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Bonjour chers amis,
Je ne sais pas si ce sujet a déjà été traité mais je n'ai eu aucun retour sur ce forum avec son outil de recherche.
Si des posts existent déjà , désolé pour cette redite!
Je vous livre un article de La Dépêche d'hier sur un projet du groupe franco-italien Thalès Alenia Space : le Stratobus.
J'ai joint le lien de l'article (qui devrait être en accès libre je pense) et un lien vers une video U-tube sur le Stratobus, un dirigeable géant et géostationnaire qui devrait faire son premier vol à Toulouse fin 2022, dans quatre ans.
Bonne lecture!
Philippe
Lien vers l'article original: ici
Lien vers la video: ici
L'article:
Stratobus, le dirigeable nouvelle génération de Thalès Alenia Space
Innovation - High Tech
La dépêche du Midi Publié le 27/11/2018
Stratobus est un dirigeable pensé par Thalès Alenia Space. Autonome en énergie et stable, il permet d’assurer de nombreuses missions (sécurité, environnement, télécommunications). Jean-Philippe Chessel, responsable de la ligne de produit Stratobus chez Thales Alenia Space, travaille sur le projet du dirigeable dépoussiéré et bourré de nouvelles technologies depuis 2009. Ce mardi, il est à Toulouse pour animer une conférence organisée par l’académie de l’air et de l’espace.
Quelles sont les caractéristiques de ce géant du ciel ?
Stratobus mesure 140 m de long et 32 mètres de diamètre. Il a deux caractéristiques principales. Premièrement, il est capable de se positionner à une altitude entre 19 et 20 km et de rester fixe, en permanence, afin d’assurer sa mission. Deuxièmement, il peut embarquer entre 250 et 350 kg de charge utile. Par comparaison, un drone solaire à la même altitude peut embarquer 5 à 20 kg. Stratobus ouvre donc des portes à des missions puissantes.
Qui dit en permanence dans les airs dit autonome ?
En effet, cela suppose être autonome en énergie afin de ne pas redescendre. « Stratobus » a un générateur solaire, il est capable de stocker l’énergie. Quand il fait nuit, il peut donc puiser dedans et rester en fonction. Il a une durée de vie de 10 ans. Tous les ans, il faut le réalimenter en hélium (cela peut aussi être l’occasion d’embarquer des technologies plus récentes) ; et tous les cinq ans, il faut changer l’enveloppe.
Concrètement, à quoi peut-il servir ?
Startobus a un portefeuille de missions très développé. Il peut par exemple surveiller une frontière ou un site critique. Et ce, par tous les temps. Il est équipé d’optiques qui deviennent aveugles en cas de nuage. Nous proposons donc un radar en complément. Depuis la stratosphère, on « voit » jusqu’à 120 km du site. Cela permet d’anticiper la menace.
Stratobus peut aussi être utilisé pour des missions environnementales.,On peut analyser l’érosion des plages, la qualité de l’eau, la progression de feu de forêt afin d’aider les secours au sol, etc.
Enfin, il peut faire office de relais de réseau de télécommunications, et intervenir en complément des satellites et du réseau au sol. Cela peut être utile en cas de catastrophes naturelles ou lors d’événements sportifs par exemple.
Pourquoi avoir ressorti le dirigeable du placard ?
L’idée du projet est née en 2009, à l’issue d’une conférence européenne réunissant des laboratoires et des scientifiques sur l’état des technologies pour la stratosphère. Après un an de réflexion et d’études de faisabilité, le dirigeable est sorti des cartons. Il était le seul permettant d’envisager la permanence et d’embarquer une charge importante.
OĂą en ĂŞtes-vous du projet ?
Dans sa première phase, le projet était cofinancé par le programme d’investissements d’Avenir. Nous avons maturé les technologies qui nous permettent aujourd’hui de continuer. Notre objectif est désormais de solliciter des financements et démarrer le développement en 2019. Fin 2022, le vol du premier Startobus pourrait être effectué avant une fabrication commerciale fin 2023-début 2024. La stratosphère est un enjeu économique. Facebook, Google, Boeing, travaillent à développer des technologies. Nous avons pour ambitions d’être les premiers à lancer notre produit.
Un ballon toulousain
C’est à Ayguevives, près de Toulouse, que l’enveloppe du dirigeable va être développée. À la manœuvre, Airstar Aerospace, un constructeur d’aérostats et de structures souples sous toutes formes et toutes altitudes.
« Airstar Aerospace a une expérience de plus de 40 ans dans la fabrication de ballons, souligne Jean-Philippe Chessel. Ils ont un vrai savoir-faire. L’entreprise connaît notamment les contraintes liées à la stratosphère. Ils vont produire un matériel unique au monde. Cela intéresse d’ailleurs le Cnes ».
ouaf ouaf ! bon toutou !!
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Bonjour,
Ce article me rappelle les projets fantastiques qu'avaient les Soviétiques dans les années 50 sur des dirigeables gigantesques
qui pouvaient transporter un millier de tonnes de marchandises !!!
Alors que 70 ans plus tard on maitrise le solaire et l'electronique, et qu'on nous rabat ad libitum qu'il faut moins polluer,
pourquoi ne pas reconsidérer ce mode de transport, lent, mais plus rapide que les camions ,et qui pourraient transporter
l'Ă©quivalent de cent d'entre eux en lignes droites se jouant des reliefs contraignants !!
Evidemment on préfére dépenser des milliards à coloniser Mars pour pouvoir y évacuer quelques milliardaires au moment
ou le reste des populations survivantes au déreglement climatique, devront s'entretuer pour conserver un petit bout d'Islande ou de Patagonie .....
Alors que.....nous avons toutes les technologies en main pour échapper à ce massacre....quel gâchis !!!!
Condorph
EBBR
Born to be Free
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Mars.... Très loin... d'accord...Mais combien de milliards sont dépensés dans le monde pour la recherche c'est à dire la conquête spatiale, alors que cet argent devrait être consacré UNIQUEMENT à la transition écologique , seule possibilité de survie pour la prochaine génération.
Vous êtes bien placé dans votre pays pour voir dès maintenant les conséquences sociales dramatiques quand en plus ont surtaxe les plus pauvres au nom de cette transition écologique, et que l'on considère que c'est à eux de la payer!!!!!!
La voiture électrique à été inventé par un de mes compatriote, il y a plus de 100 ans. Elle s'appelait la "Jamais contente"........
......de notre incompréhension sans doute, à aborder au plus vite les vrais problèmes , et de foncer à Mach3 dans tous
les systèmes décarbonnés qui existent déja , et de concentrer toute la recherche, et surtout tous les budgets "spatiaux"
à la survie de la seule planète qui en vaut VRAIMENT la peine !!!!!!
Born to be Free
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Depuis 30ans, tous les 10 ans, on nous annonce le retour du dirigeable.
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On est d'accord sur le constat, mais je ne pense pas que la voiture électrique soit une solution miracle, son gros avantage porte plutôt sur la pollution des grandes villes. Globalement sur Terre l'électricité est générée au charbon ou au fuel, on ne fait donc que déplacer le problème, certes il y a un peu de nucléaire, un peu d'hydraulique, un soupçon de solaire.
Cependant, travailler sur la transition énergétique c'est faire de la science pure et dure autrement dit il ne faut surtout pas freiner la recherche,.... Ce qu'il faudrait surtout freiner ce sont les enfants-économistes d'une système néo libéral affligeant de bêtise, prêts à tout pour quelques dollars, quitte à tout sacrifier, rien n'a changé… et ne changera probablement pas.. Autrement dit changer fondamentalement le système c'est quasiment "no way", impossible à faire…... A moins que les peuples ne fassent la révolution. Mais ces braves gens sont endormis par le très puissant lobbyisme des précédents, "dormez en paix braves gens, tout va bien on veille sur vous et les rigolos du GIEC sont des menteurs".. ben voyons… c'est du pur D.T. tu sais un certain président d'un certain grand pays, grand par la taille mais guère par l'esprit.
Dans ce monde de rapiats consuméristes, on exploitera le pétrole jusqu'au bout du bout. Et même mieux, on va même sans guère de doute utiliser l'énergie solaire voire nucléaire pour extraire le gaz de schiste présent en très grande quantité mais pour le moment pas encore vraiment rentable à exploiter, voilà où risque de passer la transition énergétique.
Les vrais ennuis n'ont pas encore vraiment commencé bien qu'on en voit quelques prémices.
"On n'est pas des ... quand mĂŞme !" Serge Papagalli,
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