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Formidable !, on n'arrête pas le progrès !, le touriste est maintenant directement conduit sur son lieu de baignade sans avoir à effectuer les formalités aéroportuaires.
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mikayenka a écrit :J’ai plus l’impression qu’on veut trop économiser les freins et le carburant! A force de vouloir trop économiser on fini par tout perdre!
Vaut mieux mettre le paquet au freinage maximal et volet 40° avec inverseur de poussé au Max que de chercher à trop économiser. Tampis pour le bruit, la consommation et les freins. En tout cas sur ce genre de terrain.
On peut noter qu’il y a plusieurs sorties de piste de 737 dans des conditions similaires. Piste contaminé par l’eau de pluie en Jamaïque, au Guyana aussi il me semble.
Sincèrement et d’expérience ce n’est vraiment pas un pb d’économie.
Le pb est de calculer sa distance d’atterrissage avec les conditions connues et réelles, encore faut-il les connaitre et qu’elles correspondent aux conditions de la documentation.
Se poser à la distance requise ( 300/600 m de la zone de toucher) et d’utiliser correctement.les moyens de freinage correctement.
Et à ce niveau, la technologie laisse encore tomber le pilote, si on lui a très grandement facilité la tâche en terme de navigation et de gestion de vol, on pourrait faire beaucoup mieux et développer des aides à la décision et au pilotage réellement efficaces .
Mon vieux professeur Klopfstein avait des tas d'idée en ce sens qui doivent encore exister dans ses cartons, il est vrai que son caractère de cochon ne facilitait pas les échanges avec sa hiérarchie, en particulier avec les pilotes de ligne pour qui il n'avait pas grande estime.
Quand je vois les quelques vidéos récentes d'arrivée ou de départ dans des espaces aériens un peu chargé et le bordel que c'est sur la fréquence, je me dis que rien n'a évolué depuis les 20 ans que j'ai quitté ce job.
Enfin quand on voit ce qu'on arrive à faire avec des drones, même de supermarché, on est en droit de se dire que la techno en matière d'aviation civile est à la bourre, mais évidemment le sujet est très délicat, on ne procède pas facilement à un saut de paradigme, et c'est normal, cela impose une évolution lente et un certain conservatisme pour ne pas dire un conservatisme certain.
a+ !
"On n'est pas des ... quand mĂŞme !" Serge Papagalli,
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Pour ce qui est des distances d’atterrissage, cela fait seulement une petite dizaine d’année que tout le monde s’est relativement accordé pour standardiser et codifier les qualités de freinage selon la contamination de la piste.
Entre les constructeurs qui utilisent des coefficients ou une simple estimation (mesurée par quoi ?) les gestionnaires d’aéroport qui publient des coeff avec des moyens differents et pas comparables, et des Cies qui n’expliquent pas ou mal les documentations, cela n’est pas simple...
L'expérience, c'est le nom que chacun donne à ses erreurs. Oscar Wilde
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Pas dit que c'était simple. C'est bien pour cela qu'il faut apporter aide à la décision aux pilotes
Les pilotes ne sont pas des ordinateurs, leurs performances ne sont pas constantes d'un jour à l'autre et selon le moment de la journée, si maman lui a cassé les bonbons la veille, si le gosse à la rougeole, mangé une cochonnerie à peine avariée et sa décision peut facilement être perturbée par sa psychologie même. Un peu haut un peu vite, fatigué après un bien trop long vol, une piste un peu plus glissante que se qu'on pouvait penser, et voilà que la belle mécanique qui s'enraye, la décision peut être tardive ou ne point se faire.
"On n'est pas des ... quand mĂŞme !" Serge Papagalli,
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Les pilotes ne sont pas des ordinateurs, leurs performances ne sont pas constantes d'un jour Ă l'autre.
Je me souviens avoir lu l'histoire d'une sortie de bout de piste parce que le captain, fatigué et perturbé, avait laissé les manettes juste au-dessus de l'idle detent, ce qui avait empêché la sortie des spoilers et l'activation de l'autobrake. Quand il s'en est aperçu il était déja trop tard!
Dernière modification par solo1984 (29-09-2018 17:17:58)
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Bee Gee a Ă©crit :Les pilotes ne sont pas des ordinateurs, leurs performances ne sont pas constantes d'un jour Ă l'autre.
Je me souviens avoir lu l'histoire d'une sortie de bout de piste parce que le captain, fatigué et perturbé, avait laissé les manettes juste au-dessus de l'idle detent, ce qui avait empêché la sortie des spoilers et l'activation de l'autobrake. Quand il s'en est aperçu il était déja trop tard!
Il n'avait pas de copilote ??
L'expérience, c'est le nom que chacun donne à ses erreurs. Oscar Wilde
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Il n'avait pas de copilote ??
HĂ©, Brice, c'est lui que tu dois engueuler! Pas moi
Si, bien sûr, je crois qu'il y avait pas mal de facteurs croisés, comme la météo, une grande fatigue de l'équipage.... Je me souviens plus en détail. Ils arrivaient un peu vite et un peu haut, , et je crois bien me souvenir (pardon pour l'imprécision) qu'il était bien en Idle au toucher, puis qu'il a imperceptiblement avance les manettes juste après, annulant l'autobrake et rentrant les spoilers, comme une hésitation à remettre les gaz. Enfin, ça s'est terminé dans le décor
Dernière modification par solo1984 (29-09-2018 20:56:17)
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Je n’engueule personne et engueler ou critiquer ne fait pas avancer la sécurité des vols...;)
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