survolons les eaux de la Mer de Béring.
En finale longue pour une approche visuelle de la piste 12. On rase des montagnes qui surplombent les eaux de la Broad Bay où se trouve Dutch Harbor.
Finale courte en approche visuelle et assez rasante de la piste 12.
Parqué au parking 29 de l’aéroport de Dutch Harbor – Tom Madsen après un vol de plus d’une heure et demi depuis Kodiak. Il est midi passé, le temps de manger un petit en-cas en attendant notre client qui va se rendre à son rendez-vous. Nous sommes fin mai et il fait, à midi, un bon 11°C. Cet aéroport est assez curieux car l’une des extrémités de la piste donne directement sur le tarmac.
Mardi 31 Mai 2015
Etape 64: PADU-PASY
Vers Shemya
PADU-PASY. Flight route. Green, planned; Red, actual.
Mardi 31 Mai, il est 13 h 30 à l’aéroport de Dutch Harbor - Unalaska. Nous allons effectuer notre quatrième vol de la journée à destination de l’Eareckson Air Station sur l’Île de Shemya. La Station Aérienne est officiellement désaffectée depuis 1994 mais elle est toujours occupée par du personnel de l’USAF. Elle dépend de la Base Aérienne d’Elmendorf à Anchorage, à quelques 2 000 km de là . C’est une très longue étape de 1289 km en ligne droite! Ce vol durera sans doute pas loin de deux heures.
Décollage de la piste 12. On aperçoit les maisons de la ville d’Unalaska à gauche ainsi que, à droite, les installations du port de Dutch Harbor.
Nous passons le FL190 en montée vers le FL220 sur un cap au sud-ouest. Nous survolons la Mer de Béring, avec, derrière nous, la Baie Makoushine et l’extrémité occidentale de la Péninsule Makoushine de l’Île Unlaska.
Au FL250 en montée vers le FL340, nous longeons la Péninsule de Konets, la pointe extrême-occidentale de l’ïle Unalaska. On distingue la pointe orientale de l’Île Umnak.
Nous atteignons notre altitude de croisière (le FL400 pour ce vol) à 160 km à l’ouest de Dutch Harbor, seize minutes après le décollage.
Nous croisons un trafic qui passe en sens inverse à 6 000 pieds en-dessous. C’est un Boeing 767-300 des Delta Air Lines, le vol 166 en provenance de Narita et à destination de Seattle.
Vue depuis le FL400 de l’Île d’Adak et de son aéroport (PADK) où nous allons faire escale dans quelques heures sur notre chemin de retour de Shemya vers Cold Bay.
Au FL400 sur une route orientée maintenant plein ouest, on atteint l’Île Semisopochnoï et, plus loin, on aperçoit l’Île Amchitka. Nous passons l’antiméridien, nous sommes à la fois par 180° de longitude ouest et 180° de longitude est…
Nous avons bien entamé notre descente et nous sommes à 1 700 pieds dans le circuit d’approche de la piste 28. On distingue trois îles sur l’horizon. De gauche à droite, l’île montagneuse d’Agattu, puis l’île toute plate de Shemya aux eaux turquoises, notre destination, et, enfin, plus à l’ouest, l’île d’Attu. Cette dernière île est la plus occidentale et la dernière des îles Aléoutiennes. Au-delà c’est la mer de Béring et, 700 km plus loin, c’est le Kamchatka et la Russie !
En finale pour la piste 28 à Shemya, avec un petit problème de vectorisation de la côte qui place la piste en partie sur la mer !
Scenery: Freeware PASY - Erickson AS, Shemya Island, AK (USA) de Bill Bridges (2013) chez avsim.
Au poste 3 de l’aéroport d’Eareckson – Shemya après un vol de près de deux heures depuis Dutch Harbor. Comme nous sommes plus à l’ouest d’Unalaska, il n’est que deux heures et demi de l’après-midi. Nous sommes fin mai et, malgré la latitude et la proximité de la Mer de Béring, il fait un bon 10°C ! Shemya est l’île habitée la plus à l’ouest des Etats-Unis, et, vue la proximité de l’antiméridien, c’est en même temps le point habité le plus à l’est des Etats-Unis !
Mardi 31 Mai 2015
Etape 65: PASY-PADK
Vers Adak
PASY-PADK. Flight route. Green, planned; Red, actual.
Mardi 31 Mai, il est 16 h de l’après-midi à l’aéroport de Shemya, Eareckson Air Station, nous allons effectuer notre cinquième et avant-dernier vol de la journée, le soixante-cinquième de notre périple depuis Jersey. Nous repartons vers l’est et le continent américain. Notre destination est Adak, que nous avons survolé à l’aller. C’est une étape de 635 km en ligne droite! Ce vol devait durer environ une heure.
Scenery: Freeware PASY - Erickson AS, Shemya Island, AK (USA) de Bill Bridges (2013) chez avsim.
Décollage de la piste 28 … avec des « peiits » problèmes d’accord de textures entre le freeware et la scène par défaut d’OrbX ...
Nous atteignons notre altitude de croisière (le FL250 pour ce court vol) à un peu plus de 100 km à l’est de Shemya, non loin de l’île de Buldir, treize minutes seulement après le décollage. Nous suivons un cap plein est.
Au FL250, toujours sur un cap plein est, nous approchons du groupe des îles Aléoutiennes où se trouve l’île d’Adak. Nous repassons l’antiméridien et, de nouveau, nous traversons les longitudes ouest.
Nous avons commence notre descente vers notre destination. Nous passons le FL180 en descente vers 11 000 pieds. Nous survolons l’Île de Tanaga avec, sur notre gauche, le pic enneigé du Tanaxagiigamax (1 340 m).
En palier à 11 000 pieds, nous rejoignons le circuit d’approche de la piste à Adak. Sur notre droite, l’île toute plate de Kanaga avec à son extrémité orientale, le volcan Kanaga. C’est un volcan actif, sa dernière éruption date de 2012.
En finale longue pour la piste 23 en approche visuelle au-dessus des eaux de la Baie Kuluk.
Finale courte en approche visuelle. Nous sommes pas mal trop à gauche de l’axe, on va régler ça ! Sur l’horizon, on voit la curieuse table rocheuse du Mont Reed (490 m).
Au parking 2 de l’aéroport d’Adak après un vol d’un peu plus d’une heure depuis Shemya. Il est cinq heures et demi de l’après-midi et nous sommes en escale dans l’aéroport civil le plus à l’ouest des Etats-Unis avec une longitude de près de 177° Ouest. Le recensement de 2016 indique que la population de l’île est de 326 habitants !
Mardi 31 Mai 2015
Etape 66: PADK-PACD
Cold Bay !
PADK-PACD. Flight route. Green, planned; Red, actual.
Mardi 31 Mai, il est 18 h 50 à l’aéroport d’Adak. Nous allons effectuer notre sixième et dernier vol de la journée. Nous rejoignons Cold Bay. Sur notre droite, deux appareils militaires. Un C-130 Hercules de l’AFRC (Air Force Reserve Command) et, partiellement caché par l’Hercules, un P-3 Orion de l’US Navy chargé de l’ASW (anti submarine warfare). Cette dernière étape du jour est plutôt longue, 991 km en ligne droite! Ce vol durera sans doute bien plus d’une heure.
Scenery : freeware FSX Adak Airport Alaska Scenery de Frits Beyer et Jacques Botha, chez flyawaysimulation
Nous passons 12 000 pieds en montée vers le FL190 sur un cap nord-est. Nous approchons de l’Île Grande Sitkin qui, avec l’Île Adak, fait partie de l’archipel des îles Andreanof dans les Aléoutiennes.
Seize minutes après le décollage, on atteint notre altitude de croisière (le FL330 pour ce vol) à 140 km à l’est d’Adak.
Nous survolons au FL330 l’Île Unmak, l’une des îles Fox (un archipel des Al&outiennes). Cette île est habitée par une vingtaine de personnes. On distingue aussi très bien la caldeira Okmok, un volcan actif d’environ 1 050 mètres de hauteur.
On survole depuis le FL330 l’Île d’Unalaska. On aperçoit, entre les nuages, la ville et l’aéroport de Dutch Harbor, où nous avions fait escale ce matin.
Nous avons commencé notre descente, nous passons 14 500 pieds en descente vers 11 000 pieds sur une route orientée plein nord. Derrière nous, l’Île d’Unimak, la plus orientale des Aléoutiennes. A l’horizon, on aperçoit les monts enneigés de la Péninsule d’Alaska.
En finale longue pour la piste 14 au-dessus des eaux du lagon Izembek avec, au loin sur l’horizon, le Frosty Peak qui domine le panorama de Cold Bay.
Finale courte pour la piste 14 en approche ILS.
En ces 6 étapes, grâce à l’exceptionnelle longueur des journées à ces latitudes fin mai, nous avons parcouru un total de 5 800 km ! Nous sommes parqués au parking 1 de l’aéroport de Cold Bay après un vol d’un peu plus d’une heure vingt minutes depuis Adak. Il est 20 h30 passés, et il fait encore jour car nous entrons dans les jours les plus longs de l’hémisphère nord. Mais la température, bien que nous soyons presqu’en juin, est de 4°C seulement. On va rejoindre notre motel pour la nuit.
Notre Lear en cold and dark pour la nuit au parking 1 de l’aéroport de Cold Bay, Alaska. Nous rejoignons notre motel : le Bearfoot Inn (tout un programme !).
Notre hôtel à Cold Bay
Notre hôtel : le Bearfoot Inn
Et voilà pour ce quinzième jour de voyage autour des Amériques.
Bons (cyber)vols à tou(te)s!
Philippe
ouaf ouaf ! bon toutou !!
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On avance, on avance, c'est une évidence, on avance...
Pilote virtuel FSX/Air Hauler - Condor Soaring.
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pour toi voyage veut dire quelque chose ,bravo ,je suis bluffé.
olivier
Optimiste et pessimiste sont également nécessaires à la société, l'optimiste invente l'avion, le pessimiste invente le parachute.
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pour toi voyage veut dire quelque chose ,bravo ,je suis bluffé.
olivier
Optimiste et pessimiste sont également nécessaires à la société, l'optimiste invente l'avion, le pessimiste invente le parachute.
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Cher Loïc, voui voui, on avance on avance !!!! mais l'"curie se profile déjà sur l'horizon ...
Cher olivier1958 ( tiens? comme poi: 1958 !!!!!! les meilleurs hein? ),
merci pour ta bien gentille remarque ... ouaip, j'aime voyager loin et voir des "choses" !
A+ pour la suite du trip Saga America ... Après les trips Saga Africa et Saga Asia-Oceania, les voyages forment la jeunesse" héhé
Philippe
ouaf ouaf ! bon toutou !!
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