Vous n'êtes pas identifié(e).
Comme quoi on peut penser que c’est un job en or (voyages, salaire comfortable...) mais certains décident quand même de jeter l’éponge car ils veulent exprimer leur créativité !
PC: i9 9900K @5.2 Ghz - Gigabyte GEForce RTX 4080 OC 16 Go - Asus Z390 Pro Gaming - 32Go de RAM DDR4 3200Mhz
Portable: MSI Raider 18 HX - i9 14900HX RTX 4080 12Go 4K 18" display 240hz - 64Go DDR5 - 3To M2 SSD
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C'est son droit le plus strict de ne pas aimer se lever à 3 h du mat 3 ou 4 fois par semaine ou d'avoir 4 h de retard en escale, comme il le raconte. Tant mieux pour lui s'il trouve une activité plus créative, cela fera une place de plus pour un "wanabee" bien motivé.
L'expérience, c'est le nom que chacun donne à ses erreurs. Oscar Wilde
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Oui tout à fait mais comme il le dit aussi il est plus facile de rester dans son job que d’en changer (c’est valable pour beaucoup de métiers) et je trouve que c’est faire preuve d’un certain courage que de le faire surtout pour un métier qui suscite encore des convoitises dans l’imaginaire collectif (il suffit de lire les commentaires de la vidéo pour en avoir un aperçu notamment celui du médecin).
Maintenant il ne dit pas que c’est l’enfer mais que cela ne lui convient plus car il n’a pas l’impression d’apporter quelque chose et c’est effectivement son droit même s’il ne doit pas être partagé par une majorité de pilotes (enfin j’espère...)
Dernière modification par ydelta (02-01-2019 20:31:45)
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Le mot "achievement" revient un peu trop souvent. C'est un peu plus que de la "créativité" c'est atteindre un but, realiser qqch, y compris apporter quelque chose, comme le dit Ydelta ....ce qu'apparemment il ne ressent plus...
Son avenir chez BA ne semble pas le motiver, mais il y a mille autres options dans le monde de l'aviation pour qui est passionné et possede son experience, l'est-il réellement?
Mon humble avis bien sur, biaisé par ma vue personnelle de ce métier,comme tous ceux qui ont vecu comme un creve coeur le jour ou ils ont du raccrocher l'uniforme.
Mais bon....chacun son choix
Dernière modification par Jackpilot (02-01-2019 22:28:41)
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Je constate cependant que l'on trouve de plus en plus d'exemple de ce type. Et le plus souvent, l'aviation n'est pas le soucis, les démissionnaires restants pilotes, mais plus pour la ligne.
Les griefs sont aussi assez similaires : trop de contraintes pour un métier trop ennuyeux.
Effectivement, chacun ses choix (j'ai personnellement abandonné avant d'arriver au bout, car ça ne correspondait pas du tout à ma vision de l'aviation), ma remarque voulez juste noter le fait que ce type de reconversion me semble de plus en plus courant. Les conditions du métier se dégradent ? (ça ne serait pas surprenant, c'est le cas dans beaucoup de domaines).
Tim
"If flying were the language of man, soaring would be its poetry."
"Think positive, flaps negative !"
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En même temps, volant régulièrement sur BA, je préfère qu'un captain démotivé ait le courage de raccrocher plutôt que de continuer à aller dans un cockpit en traînant les pieds
Pour le coup, un type comme Gullaume Laffon m'inspire plus confiance car on le sent vraiment motivé par son job (cela ne veut pas dire qu'il est meilleur pilote).
Tout dépend du point de vue, si on analyse "froidement" le métier de pilote, c'est essentiellement un métier d'opérateur au même titre qu'un chauffeur de bus ou de train avec un peu plus de dimensions dans la matrice des paramètres à gérer mais pas tant que ça car comme il le dit les avions sont fiables à 99.9% donc la plupart du temps il lit le journal ou regarde les instruments. Pour le côté créatif il dit que maintenant il réalise des applications pour IOS (l'OS des iPhones et iPads) ainsi que des sites web ce qui lui donne l'impression de créer quelque chose, en tout cas plus que de transporter des passagers d'un point A à un point B. C'est en ça que je dit tout dépend du point de vue, car d'aucuns peuvent considérer que programmer c'est superficiel comparé à aider les gens à se déplacer en toute sécurité.
Du coup j'ai regardé certaines autres vidéos de sa chaine et celle-ci est intéressante pour ceux qui se posent la question de devenir pilote en 2019 (c'est sur le marché UK mais cela est à mon avis valable dans pas mal de pays)
Il explique pourquoi la filière cadets est la voie préférée des compagnies aériennes pour leur recrutement car les élèves sont pré-formatés et leur coutent donc moins cher en formation (et en salaire) in fine...
Dernière modification par ydelta (03-01-2019 03:10:23)
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La 2 ème vidéo est beaucoup mieux: informative, lucide et équilibrée.
Pour te répondre ainsi qu'à Nezhaut, ce n'est un métier ennuyeux que lorsqu'il ne correspond plus à ce qu'on en attendait. Quant à un métier d'opérateur de système, c'est un peu vrai mais il y a encore la liberté de s'affranchir de ces systèmes (PA, DV et un peu FMS) pour se libérer de l'emprise du "trait magenta".
On peut noter qu'il a fait sa vidéo dans Central Park avec les écureuils, c'est un intérêt du métier. Comme il le dit, c'est un métier qui laisse du temps pour faire autre chose, j'ai repris des études et je fais du planeur, j'ai fait de l'instruction donné des cours et participé à la création de cours par modules internet. Tu parlais d'un commentaire sur la 1 ère vidéo venant d'un médecin du NHS. C'est bien vrai, ma compagne est médecin depuis longtemps et je n'envie pas sa qualité de vie.
C'est aussi vrai que ce genre de décision semble se développer, la dérégulation de ce marché du travail y est probablement pour quelque chose.
Et après tout, c'est bien ce "développement personnel".
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Dans les années 70 et meme en 80, les pilotes de ligne etaient vus comme des celebrités à la Tom Cruise alors qu'en 21e siecles, ils ne sont devenus que des employés banaux totalement inconnus soumis au service d'une compagnie X pret à les larguer quand tout va mal. Aux US il y a meme des pilotes regionaux qui gagnent env. 20 000 $ l'année. Quand je prennais WestJEt, les pilotes aident souvent à nettoyer l'avion à chaque escale.
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C'est ce que je pense aussi : dégradations significatives des conditions de travail dans l'ensemble, comme dans beaucoup de métiers. Non seulement ça ne fait plus rêver les masses, mais ça commence doucement à ne même plus faire rêver les pilotes, qui, quand c'est possible, préfèrent être pilotes pro mais pas pilotes de lignes (pas évident cependant, surtout en Europe).
Un autre exemple de cursus CFI --> airline --> CFI :
https://www.youtube.com/watch?v=F8hCIolZRTU
En suivant sa chaîne, j'avoue que j'envie plus sa situation que CFI que sa situation de pilote de ligne...
Encore 3 à 5 ans à tirer, ensuite je pourrai me consacrer à 100% au vol à voile...
Cordialement,
Tim
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Right, ce n'est pas mieux ailleurs, faut pas rever
Dans les professions medicales, commerciales, les transports de tous genres, la construction, l'industrie etc... toujours en faire plus, plus vite, et moins cher.
La notion de prestige du pilote a disparu depuis longtemps en Amerique du Nord et n'est pas source de motivation pas plus que les salaires. Malgré tout, il reste suffisamment de passionnés pour remplir les cockpits et c'est tres bien.
Comme je le disais plus haut , il y a d'autres voies que la ligne presse citron, mais il faut se bouger le c.. , accepter de s'installer ailleurs dans le monde, oublier les uniformes clinquants et le retour a la maison tous les soirs, maitriser les langues etrangeres, reapprendre d'autres methodes, ou d'autres machines tout aussi passionnantes (helico par exemple)
Quand je vois la vie qu'acceptent certains commerciaux, celle de pilote (notamment de ligne) me semble largement enviable. Faut-il encore que la passion soit là !!
IMHO
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Assez d'accord avec toi, sauf 2 points :
1 - "retour a la maison tous les soirs" : si il y a bien un metier qui ne le permet pas, c'est bien celui de la ligne... Je suis dans les avions 2 a 3 semaines par mois, mais je suis plus souvent a la maison qu'un pilote de ligne. Justement pour être pilote de ligne, il faut être très souple sur les planning et la vie de famille, meme si ca se gere.
2 - "faut-il encore que la passion soit la" : je ne pense pas que ce soit un soucis de passion. Je fréquente pas mal de pilotes de lignes dans mon club de vol a voile, ils sont passionnes depuis leur enfance et passent leurs week-ends a voler en planeur alors qu'ils ont passes la semaine dans un cockpit... Mais a la fin du week-end, ils tirent la gueule de devoir reprendre le boulot, meme si leur boulot consiste a piloter... Je crois qu'il y a différentes passions de pilote, tout comme sur ce forum, il y a beaucoup de membres passionnes de simulation de vol mais pas de vol reel. Il y a des pilotes passionnes, mais pas par la ligne : c'est juste un gagne pain...
Effectivement ce n'est pas reserve a la ligne. Il y a des passionnes de science qui bossent en labo juste pour payer les factures : le financement de la recherche étant relativement désastreux, le metier a perdu énormément de son intérêt... Et comme pour les pilotes, ce n'est pas evident, mais il reste possible de trouver a bosser dans de bonnes conditions, a conditions d’être "mobile", autant physiquement que mentalement.
Tim
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Ne généralisez pas trop..
Les équipages Ryanair découchent presque jamais et leur rythme par 5 ou 4 jours consécutifs permet d'être à la maison.
Les pilotes contents d'aller bosser existent quand même..jusqu'à mon dernier jour de travail j'ai été content d'aller au boulot mais content aussi de rentrer et de bien dormir et de faire du planeur quand c'est possible. Et je ne pense pas être le seul.
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Beaucoup de métier évoluent, voire disparaissent.
Dans les arts graphiques entre le moment où j'ai démarré et aujourd'hui c'est bluffant.
Dans l'aviation idem. D'une façon générale, l'I.A. va tout remettre à plat dans les années qui viennent, avec le risque de se retrouver à la retraite avant de commencer.
D'une côté une démographie galopante, de l'autre un chômage qui la rattrape. Va falloir être inventif!
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C'est un autre débat, mais à priori, le travail en général n'est pas utile. On l'a créée pour partager la charge : au lieu que chacun soit responsable de se nourrir, de se loger, de se soigner, de se transporter, etc, etc, etc... on a choisi un fonctionnement selon lequel chacun n'a qu'un type de charge, les autres ils les achètent aux autres, avec le fruit de son labeur. De cette manière, pour bénéficier de ce que produit la société, il faut participer (aux exceptions prêt).
Si l'I.A. se charge de presque tout (a vrai dire de plus de 99% de ce dont on a besoin, seuls les métiers artistiques, recherche, etc... peuvent justifier d'une existence) le système perd son sens. Il n'est plus utile de travailler, et les humains peuvent bénéficier de ce dont ils ont besoin (voir envie) sans devoir contribuer. C'est un changement radical de philosophie, mais à vrai dire pas si inventif que ça... Il faut juste ce rappeler que beaucoup de choses sont créées par l'Homme pour l'Homme (l'agent, le travail, l'économie...), et n'ont pas de raison d'être fondamentale : en d'autres circonstances on peut totalement s'en passer...
P.S. : ce serait un âge d'or, où l'Homme pourrait se consacrer quasi exclusivement à ses loisirs, être créatif, heureux, et arrêter de se préoccuper de payer les factures et mettre à manger dans son assiette... A-t-on suffisamment de sagesse pour en arriver là , j'en doute...
Dernière modification par NezHaut (03-01-2019 21:22:59)
Tim
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Comme il le dit dans la seconde vidéo, le jeunes aspirants pilotes d'aujourd'hui ne sont pas sûrs de terminer leur carrière dans un cockpit à 70 ans.
Au rythme des évolutions technologiques, on se dirige assez clairement vers le pilotage à 1 sur les petits modules ou le cargo dans un premier temps mais si l'expérience s'avère concluante vous pouvez faire confiances aux compagnies aériennes pour tenter de réduire les coûts au max (et les pilotes représentent un centre de coût comme le carburant ou les services à bord ou au sol) et adopter les avions à 1 pilotes si ceux-ci sont certifiés. Pour l'AI et les avions complètement autonomes on a plus de temps devant nous mais c'est un sujet auquel réflechissent déjà les constructeurs comme le témoigne cette interview d'un VP chez Boeing en 2017
Dernière modification par ydelta (03-01-2019 21:22:50)
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https://www.youtube.com/watch?v=k0yGOSZUHwA
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Quittons la philosophie… et recentrons sur le sujet. Voici 2 vidéo du fameux Captain Joe sur 10 bonnes raisons de devenir pilote ou pas. C'est sous titré en français.
https://www.youtube.com/watch?v=9U1KRqmmjpM
https://www.youtube.com/watch?v=mY-98PjzNlA
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Dans un autre genre "Pourquoi j'ai quitter une régionale" pour continuer à être CFI et voler en Alaska (entre autre).
https://www.youtube.com/watch?v=F8hCIolZRTU
[img align=r]http://status.ivao.aero/R/138779.png[/img]Vincent B.
Visitez mon Blog "Du Virtuel au Réel" et ma chaine Youtube.
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Tous les soirs YN fantasment pour que les pilotes soient foutus à la porte. Ils veulent un monde de reve et de poésie, ou chacun pourra faire de la peinture et de l’art, en restant affalé sur son canapé pendant que des robots font leur job.
Un monde de bisounours en somme
Dernière modification par silverstar (04-01-2019 10:18:24)
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Vue étroite... Mais c'est pas étonnant !
Je rappelle à toutes fins utiles que c'est l'oisiveté et les créativité qui ont permis à l'homme de se développer aussi vite. Sans, on serait toujours chasseurs coeuilleurs dans les grottes...
Donc oui, il y a un gros bénéfice à se faire remplacer par des robots. A condition d'être suffisamment malin pour que ça nous bénéficie... C'est visiblement pas gagné...
Dernière modification par NezHaut (04-01-2019 11:01:14)
Tim
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Et c'est qui qui va payer ma retraite et celle du philosophe
L'expérience, c'est le nom que chacun donne à ses erreurs. Oscar Wilde
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Quel serait notre monde des humains sans philosophie ? …. rien, le creux, le vide, le néant.
Cela dit c'est vrai que si on est créatif on s'emmerde assez vite dans le métier de pilote, dont l'adage est "surtout ne rien inventer", mais si on est un bon petit soldat alors là , ça va.
Si un jour, comme ce n'est peut être pas improbable, les robots font mieux que les humains et coûtent moins chers à exploiter, devinez donc ce que le business aérien va faire ? Des gens comme O'Leary n'ont absolument aucun état d'âme à ce sujet. Les pilotes l'emmerdent ce bon O'Leary, pouvoir s'en passer serait pour lui une bénédiction.
.
"On n'est pas des ... quand même !" Serge Papagalli,
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Ceux qui s'y emmerdent n'ont rien à faire dans ce métier. C'est mieux qu'ils aillent voir ailleurs, et en plus ce sont des collègues de travail pénibles...Mettre la philosophie à toutes les sauces est également pénible..
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Tous les soirs YN fantasment pour que les pilotes soient foutus à la porte. Ils veulent un monde de reve et de poésie, ou chacun pourra faire de la peinture et de l’art, en restant affalé sur son canapé pendant que des robots font leur job.
Un monde de bisounours en somme
Tu as juste oublié 2 lettres devant [large]en restant...[/large] O et U = ou bien
Pour en revenir à votre problématique" pilot or not pilot" la question est mal posée, c'est pilote de quoi?
Barrer un trimaran à 30nds ou convoyer un ketch 16m/16T à travers l'Atlantique n'a rien à voir avec barrer un trans-container.
Cela n'a rien de péjoratif mais l'image est la même pour moi en ce qui concerne ce qui vole.
Suis pas d'accord avec ta vision de "l'après pilote" qui nous projette tous en bisounours.
Le premier souci de YN est avant tout de satisfaire les actionnaires, donc minimiser les coûts....
Si seulement, que Dieu t'entende, ils pouvaient se limiter à envisager un monde d'artistes ou mieux encore un monde de curieux comme Leonardo, car les robots n'inventeront jamais le parachute et encore moins le sourire de Mona Lisa.
Ils nous aideront seulement à nous expatrier sur Aldebaran ou Sirius, enfin tout là bas; notre Terre devenue une coquille vide et beaucoup trop petite pour les générations futures.
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Ceux qui s'y emmerdent n'ont rien à faire dans ce métier. C'est mieux qu'ils aillent voir ailleurs, et en plus ce sont des collègues de travail pénibles...
En fait, tu résumes pil poil tout ce debat
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