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Pas toujours facile de prendre la bonne décision:
http://www.youtube.com/watch?v=w8yx5T2Oejc&eurl=http%3A%2F%2Fwww.crash-aerien.com%2Fforum%2F43-vt11222.html%3Fpostdays%3D0%26postorder%3Dasc%26start%3D630&feature=player_embedded
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Sur cette vidéo, on rend compte que beaucoup d'avions touchent presque à la moitié de la piste. Au 3/4, c'est certainement trop tard. La limite est ténue.
http://www.youtube.com/watch?v=mMqMhW4q2TQ&feature=related
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ouf, encore un que l'on ira pas rechercher sous l'eau ...
ASUS Prime X299-A ATX S. 2066 -GIGABYTE Aorus GeForce GTX 1080TI - 11 Go INTEL i7-7800X 3.5 GHz 6-Core - Coolmaster liquid ML360 - 64 Go Kingston FURY Beast RGB 16 Go DDR4 3200 MHz CL16 - 1 SAMSUNG SSD 960 EVO M.2 500 Go- 1 SSD SAMSUNG 850 Evo 500 Go - DD 3.5" SEAGATE IronWolf 4 To - Alim EVGA 850W 80 Gold – Win 10 64 bits – écran THOMSON 28" MSFS2020
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[Zangdaarr: sans l'attaque, le message passe mieux.]
Oui evidement la remise de gaz s'imposait... vous etes sur que vous l'auriez faite vous ??
Si y'a une chose que j'ai appris en 13 ans d'aviation c'est que rien n'est jamais tout blanc et rien n'est jamais tout noir et une decision est parfois terriblement dure Ă prendre..
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Bonjour,
Moi je le fais souvent ...
ça permet de nettoyer les pneus .. à Maupiti sur IVAO ... Heu à Bora-bora aussi cela m'arrive ...
C-Mère :MSI MPG Z490 Gaming Edge Wifi LGA 120.0 Mem : DDR4 32 Go.
C-graph : MSI 1080 8 GO WaterCooling : MSI CoreLiquid 360R
Proc i7 10700K 4, 5Ghz
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Hello,
Et comme dit le proverbe : il vaut mieux passer pour un c** d'avoir fait une remise de gaz que de ne pas en avoir fait
Ah ça 100% ok, le c**, sans vouloir polémiquer c'est celui qui finit à la baille...
Il ne faut surtout pas mettre les cons en orbite car on ne verrait plus les Ă©toiles
Amicalement GĂ©rard
I9 9900K RAM 32go CG RTX 2080 TI 11 Go. 2 X SSD M2 1To + 2X1To SSD STOCKAGE. W10 Hotas Warthog. MSFS DVD
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Comme dit ChrisATR quand on est au manette ce n'est pas si évident ... c'est même loin d'être évident... le phénomène bien connu est ce qu'on appelle dans notre jargon "viscosité mentale" et nul n'y échappe un jour ou l'autre... et on y a tous eu droit, avec l'expérience on est un peu plus blindé face à ce phénomène mais on n'est jamais sûr d'y échapper..
On peut rapprocher dans une certaine mesure ce fait Ă celui de Toronto...
"On n'est pas des ... quand mĂŞme !" Serge Papagalli,
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Comme dit ChrisATR quand on est au manette ce n'est pas si évident ... c'est même loin d'être évident... le phénomène bien connu est ce qu'on appelle dans notre jargon "viscosité mentale" et nul n'y échappe un jour ou l'autre... et on y a tous eu droit, avec l'expérience on est un peu plus blindé face à ce phénomène mais on n'est jamais sûr d'y échapper..
On peut rapprocher dans une certaine mesure ce fait Ă celui de Toronto...
Parce que c'est vrai que vu comme cela, ça crevait aux yeux qu'il ne restait que dalle de la piste.
Mais par contre j'ai l'impression qu'il a quand même eut pas mal de temps pour prendre une décision.
Mais bon c'est fait, c'est fait ..
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Je connais bien des pilotes capables de partir par temps d'orage.
Sinon c'est vrai qu'IRL, la limite entre la décision de remettre les gaz et celle de se poser est très floue. La règle absolue et partagée par tous est qu'en cas de surprise à l'atterrissage tu remets les gaz, mais dans le cas ou tu arrondis juste un tout petit peu haut, ou tu sens que tu vas toucher dur mais tu es encore dans ton élément, y'a pas forcément d'alertes...
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Comme dit ChrisATR quand on est au manette ce n'est pas si évident ... c'est même loin d'être évident... le phénomène bien connu est ce qu'on appelle dans notre jargon "viscosité mentale" et nul n'y échappe un jour ou l'autre... et on y a tous eu droit, avec l'expérience on est un peu plus blindé face à ce phénomène mais on n'est jamais sûr d'y échapper..
On peut rapprocher dans une certaine mesure ce fait Ă celui de Toronto...
J'aime bien le terme "viscosité mentale". C'est vraiment l'image que je me fait de ce qui a peu se passer dans la tête du pilote. As tu déjà rencontrer cette situation d'un avion qui refuse le sol assez longtemps pour être obligé de procéder à une RDG?
Effectivement, autant la décision d'une RDG me parait plus facile à prendre à la hauteur de décision, autant ce choix parait plus difficile après le "On continu".
Tes lumières sont toujours bienvenues.
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Bonjour Ă tous,
C'est vrai que l'on ne peut imaginer ce qu'il y a dans la tête d'un pilote lors de ce moment de prise de décision pour une RDG....
Personnellement, j'ai déjà connu cette "viscosité mentale" qui m'a empêchée, ce court instant, de prendre la bonne décision!...
Heureusement, cela c'est bien terminé... Mais, j'ai tout de même effacé 1700 m de piste avec un Rally!... (Je me suis arrêté à moins de trois mètres de la fin de piste...).
Aujourd'hui, près de 15 ans après, je suis content d'avoir eu cette expérience lors de mon premier vol solo.
Plutôt que de me taire sur cette funeste connerie, je l'ai aussitôt largement diffusée, car je pense que cela peut servir d'exemple pour des personnes qui n'ont pas encore été confronté à cela.
Dernière modification par Ptipilot (02-06-2009 07:12:39)
A+
Alain
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Mon premier vol en... C172.
Suis arrivé un peu trop haut trop vite en 22 à Rouen. Après avoir effacé 1000m de piste à 3m du sol et dépassé la seconde bretelle, j'ai eu peur de ne pas y arriver et remis les gaz. Mon instructeur m'a dit que j'avais pris une bonne décision... bien que techniquement il restait largement la place de se poser. J'ai préféré recommencer avec 1 cran de volets en plus. C'est une décision beaucoup plus difficile à prendre avec un passager non brieffé. Ca peut déclencher des réactions incontrôlables. D'où l'importance de ne pas embarquer n'importe comment.
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Suis arrivé un peu trop haut trop vite en 22 à Rouen.
Ha !... Alors, ce n'Ă©tait peut ĂŞtre pas de ma faute ?.....:hmm
C'Ă©tait aussi Ă Rouen, mĂŞme piste, pour ma part....
Il y a peut être une conjonction de phénomènes non expliqués????..:hmm :D
A+
Alain
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... Mais, j'ai tout de même effacé 1700 m de piste avec un Rally!...
Ah oui, qd mĂŞme ! T'arrivais Ă combien ? Les becs sont sortit au dessus de la piste !?
Qd je pense à Lognes avec ses 700 mètres... remarque c'est plus franc, dans ce cas de figure, tu vois le bout de piste arriver très vite et au moindre doute, tu remontes.
i9 9900K HT off, 32Go, RTX4070
MSFS : Fenix A320, PMDG 738, 777
PPL : TB09-10, MS880B, PA38, C172
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Ptipilot a écrit :... Mais, j'ai tout de même effacé 1700 m de piste avec un Rally!...
Ah oui, qd mĂŞme ! T'arrivais Ă combien ? Les becs sont sortit au dessus de la piste !?
Bon, He bien je vais vous raconter mon exploit!....
En premier lieu, je voudrais préciser que je ne suis pas fier de ma connerie !... Et, si je vous raconte celle-ci, ce n’ai pas pour avoir des retours de personnes qui m’expliquerons qu’ils auraient fait différemment !...=G
Tout d’abord, il me faut vous dépeindre le contexte :
Nous sommes à Pontoise le 10 septembre 1995, un beau dimanche d’été, CAVOK, 11h du matin (heure locale…) devant le F-BRED, un Rallye de 110 CV. La veille, j’avais reçu par téléphone, le TOP de mon instructeur pour ma première NAV solo. J’avais donc passé, l’après midi du samedi, sur et dans mes cartes, à étudier tous les brins d’herbes que je pourrai éventuellement rencontrer sur ma route….
Ha !... Mais avant de d’aller plus avant dans mon histoire, j’ai oublié de vous parler de moi….
A cette époque, j’étais élève pilote et j’affichais fièrement mes pas tout à fait 25 heures de vol dont 1h55 en tant que CDB.
Arrivé à l’école vers 10h pour la MTO, dossier de vol et le briefing avec mon instructeur, me voila devant mon avion pour une pré vol dès plus consciencieuse. Pas anxieux une seconde, mais très concentré et le plus professionnel possible…
Je rentre dans l’habitacle, je me brêle (Sans savoir, que dans quelques minutes, c’est moi qui sera la brêle de l’histoire….=A) et après avoir descendu toutes les cheklists, j’appelle la tour.
- Pontoise tour, ici Alain, je voudrai aller Ă Rouen
- Alain de Pontoise tour, Taka prendre la 30 et tu me diras au revoir Ă Whisky,
- OK, j’te prends la 30.
C’est chouette, j’ai la 30, et Rouen est en ligne droite.=O
Après un décollage parfait, je monte tranquillement à mon altitude de croisière pour mon vol (2 000 ft) en direction de Whisky (Ne cherchez pas, il n’existe plus…). Arrivé à ce point, je dis au revoir à Pontoise et je me dirige sur mon premier point tournant.
C’est le croisement de deux routes qui forment un Y à 5 minutes de Whisky.
6 minutes,… 7 minutes… rien ….
Je suis sur le bon cap et j’ai la nationale en dessous de moi… Donc pas de panique… Mais, je suis un peu dans les choux au niveau de mon timing, car le n’ai toujours pas vu ce foutu point tournant…
Je continu donc, et je vois au loin des bâtiments qui pourraient ressembler à une infrastructure aéroportuaire.
EUREKA !... C’est tout BON!... Non!.. Pas le ministre, c’est Rouen !...
En fait, j'avais le vent dans le dos et je l'avais mal pris en compte dans mon temps estimé (En fait, je ne l'avais pas pris en compte du tout!.... J'étais resté sur mon temps sans vent... Mais chut!...). Moralité, je suis arrivé avec 5 minutes d'avance par rapport à mon estimé...
Donc lĂ , en grand professionnel que je suis, je prends contact avec Rouen.
- Rouen approche de F-ED, bonjour…
Je continu en auto information puisqu’il n’y a pas de contrôle à cette heure (Ha!... la province !...=A).
Je dis donc à la cantonade que je procéderai à une verticale terrain, suivi d’une intégration en début de vent arrière pour la 22 par une intégration standard (La chaussette, quoi !...).
Je laisse donc tomber la recherche de mon point tournant pour me concentrer sur mon intégration et me reporte en verticale terrain de Rouen. Et là , le spectacle est grandiose !.... Le soleil qui découpe la craie blanche de la vallée de la Seine en ce début de matinée, c’est magnifique…. Etant tous seul dans le circuit, j’allonge mes procédures d’intégration au maximum pour me faire ce petit plaisir visuel solitaire et me retrouve donc en début de vent arrière. Très pro, j’exécute mes check-lists de préparation machine et mes divers contacts radio.
Et, c’est en fin de vent arrière que la machine si bien huilée commence à ce dérégler !...
Normalement, avec 1 cran de volets, je devais prendre comme vitesse d’évolution 80 kt. Et là , ne me demandez pas pourquoi, j’ai eu comme schéma mental de me dire… Rajoute 10 kt de plus, comme cela tu seras sûr de ne pas décrocher !...
J’en vois déjà qui se gaussent et qui sont prêt à me parler d’énergie cinétique !... =G=G=G
Cela ne sert à rien, puisse la mécanique, c’est justement ma formation initiale. =A=A=A
Mais là , c’est différent !… Je suis tout seul à l’intérieur de ce machin et je ne veux pas qu’il décroche !...=O
Donc, j’arrive en dernier virage avec mes 10 kt de trop, et bien sûr je suis un poil haut sur le plan !...
Pas de problème, un coup de manche et je vais chercher mon plan….
Bien sûr, je réduis... 100 tours…. Pas plus, car je ne veux pas DECROCHER !.... =(=(
Comme, je suis vraiment trop haut et trop vite, j’ai la bonne idée de sortir le 2ème cran de volet … ET hop ! Je regrimpe…
Comme, j’ai encore un neurone de présent, je réduis un peu mon nombre de tours…
100 tours pas plus !... Je vous ai déjà dis que je ne voulais pas DECROCHER !....=@=@=@=@=@
Néanmoins, avec une pente d'au moins 10 % et un régime moteur avoisinant les 1900 tr/mn, j’arrive au franchissement des 15 mètres à une vitesse d’environ 90 kt…=O=O=O
Et là , j’arrondi tranquillement en ayant pour cible mes dès de touche. Comme à la parade !.... =O
Vlan!... Les becs se mettent à sortir!.... J'les avais oubliés ceux là !... Et, comme l'aurai dit une célèbre héritière d'une grande chaîne d'hôtel : Cela amène de la suce tentation!...
ET hop ! Je regrimpe…
Mais voila, seul à bord, bec et volets sortis, à trois mètres au dessus de la piste, je ne voyais pas mon badin descendre!=@
Là , mon unique neurone rescapé m’a dit, comme tu es au dessus de la piste, tu peux peut être mettre ton moteur au ralenti ?...
Je l’ai écouté, mais le badin lui ne voulait toujours pas descendre et moi je voulais aller la chercher cette piste !...=@=@=@
Putain, une première NAV solo et ne pas se poser !... De mon vivant, jamais !....=A=A=A=A
C'est fou, comme l'on peut se faire vieux en voyant le ruban noir défiler sous ses fesses...=O=O
On a l'impression que cela ne finira jamais!....=A
Enfin, après avoir effacé 1500 mètres de piste mon badin a commencé à devenir plus raisonnable et deux rebonds plus tard je me suis arrêté à 3 mètres de la fin piste !....
Et là , comme par magie, tous les neurones qui avaient pris leurs vacances sont revenus comme un seul homme pour m’insulter en me traitant d’abruti, de crétin, de connard et encore d’autres thermes que je ne peux me permettre de dire sur ce forum…=B=B=B=B=B=B
Enfin, comme dans toute expérience, il y a des choses à retenir !... C’était la première et la dernière fois que j’ai fait cette erreur. Maintenant, s’il y a mauvaise présentation, il y a automatiquement RDG sans complexes.
Anecdote :
Je me suis même payé le luxe de me faire un petit atterrissage court dans les règles de l’art lors de mon retour sur Pontoise.
Dernière modification par Ptipilot (03-06-2009 07:01:14)
A+
Alain
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Ce récit est tout simplement magique, le petit rayon de soleil de mon après-midi... =W=W
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Bonjour @ tous,
c'est amusant ce sujet ... car figurez-vous que ce weekend, j'ai connu quelque chose qui s'apparente Ă ce genre de situation ...
Ce weekend, après un ajournement suite à une mauvaise météo, me voilà au départ de ma longue NAV solo (LFMV-LFMS-LFMU-LFMV) ... au départ avec 25 kt , je pense que c'est tout bon ... Prévol, accord du FI, rotation et me voilà en l'air. Punaise, ça secoue plus que je ne l'aurais pensé. Pour un vol local ça irait bien mais une NAv avec un log à tenir, la radio à assurer (en plus y aune compétitions de planeur sur ma route lu sur Notam), je pense que la météo ne vas pas me permettre d'assurer cette navigation dans de bonnes conditions, voir dans des conditions de sécurité limite pour un élève pilote de mon rang. décision prise, après 20 minutes de vol, je fais demi tour et reviens me poser. Frustré, déçu, décision prise comme un échec .. il faudra de longues discussions avec nos FI pour me faire changer d'avis sur mes sentiments.
Comme quoi, je ne sais pas si c'est notre mode d'éducation qui veut ça, mais chez nous une décision comme une remise de gaz ou la décision de faire demi tour a une connotation négative voire d'échec alors que les instructeurs de mon A/C diraient qu'il s'agit plus d'un acte de maturité, connaître ses limites sans les dépasser ..
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.. et tu as pris une très bonne décision...
bravo à Ptipilot et filipo de relater leurs expériences..
En 1969 j'avais à peine plus de 2 douzaines d' heures de D112 et l'équivallent du brevet de base appelé 1er degré à l'époque, et mon instructeur me propose d'aller faire un petit vol local, j'étais pas très chaud, la météo était très convective mais bon c'était lui le chef ! je décolle donc pour mon vol local au départ de LFLI cap au nord est en direction de Thonon, au bout d'un petit quart d'heure je fais demi tour et voit un cb qui arrive droit sur le terrain, en approchant je subit d'énormes turbulences. Enormes compte tenu de mon expérience proche de zéro et aussi énormes pour le D112, que faire ? demi tour ! c'est pas évident de faire demi tour quand le terrain si proche te tend les bras, et en ayant de plus aucune expérience de navigation, sans carte, sans radio, sans instrument à part un badin et compte tour et guère plus. Ma première idée a été d'aller chercher un terrain en Suisse, je savais qu'il y avait un terrain à Lausanne mais sans aucune idée de sa position, approchant le lac léman j'ai vu que c'était clair sur la ville de Genève et j'ai décidé de contourner le cb dans cette direction, j'ai transité plus qu' à radada sur la ville de Genève avec LSGG à main droite, mais compte tenu de l'importance de ce terrain son traffic de gros porteur .... et sans radio, je n'ai pas osé aller m'y poser, j'ai poursuivi mon vol en contournant le Mt Salève pour me poser à Annecy. Mon instructeur a eu le soulagement de sa vie lorsque j'ai pu lui téléphoner (y'avait pas de portable à l'époque ! les tel étaient gros, noirs avec un cadran rotatif et étaient souvent en panne !),.... bref il me croyait mort.
A la suite de ce jour là j'ai décidé de me fier uniquement à mon propre jugement, ce fut une leçon pour moi mais aussi pour mon instructeur ! Le Cb en question n'était pas vraiment énorme en dimension, mais était très costaud puisqu'il a rompu ce jour là une poutre du hangar qui a été a 2 doigts de s'effondrer et a occasionner pas mal de dégats dans la région..
autre temps autre moeurs ...
"On n'est pas des ... quand mĂŞme !" Serge Papagalli,
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La remise de gaz est d'autant plus compliquée qu'un tas de paramètres viennent perturber la décision.
En ce qui me concerne, j'ai été formé sur train classique (DR221/PA-11), avion sur lequel la remise de gaz est plus fréquente parce qu'il ne pardonne pas vraiment les erreurs à l'atterrissage (et je ne parle même pas du cheval de bois ....).
J'avais un principe quand je volais, c'était de me faire une mini check en courte finale et si l'une des réponses était non, ma main partait vers l'avant, enfonçant la commande des gaz. Un genre de réflexe reptilien commandé uniquement de façon binaire. J'ai peut être fait 10% de remises de gaz en trop sur l'ensemble mais je ne l'ai jamais regretté.
En plus, j'ai toujours essayé de ne pas prendre en compte de paramètres non aéro, du genre "il est 14h50 et je dois rendre l'avion à 15h parce qu'il y a un élève derrière" .... ben il attendra 10 minutes de plus.
Le paramètre prix joue aussi, un tour de manège en plus en bi-moteurs ( à 600 eur / h) ça fait mal à raison de 10 eur la minute. Mais bon, avant de voler, il faut le savoir et l'accepter.
Enfin il y a la pression des pax / copains / minette qu'on a envie d'Ă©pater / etc .... et ce n'est pas simple de faire abstraction de ceci. Le mieux est d'expliquer avant le vol.
Je me souviens de ce jour où j'ai fait demi tour au seuil de la 27 de Coulommiers parce qu'après essai de coupure, j'avais une chute inacceptable des tours (alors que mes amis venaient exprès de Paris) et que nous sommes rentrés au hangar pour un démontage / nettoyage en règle des bougies basses du O-220 ... et que l'avion est ensuite reparti une heure plus tard, avec l'élève programmé dessus. C'est la vie mais c'est comme ça.
Ceci ne sous entend en rien que je n'ai jamais fait d'erreurs, bien sur, mais ceci est une autre histoire.
Dr.K
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Au milieu des années 90, on faisait un entrainement sur la Bretagne en TB9 : j'étais en place gauche et à droite un autre pilote PP/IFR. On avait prévu un complet sur le terrain de Guiscriff. En finale, j'avais un badin un peu élevé. La piste était relativement courte mais pour moi, c'était bon. Mon voisin voyait les choses différemment et nous voyait déjà planté en bout de piste. Je n'ai pas cherché à savoir qui avait raison et j'ai remis les gaz. Tout ça pour dire que dans une même situation, on peut avoir une appréciation très différente.
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PPL : TB09-10, MS880B, PA38, C172
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A cette époque, j’étais élève pilote et j’affichais fièrement mes pas tout à fait 25 heures de vol dont 1h55 en tant que CDB.
Je trouve ça un peu faible pour débuter les nav solo, ton instructeur ne te faisais pas voler en solo ??
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