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Ryanair souhaite placer une offre de reprise de la flotte d’Alitalia
Source: 31 août 2017, par Oliver Clark, FlightDashboard, Londres
Selon dirigeant, Michael O’Leaary, Ryanair a la ferme intention de reprendre tous les avions à réaction de la flotte actuelle d’Alitalia.
Lors d’un point-presse aujourd’hui à Londres, O’Leary a clairement fait savoir qu’il souhaitait faire une proposition ferme pour le rachat des quelques 90 avions à réaction d’Alitalia. La compagnie italienne, déclarée en faillite, va entrer dans sa seconde phase de vente forcée dans la première semaine d’octobre : tous les avions de sa flotte seront alors mis en vente aux enchères.
« Nous sommes très intéressés par les avions moyen-courriers mais aussi, et surtout, par les long-courriers de cette flotte – déclare M. O’Leary – L’un des aspects les plus alléchant de cette occasion unique est sans aucun doute les avions long-courrier que nous pourrions alors acquérir. L’ajout de ces long-courriers à notre flotte Ryanair ouvrirait une branche d’activité pour laquelle nous prévoyons une très forte croissance dans les années qui viennent ».
Il a aussi indiqué que si, jusqu’à présent, Ryanair n’avait que des Boeing dans sa flotte, cela n’était pas du tout un problème d’y joindre des Airbus. D’autant que dans un tel achat, l’avion ne venait pas seul, mais que l’achat comprenait aussi les pilotes et le personnel au sol d’Alitalia. « Dans les années précédentes, nous avons fait trois fois déjà une offre de rachat d’Aer Lingus (sans succès) et ils n’ont que des Airbus ! Quand vous faites une offre d’achat d’une compagnie aérienne, vous reprenez non seulement les avions mais aussi les pilotes et le personnel technique associés à ces avions ».
O'Leary a précisé: "Ryanair n’a pas aujourd’hui des avions long-courrier de la capacité de ceux d’Alitalia, et nous n’avons pas de livraisons prévues pour des avions moyen-courrier comme les Airbus monocouloirs d’Alitalia. Ni cette année, ni l’année prochaine, ni l’année suivante. C’est tout l’intérêt pour nous de racheter la flotte d’Alitalia, qui nous apporterait d’un coup, tous ces avions qui nous sont nécessaires. »
Ryanair n’inclut pas dans son offre les turbopropulseurs ATR actuellement dans la flotte d’Alitalia (26 ATR 42/72 dans la filiale Alitalia Express. O’Leary a bien précisé qu’il n’avait aucun intérêt dans ce genre d’avion. Ensuite, O’Leary a insisté sur le fait que cette acquisition était « compliquée » parce que de nombreux avions de la flotte d’Alitalia n’appartiennent pas à la compagnie mais sont loués. « La plupart des avions sont loués – dit-il- mais nous avons insistés auprès de l’administrateur judiciaire pour renégocier à nos termes les conditions de la location de tous ces avions ».
Flight Fleets Analyzer enregistre, fin août 2017, 103 avions dans la flotte d’Alitalia contre 398 dans celle de Ryanair (397 737-800 et 1 737-700). Sur ces 103 avions, on dénombre 72 Airbus de la famille des A320 (22 A319, 38 A320 et 12 A321), 14 long-courriers A330 et 12 Boeing 777 (11 777-200 et 1 777-300ER) avec, en plus, 4 ATR72-500. Seulement 8 de ces 103 avions appartiennent en propre à Alitalia : sept A320 et un 777-200. On dénombre aussi 20 Embraer E170/190 dans la flotte de la filiale Alitalia Cityline et 26 ATR 42/72 dans celle de la filiale Alitalia Express. L’offre de rachat de Ryanair ne porte que sur la flotte d’Alitalia.
O’Leary précise dans son point-presse que si Ryanair rachète ces avions, ils continueront de voler aux couleurs d’Alitalia, qui est une « grande marque commerciale ». Cependant, O’Leary, dans son exposé, a déclaré que le succès de cette offre de reprise lui apparaissait comme assez faible dans la mesure où Ryanair possède déjà 35% du marché de l’aviation civile en Italie et que dans le cas de cette acquisition ses parts atteindraient plus de 55% du marché italien. L’acquisition pourrait de ce fait être bloquée par l’Union Européenne. Même dans ce cas, Ryanair pourrait tirer ses marrons du feu car l’arrêt des opérations d’Alitalia va libérer des créneaux dans tous les aéroports italiens, et Ryanair escompte bien en récupérer une bonne partie. Comme le dit O’Leary : « qui que ce soit qui rachète Alitalia, il y aura des règles de concurrence à respecter ».
Alitalia a été déclarée en faillite pour insolvabilité le 2 mai 2017 après trente ans de perte. Les acquéreurs intéressés ont jusqu’au 15 septembre 2017 pour se manifester et faire une offre de reprise. Après examen des différentes offres par l’administrateur judiciaire, les compagnies retenues auront jusqu’au 2 octobre prochain pour finaliser une offre ferme de rachat.
Dernière modification par philouplaine (05-09-2017 13:28:56)
ouaf ouaf ! bon toutou !!
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C'est une offre pas dit qu'elle soit la meilleur des offres !
de toute manière il a un pieds sur les destinations avec sa flotte pour en récupérer .
comme VOLOTEA filiale de Vueling . siège Barcelona HUB Venezia
wait & see !
Dernière modification par NEPTUNE6P2V7 (05-09-2017 17:35:56)
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Un vol long courrier sur RyanAIR ... je croyais la torture illégale ?
Plutôt y aller en pédalo !!!
Dernière modification par FlyingVomito (05-09-2017 18:48:23)
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Un vol long courrier sur RyanAIR ... je croyais la torture illégale ?
Plutôt y aller en pédalo !!!
Je suis d'accord avec toi ryanair est une compagnie à bas coût la pire de toute de celle que j'ai empruntée
Je préfère 10 fois transavia ou easyjet
Amicalement GĂ©rard
"Les pilotes se moquent de marcher. Ce qui les motive, c’est de pouvoir voler #Neil Armstrong"
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