Vous n'ĂȘtes pas identifiĂ©(e).
Et bien ..!
AMD Ryzen 9 7900X (4.7 GHz / 5.6 GHz)/ASUS ROG STRIX X670E-E GAMING WIFI / RX 7900 XTX GAMING OC 24G / SSD 980 PRO M.2 PCIe NVMe 500 Go / SSD 980 PRO M.2 PCIe NVMe 2 To / Samsung SSD 870 QVO 2 To / Corsair iCUE 7000X / Seasonic PRIME PX-1300 - Bluestork Grapheme / Acer Nitro XV345CURVbmiphuzx / Acer Nitro XV253QPbmiiprzx -JBL Quantum Duo - MSI MEG CORELIQUID S360
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Cet avion, si vous l'acceptez, s'autodétruira dans les 40 secondes ... (sur musique d'un générique connu).
Blédina: "Essayer c'est grandir"
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Moyennement drĂŽle
DerniĂšre modification par Jackpilot (26-03-2019 13:49:06)
Jack Full 737 DSTD FDS
P3D V4 / SimAvionics I7-7700k /Win10 (sim PC) i7-4790 Quad-Core/8 Thread /Win7 (Avionics PC)
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Cela dĂ©montre finalement que le monde ne change pas. Ceux qui inventent des lois confortablement assis Ă lâassemblĂ© nationale, ne sont pas ceux qui les subissent jaque jours.
Il en va de mĂȘme dans le domaine de lâaĂ©ronautique, les ingĂ©nieurs et les techniciens qui inventent se genre de systĂšme embarquĂ© ne sont pas ceux qui pilotes ses avions.
Et temps quâil nâexistera pas une rĂ©el Ă©troite collaboration entre les deux parties, nous allons malheureusement encore connaĂźtre des tragĂ©dies comme celle lĂ .
La connerie humaine nâa vraiment pas de limite.
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Il y a un lien entre les concepteurs et les pilotes : les pilotes d'essais. C'est normalement eux qui sont en charge de corriger la copie des ingénieurs pour rendre au final un avion "sûr".
Cependant, il n'est pas forcément facile pour un pilote d'essai de se mettre dans la peau d'un pilote de ligne (notamment quand ils sont issus du monde militaire), et il faudrait aussi savoir le "poids" qu'ils ont aujourd'hui sur les décisions qui sont prises...
Tim
"If flying were the language of man, soaring would be its poetry."
"Think positive, flaps negative !"
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Les pilotes d'essai sont souvent des ingénieurs ou d'un niveau quasiment équivalent. Leur approche est donc souvent plus "intellectuelle" que "pratique". Il manque un pilote lambda qui verrait ce qui ne lui plait pas dans l'agencement du cockpit ou du fonctionnement des moyens.
Ainsi on éviterait les mauvais positionnements proches de certaines commandes d'apparence identique. TÎt ou tard, le manque d'attention d'une action mainte fois répétée peut conduire à la confusion et à une situation non désirée.
Mais ce n'est pas rĂ©servĂ© Ă l'aĂ©ronautique. Par exemple dans un vĂ©hicule, quand on met le bouton poussoir Mise en route / arrĂȘt du moteur Ă cotĂ© d'un mĂȘme bouton poussoir pour allumer ou Ă©teindre la radio, on peut raisonnablement envisager qu'un jour ou l'autre l'action Ă faire ne sera pas sur le bon bouton.
Bien sur, on pourra toujours dire qu'il faut alors changer de métier⊠ou de véhicule.
DerniĂšre modification par micpni (26-03-2019 18:08:21)
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Cela dĂ©montre finalement que le monde ne change pas. Ceux qui inventent des lois confortablement assis Ă lâassemblĂ© nationale, ne sont pas ceux qui les subissent jaque jours.
Il en va de mĂȘme dans le domaine de lâaĂ©ronautique, les ingĂ©nieurs et les techniciens qui inventent se genre de systĂšme embarquĂ© ne sont pas ceux qui pilotes ses avions.
Et temps quâil nâexistera pas une rĂ©el Ă©troite collaboration entre les deux parties, nous allons malheureusement encore connaĂźtre des tragĂ©dies comme celle lĂ .
La connerie humaine nâa vraiment pas de limite.
c'est un peu juger rapidement, tu crois pas ..
Donc toi tu penses qu'il n'y a pas de corrélations entre tout ces bureaux ?? Bizarre comme raisonnement , c'est pas comme dans une Mairie, c'est un poil plus pointu ..
Patou
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Il y a un lien entre les concepteurs et les pilotes : les pilotes d'essais. C'est normalement eux qui sont en charge de corriger la copie des ingénieurs pour rendre au final un avion "sûr".
Cependant, il n'est pas forcément facile pour un pilote d'essai de se mettre dans la peau d'un pilote de ligne (notamment quand ils sont issus du monde militaire), et il faudrait aussi savoir le "poids" qu'ils ont aujourd'hui sur les décisions qui sont prises...
Câest bien pour ça que jâai prĂ©cisĂ©, « rĂ©elle Ă©troite collaboration ».
Puisquâen fin de compte on a droit Ă un semblant.
Et puis il faut prendre en compte que lâavion est destinĂ© Ă une exploitation câest Ă dire des cycles allez-retour sans fin, sauf en cas de maintenance, escale ou panne. Car un avion au sol, est un avion qui ne rentabilise pas et ne rapporte pas. Est ce que tout cela est pris en compte...
Alors Lorsque cela arrange le constructeur, il fait lâimpasse sur ce lien et cette collaboration. Bien entendu ce qui sont chargĂ© de la certification ferment les yeux. Il faillait convaincre les compagnies dâachetter, alors il a fallut leur dire que NG=MAX. Comme on dit « ça passe ou ça casse! » Malheureusement cette fois si ça casse!
De toute façon ce problÚme est présent dans tout les domaines et à tout les étages de notre société.
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Les pilotes d'essai sont souvent des ingénieurs ou d'un niveau quasiment équivalent. Leur approche est donc souvent plus "intellectuelle" que "pratique". Il manque un pilote lambda qui verrait ce qui ne lui plait pas dans l'agencement du cockpit ou du fonctionnement des moyens.
Pour travailler tous les jours avec des pilotes d'essais, c'est en train (heureusement) de changer.
Pour parler d'un grand constructeur européens, de plus en plus de pilotes d'essais intégrés au design des systÚmes sont issus de l'aviation de ligne.
Quand ces pilotes arrivent tout juste de compagnie c'est vraiment top de bosser avec eux car ils ont encore bien la fibre "pilote de ligne".
En effet, le metier d'ouvreur de domaine de vol et de mise au point de systÚme pour les pilotes de lignes est différent !
Enfin, on a coutume de dire : 1 question, 1 pilote, 10 rĂ©ponses. Donc quand rĂ©ussir Ă satisfaire tout le monde est TRĂS compliquĂ© (en fait impossible, donc on trouve la solution qui normalement va au mieux).
A+, Antoine
Mon blog : http://blog.arogues.org
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Dans cette affaire il y a vraiment trop dâexemples:
-Les options dâalarme et dâaffichage dâangle dâincidence
-la double certification douteuse (américaine et européenne)
- un seul exemplaire de simulateur MAX
- lâactivation Ă rĂ©pĂ©tition du MCAS
- le MCAS version 2.0 qui change du tout au tout
Ce nâest pas un jugement mais un constat. Lâargent y est pour beaucoup.
Cinq pilotes de ligne sur le simulateur dans les conditions du crash et Comme par magie on découvre subitement tout les défauts du MCAS.
DerniĂšre modification par mikayenka (26-03-2019 18:39:16)
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micpni a écrit :Les pilotes d'essai sont souvent des ingénieurs ou d'un niveau quasiment équivalent. Leur approche est donc souvent plus "intellectuelle" que "pratique". Il manque un pilote lambda qui verrait ce qui ne lui plait pas dans l'agencement du cockpit ou du fonctionnement des moyens.
Pour travailler tous les jours avec des pilotes d'essais, c'est en train (heureusement) de changer.
Pour parler d'un grand constructeur européens, de plus en plus de pilotes d'essais intégrés au design des systÚmes sont issus de l'aviation de ligne.
Quand ces pilotes arrivent tout juste de compagnie c'est vraiment top de bosser avec eux car ils ont encore bien la fibre "pilote de ligne".En effet, le metier d'ouvreur de domaine de vol et de mise au point de systÚme pour les pilotes de lignes est différent !
Enfin, on a coutume de dire : 1 question, 1 pilote, 10 rĂ©ponses. Donc quand rĂ©ussir Ă satisfaire tout le monde est TRĂS compliquĂ© (en fait impossible, donc on trouve la solution qui normalement va au mieux).
Oui mais qui a le dernier mot?
Combien mĂȘme on a des pilotes de ligne qui travailllent avec des ingĂ©nieurs, ça nâempeche pas au constructeur de fair ses propres choix et faire lâimpasse.
A partir du moment oĂč il y a enjeux...
DerniĂšre modification par mikayenka (26-03-2019 18:31:31)
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RĂ©action simpliste d'un novice:
Si cette salété d'avion a tendance à cabrer jusqu'au décrochage, ne valait-il pas mieux y remédier plutÎt que d'ajouter un systÚme douteux sensé palier ce défaut ?
Question d'argent suite Ă une mauvaise conception ?
Patrick
Le plus compliquĂ© c'est d'ĂȘtre simple...
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RĂ©action simpliste d'un novice:
Si cette salété d'avion a tendance à cabrer jusqu'au décrochage, ne valait-il pas mieux y remédier plutÎt que d'ajouter un systÚme douteux sensé palier ce défaut ?
Question d'argent suite Ă une mauvaise conception ?
Patrick
Ca a dĂ©jĂ Ă©tait traitĂ© dans les multiples articles citĂ©s dans ce post. Pour faire trĂšs court - je vais me faire allumer - il fallait contrer le 320 NEO, on a mis des nouveaux moteurs sur un 737 (ce qu'a fait Airbus pour le 320 NEO, toujours pour schĂ©matiser), mais le 737 est court sur pattes. Les nouveaux moteurs ont dĂ» ĂȘtre mis plus en avant et plus haut (et sont plus gros), d'oĂč l'effet indĂ©sirable. Pas de certification en l'Ă©tat en raison des soucis d'effort au manche engendrĂ©s, donc MCAS.
Dans l'absolu rien de trÚs choquant jusque là (à mes yeux), par contre la conception du MCAS elle, laisse à désirer : une seule sonde d'incidence prise en compte, déroulement du trim plus rapide que ce que discuté avec la FAA, etc...
Donc pour répondre : oui, soucis de temps et d'argent. La modification de la cellule pour adapter le 737 aux nouveaux moteurs aurait sûrement était trop importante pour continuer à appeler ça un 737, donc boulot long, cher, nouvelle QT pour les pilotes (encore plus cher), etc...
DerniĂšre modification par NezHaut (26-03-2019 19:09:17)
Tim
"If flying were the language of man, soaring would be its poetry."
"Think positive, flaps negative !"
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micpni a écrit :Les pilotes d'essai sont souvent des ingénieurs ou d'un niveau quasiment équivalent. Leur approche est donc souvent plus "intellectuelle" que "pratique". Il manque un pilote lambda qui verrait ce qui ne lui plait pas dans l'agencement du cockpit ou du fonctionnement des moyens.
Pour travailler tous les jours avec des pilotes d'essais, c'est en train (heureusement) de changer.
Pour parler d'un grand constructeur européens, de plus en plus de pilotes d'essais intégrés au design des systÚmes sont issus de l'aviation de ligne.
Quand ces pilotes arrivent tout juste de compagnie c'est vraiment top de bosser avec eux car ils ont encore bien la fibre "pilote de ligne".En effet, le metier d'ouvreur de domaine de vol et de mise au point de systÚme pour les pilotes de lignes est différent !
Enfin, on a coutume de dire : 1 question, 1 pilote, 10 rĂ©ponses. Donc quand rĂ©ussir Ă satisfaire tout le monde est TRĂS compliquĂ© (en fait impossible, donc on trouve la solution qui normalement va au mieux).
Hello,
Si cette coopĂ©ration entre constructeur et pilotes ayant expĂ©rience de la ligne et de l'exploitation se dĂ©veloppe chez ce constructeur, c'est Ă©videmment une bonne chose et qui dĂšs la conception de l' A 320 aurait peut-ĂȘtre Ă©vitĂ© des choix technologiques discutables (manches non conjuguĂ©s et manette de poussĂ©e "fixes"; le C 17 a ses 2 manches FBW conjuguĂ©s et ses manettes mobiles) C'est juste une remarque.
Le B 777 conçu il y a 25 ans a dÚs le début été développé selon 4 principes. C'est ma traduction de 4 lignes d'un extrait d'un document écrit par 4 ingénieurs de Boeing impliqués dans la définition du 777. Ces 4 principes ont été dÚs le début élaborés avec les souhaits de pilotes des clients.
Boeing a dÚs le début défini 4 principes qu'il a mis en pratique évidemment avec ses spécialistes mais aussi avec des pilotes extérieurs, avec grosse utilisation de simulateurs de développement ainsi que sur un vrai B 757 modifié FBW.
* le pilote doit avoir pleine responsabilité et pleine autorité dans l'usage des commandes de vol
* l'intuition du pilote basĂ©e sur l'intuition et l'expĂ©rience doit ĂȘtre prĂ©servĂ©e
* les interactions pilote / commandes de vol principales doivent développer la conscience de la situation du pilote
*les fonctions des commandes de vol doivent aider le pilote à éviter et à récupérer les sorties du domaine opérationnel par inadvertance.
Le "mot d'ordre" de Boeing sur ce gros projet était "working together". Cette intégration portait sur les dossiers commandes de vol FBW, engineering du cockpit, stabilité aérodynamique. Dans chaque dossier, des "project pilots" étaient intégrés dans la conception. Le résultat a été un avion pleinement FBW mais qui a gardé une utilisation classique en pilotage de l'avion par les pilotes. Ayant rencontré ces "project pilots" sur qq sujets, ils connaissent bien leur avion.
C'est pareil au niveau certification, la FAA et les "régulateurs" nationaux ont aussi leurs pilotes spécialisés.
Pour revenir au B 737 MAX, c'est certain que des déficiences d'engineering ont existé (MCAS basé sur une seule sonde AOA). Déficience ou sous estimation du fonctionnement: la vitesse de déplacement du trim par le MCAS a été finalement été 4 fois plus que la vitesse suggérée dans l' étude de risque du systÚme.
Pourquoi Boeing n'a pas bien Ă©crit la doc: des Cies ont des FCOM qui parlent du MCAS, j'ai eu la 1 Ăšre ou 2 Ăšme version constructeur du FCOM, rien sur le MCAS. La doc maintenance parle du MCAS du moins dans certaines versions.
Bref, ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain.
Edit pour Padu76: tous les bimoteurs sont surpuissants et ont une forte tendance à cabrer à la mise en poussée. Rapport d'incident en remise de gaz à Bournemouth sur un 737: 44 ° d'assiette et vitesse 82 kts. Un miracle. L'effet des commandes de vol y est trÚs bien expliqué: https://www.gov.uk/aaib-reports/aar-3-2009-boeing-737-3q8-g-thof-23-september-2007
DerniĂšre modification par bricedesmaures (26-03-2019 19:18:38)
L'expérience, c'est le nom que chacun donne à ses erreurs. Oscar Wilde
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antoine a écrit :micpni a écrit :Les pilotes d'essai sont souvent des ingénieurs ou d'un niveau quasiment équivalent. Leur approche est donc souvent plus "intellectuelle" que "pratique". Il manque un pilote lambda qui verrait ce qui ne lui plait pas dans l'agencement du cockpit ou du fonctionnement des moyens.
Pour travailler tous les jours avec des pilotes d'essais, c'est en train (heureusement) de changer.
Pour parler d'un grand constructeur européens, de plus en plus de pilotes d'essais intégrés au design des systÚmes sont issus de l'aviation de ligne.
Quand ces pilotes arrivent tout juste de compagnie c'est vraiment top de bosser avec eux car ils ont encore bien la fibre "pilote de ligne".En effet, le metier d'ouvreur de domaine de vol et de mise au point de systÚme pour les pilotes de lignes est différent !
Enfin, on a coutume de dire : 1 question, 1 pilote, 10 rĂ©ponses. Donc quand rĂ©ussir Ă satisfaire tout le monde est TRĂS compliquĂ© (en fait impossible, donc on trouve la solution qui normalement va au mieux).
Hello,
Si cette coopĂ©ration entre constructeur et pilotes ayant expĂ©rience de la ligne et de l'exploitation se dĂ©veloppe chez ce constructeur, c'est Ă©videmment une bonne chose et qui dĂšs la conception de l' A 320 aurait peut-ĂȘtre Ă©vitĂ© des choix technologiques discutables (manches non conjuguĂ©s et manette de poussĂ©e "fixes"; le C 17 a ses 2 manches FBW conjuguĂ©s et ses manettes mobiles) C'est juste une remarque.
Le B 777 conçu il y a 25 ans a dÚs le début été développé selon 4 principes. C'est ma traduction de 4 lignes d'un extrait d'un document écrit par 4 ingénieurs de Boeing impliqués dans la définition du 777. Ces 4 principes ont été dÚs le début élaborés avec les souhaits de pilotes des clients.
Boeing a dÚs le début défini 4 principes qu'il a mis en pratique évidemment avec ses spécialistes mais aussi avec des pilotes extérieurs, avec grosse utilisation de simulateurs de développement ainsi que sur un vrai B 757 modifié FBW.
* le pilote doit avoir pleine responsabilité et pleine autorité dans l'usage des commandes de vol
* l'intuition du pilote basĂ©e sur l'intuition et l'expĂ©rience doit ĂȘtre prĂ©servĂ©e
* les interactions pilote / commandes de vol principales doivent développer la conscience de la situation du pilote
*les fonctions des commandes de vol doivent aider le pilote à éviter et à récupérer les sorties du domaine opérationnel par inadvertance.
Le "mot d'ordre" de Boeing sur ce gros projet était "working together". Cette intégration portait sur les dossiers commandes de vol FBW, engineering du cockpit, stabilité aérodynamique. Dans chaque dossier, des "project pilots" étaient intégrés dans la conception. Le résultat a été un avion pleinement FBW mais qui a gardé une utilisation classique en pilotage de l'avion par les pilotes. Ayant rencontré ces "project pilots" sur qq sujets, ils connaissent bien leur avion.
C'est pareil au niveau certification, la FAA et les "régulateurs" nationaux ont aussi leurs pilotes spécialisés.
Pour revenir au B 737 MAX, c'est certain que des déficiences d'engineering ont existé (MCAS basé sur une seule sonde AOA). Déficience ou sous estimation du fonctionnement: la vitesse de déplacement du trim par le MCAS a été finalement été 4 fois plus que la vitesse suggérée dans l' étude de risque du systÚme.
Pourquoi Boeing n'a pas bien Ă©crit la doc: des Cies ont des FCOM qui parlent du MCAS, j'ai eu la 1 Ăšre ou 2 Ăšme version constructeur du FCOM, rien sur le MCAS. La doc maintenance parle du MCAS du moins dans certaines versions.
Bref, ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain.
Edit pour Padu76: tous les bimoteurs sont surpuissants et ont une forte tendance à cabrer à la mise en poussée. Rapport d'incident en remise de gaz à Bournemouth sur un 737: 44 ° d'assiette et vitesse 82 kts. Un miracle. L'effet des commandes de vol y est trÚs bien expliqué: https://www.gov.uk/aaib-reports/aar-3-2009-boeing-737-3q8-g-thof-23-september-2007
Sur Airbus il y a eu des problĂšmes avec les manettes de gaz fixes ?
Le couple à cabrer est aussi présent sur A330/A350/767/777/787 ? Mais vu leur poids plus important c'est moins prononcé que sur les monocouloirs ?
Sur A320 CFM on sent bien que l'avion penche en arriĂšre Ă la mise en puissance et le pilote fait "piquer" le nez de l'avion jusqu'Ă 80 nĆuds, la vitesse oĂč l'aĂ©rodynamique commence Ă faire effet, sans doute pour que la roulette avant touche toujours la piste.
Je pense que ça doit ĂȘtre pareil sur 737, ça va faire vingt ans que je n'en ai plus pris un.
i7-12700K 12x3.6 Ghz mode turbo 5 Ghz, ASUS TUF GAMING Z690 LGA 1700 D4, 32 Go de RAM (2x16) 3200 Mhz CAS 16, ASUS ROG RTX 3080 OC V2 10Go GDDR6X, Corsair MP600 XT Pro 2 To 7000 Mo/sec, Be Quiet! straight power 11 1000W
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âŠ/âŠ
Sur Airbus il y a eu des problĂšmes avec les manettes de gaz fixes ?
Le couple à cabrer est aussi présent sur A330/A350/767/777/787 ? Mais vu leur poids plus important c'est moins prononcé que sur les monocouloirs ?
Sur A320 CFM on sent bien que l'avion penche en arriĂšre Ă la mise en puissance et le pilote fait "piquer" le nez de l'avion jusqu'Ă 80 nĆuds, la vitesse oĂč l'aĂ©rodynamique commence Ă faire effet, sans doute pour que la roulette avant touche toujours la piste.
Je pense que ça doit ĂȘtre pareil sur 737, ça va faire vingt ans que je n'en ai plus pris un.
Sur Airbus, l'utilisation des crans des manettes (Climb toga etc) demande une vigilance car ces crans ne dĂ©terminent pas seulement la poussĂ©e des moteurs mais aussi le guidage vertical. Plusieurs cas oĂč les crans n'ont pas bien Ă©tĂ© utilisĂ©s et cela a compliquĂ© le pilotage.
Ta sensation au dĂ©collage vient surtout de l'accĂ©lĂ©ration mais le couple existe aussi, d'oĂč l'intĂ©rĂȘt d'avoir un bon centrage. Plusieurs cas de 737 voire A 300 qui sont passĂ©s sur la queue Ă la mise en poussĂ©e: couple cabreur avec centrage trop arriĂšre.
Le couple à cabrer est fonction de la poussée et de la position des moteurs par rapport au centre de poussée aérodynamique (bras de leviers) on voit ça sur ce schéma venant d'un document de Boeing sur les récupérations de positions inusuelles. Je traduis aussi qq lignes du rapport anglais donné dans le poste précédent.
L'application de la poussée de remise de gaz sur 737-300 provoque un couple à cabrer. Il est contré par une action à piquer sur la gouverne de profondeur. Quand le pilote automatique est engagé, le trim (stabilisateur) trim pour une vitesse donnée. Si l'avion décélÚre, le trim s'adapte pour garder l'avion trimé. Comme la gouverne de profondeur est à l'arriÚre du stabilisateur et de bien plus petite taille, son efficacité est réduite voire insuffisante pour contrer le couple à cabrer (à cause de la position à cabrer du trim)
C'est pour ça que sur les Boeing, une action sur les TOGA SWITCH donne la poussée pour monter à 2000 ft/mn ce qui est suffisant. Une 2 Úme action donnera la pleine poussée TOGA si il y en a vraiment besoin.
DerniĂšre modification par bricedesmaures (27-03-2019 06:48:19)
L'expérience, c'est le nom que chacun donne à ses erreurs. Oscar Wilde
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Bien voila
sinon si tes fans sont pressés , tu les laisses partir devant ...
La poussée A32x, VS, 737, est bien plus importante , le cabrÚ décollage Airbus est bien plus significatif ... A charge +/- égale ..
AMD Ryzen 9 7900X (4.7 GHz / 5.6 GHz)/ASUS ROG STRIX X670E-E GAMING WIFI / RX 7900 XTX GAMING OC 24G / SSD 980 PRO M.2 PCIe NVMe 500 Go / SSD 980 PRO M.2 PCIe NVMe 2 To / Samsung SSD 870 QVO 2 To / Corsair iCUE 7000X / Seasonic PRIME PX-1300 - Bluestork Grapheme / Acer Nitro XV345CURVbmiphuzx / Acer Nitro XV253QPbmiiprzx -JBL Quantum Duo - MSI MEG CORELIQUID S360
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Bien voila
sinon si tes fans sont pressés , tu les laisses partir devant ...La poussée A32x, VS, 737, est bien plus importante , le cabrÚ décollage Airbus est bien plus significatif ... A charge +/- égale ..
La comparaison est osĂ©e car ce sont les mĂȘmes moteurs CFM 56. Mettons de cĂŽtĂ© les V 2500 d' Airbus mais ils sont de la mĂȘme gamme. Il y a plusieurs versions de CFM 56 quant Ă la poussĂ©e sur 737 et sur toute la gamme A 320. C'est lĂ qu'il faut comparer.
L'expérience, c'est le nom que chacun donne à ses erreurs. Oscar Wilde
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Un Boeing 737 MAX forcĂ© dâatterrir en urgence aux Etats-Unis aprĂšs un problĂšme de moteur
Extraordinaire: MĂȘme en convoyage, un avion interdit de vol est interdit de vol !
Une interdiction est toujours la suite de gros problĂšmes Ă ce que je sache.
D'accord il n'y avait personne dedans (sauf les pilotes); Et les gens qui sont en dessous ????
Ce n'est que mon avis...
Patrick
DerniĂšre modification par padu76 (27-03-2019 09:52:25)
Le plus compliquĂ© c'est d'ĂȘtre simple...
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Un Boeing 737 MAX forcĂ© dâatterrir en urgence aux Etats-Unis aprĂšs un problĂšme de moteur
Extraordinaire: MĂȘme en convoyage, un avion interdit de vol est interdit de vol !
Une interdiction est toujours la suite de gros problĂšmes Ă ce que je sache.
D'accord il n'y avait personne dedans (sauf les pilotes); Et les gens qui sont en dessous ????
Ce n'est que mon avis...
Patrick
Et raté !
Les "permit to fly" permet de faire voler des avions qui ne sont pas sensé voler (que ce soit parce que groundé comme le Max ou des avions qui n'ont pas de certificats de navigabilité). Avec assez souvent des restrictions.
Les avions il faut bien les ramener !
A+, Antoine
Mon blog : http://blog.arogues.org
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Oui le "permit to fly" est permis et est cadré par la réglementation. Et ce n'est pas Boeing qui construit les moteurs CFM 56.
Ferry flight: Any non-passenger flight conducted after the effective date of this revised AD, operating with a permit-to-fly issued under Regulation (EU) 748/2012, Part 21, and under flight conditions approved by EASA.
L'expérience, c'est le nom que chacun donne à ses erreurs. Oscar Wilde
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Et ce n'est pas Boeing qui construit les moteurs CFM 56.
Ce n'est pas le problĂšme mais une question de principe.
Bien noté et merci pour toutes vos explications.
Patrick
DerniĂšre modification par padu76 (27-03-2019 10:44:22)
Le plus compliquĂ© c'est d'ĂȘtre simple...
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Cher(e)s ami(e)s,
Je vous ai traduit un article écrit il y a quelques jours par le célÚbre commandant "Sully", celui qui a posé son A320 sur le fleuve Hudson en 2009, sur Boeing et la FAA autour de cette histoire des 737 Max.
Il exprime bien le fond de sa pensée sur cette malheureuse affaire.
J'ai pensé que ce texte, qui n'apporte rien de nouveau par rapport à tout ce qui a été dit ici, pourrait vous intéresser.
Sully est Sully !
Bonne lecture !
Philippe
PS pour padu76
Extraordinaire: MĂȘme en convoyage, un avion interdit de vol est interdit de vol !
Mon cher padu76, j'ai vu samedi dernier, et donc en pleine interdiction de vol des 737 Max en Europe, un beau 737 Max atterrir Ă Blagnac ... un convoyage sans passagers Ă bord. De plus, hier un 737 Max 8 des Southwest Airlines a dĂ» regagner lâaĂ©roport d'Orlando d'oĂč il venait de dĂ©coller suite Ă un problĂšme moteur. Cet avion effectuait un vol de convoyage, sans passagers donc.
Voici le texte du commandant Sullenberger publié sur le site MarketWatch de Walls Street.
Le commandant Sullenberger du âMiracle sur lâHudsonâ commente lâaffaire de Boeing et de la FAA : "Notre crĂ©dibilitĂ© en tant que leader dans lâindustrie aĂ©ronautique a Ă©tĂ© sĂ©rieusement Ă©branlĂ©e"
par le commandant C. "Sully" Sullenberger
MarketWatch 26 Mars 2019
Le pilote du Miracle sur lâHudson estime que la controverse sur le Boeing 737 Max nâa aucun prĂ©cĂ©dent dans lâhistoire de lâaviation et que câest une sale affaire.
© Agence France Presse, Getty Images
Le commandant Chesley âSullyâ Sullenberger a dĂ©clarĂ© : « Sans un vĂ©ritable engagement et soutien des responsables politiques, la FAA nâa plus les moyens dâavoir une indĂ©pendance suffisante pour faire son boulot qui est de garantir aux passagers et aux Ă©quipages des avions sĂ»rs. »
 
Depuis le dĂ©but de lâhistoire du vol motorisĂ©, les Etats-Unis ont Ă©tĂ© les leaders dans lâaviation.
Lâagence fĂ©dĂ©rale qui sâoccupe de rĂ©guler lâaviation de notre nation, la Federal Aviation Administration ou FAA, a pendant longtemps Ă©tĂ© une rĂ©fĂ©rence absolue dans le monde pour la sĂ©curitĂ© aĂ©rienne. Beaucoup dâagences de rĂ©gulation aĂ©rienne dans dâautres pays ont pris exemple sur la FAA.
Boeing, pendant de nombreuses dĂ©cennies, a Ă©tĂ© le premier constructeur dâavion au monde.
Et puis voilĂ , dâun coup, notre crĂ©dibilitĂ© en tant que leader dans lâindustrie aĂ©ronautique a Ă©tĂ© sĂ©rieusement Ă©branlĂ©e. Boeing et la FAA ont tous deux Ă©tĂ© pris la main dans le sac de cette sale affaire qui remonte Ă plusieurs annĂ©es dĂ©jĂ , mais qui tout rĂ©cemment pris une autre ampleur Ă la suite de deux crashs rĂ©cents en moins de cinq mois, sans aucun survivant, concernant lâun des derniers-nĂ©s de Boeing, le modĂšle 737 Max 8. Deux crashs en peu de temps du mĂȘme modĂšle dâavion, voilĂ qui nâa aucun prĂ©cĂ©dent dans lâhistoire de lâaviation moderne (NdT : quand on remonte le temps, on arrive aux problĂšmes du De Havilland Comet dans les annĂ©es 1950 ou aux problĂšmes du DC-10-10 au dĂ©but des annĂ©es 1970).
Depuis trop longtemps, la FAA nâa pas reçu les budgets suffisants pour assurer, dans lâindĂ©pendance, ses missions, surtout au moment oĂč lâindustrie aĂ©ronautique globale connaĂźt une croissance et une compĂ©tition prodigieuses. Le recrutement nâa pas Ă©tĂ© suffisant pour que les employĂ©s de la FAA puissent assurer lâensemble des procĂ©dures dâune importance critique permettant la validation et la certification dâun nouvel avion. Comme il fallait bien que le travail de certification avance, de plus en plus des procĂ©dures de contrĂŽle ont Ă©tĂ© assurĂ©es non plus par des employĂ©s indĂ©pendants de la FAA mais par des employĂ©s du constructeur lui-mĂȘme. Cette situation a conduit, bien Ă©videmment, Ă lâapparition de nombreux conflits dâintĂ©rĂȘt : les employĂ©s du constructeur qui devaient vĂ©rifier et certifier la sĂ©curitĂ© de tel ou tel Ă©lĂ©ment du nouvel avion Ă©taient ceux qui avaient conçu ces Ă©lĂ©ments.
Et, pire encore, les relations qui au fil du temps se sont Ă©tablies entre les responsables de lâindustrie aĂ©ronautique et les responsables de la FAA sont devenues trop familiĂšres (NdT â "cozy"). En effet, dans de nombreuses occasions, des employĂ©s de la FAA consciencieux qui demandaient un respect plus strict des rĂšgles de certification lors des procĂ©dures de vĂ©rification ont Ă©tĂ© rappelĂ© Ă lâordre par leurs supĂ©rieurs de la FAA, et souvent subi ensuite une pression de certains de leurs supĂ©rieurs, voire une pression politique.
Que je sois bien clair, sans un vĂ©ritable engagement et soutien des responsables politiques de notre administration, la FAA nâa plus les moyens dâavoir une indĂ©pendance suffisante pour faire son boulot qui est de garantir aux passagers et aux Ă©quipages des avions sĂ»rs. La supervision par la FAA implique normalement que le constructeur rende des comptes, or aujourdâhui ça ne veut rien dire.
La sociĂ©tĂ© Boeing, pendant le dĂ©veloppement de son 737 Max 8, a Ă©tĂ© soumise Ă une intense compĂ©tition ce qui lâa poussĂ© Ă mettre sur le marchĂ© cet avion le plus rapidement possible en forçant lâallure par tous les moyens possibles. Quand, lors des vols dâessai, il est apparu que cet avion prĂ©sentait un vrai problĂšme de sĂ©curitĂ©, une tendance au cabrage trop prononcĂ©e, les ingĂ©nieurs de Boeing ont dĂ» trouver une parade dans lâurgence, ce fut le module MCAS pour Maneuvering Characteristics Augmentation System (NdT - SystĂšme dâAccroissement des CaractĂ©ristiques de ManĆuvre). Mais Boeing nâen a rien dit aux futurs pilotes. On ne sait mĂȘme pas si les pilotes dâessai de Boeing ont su comment avait Ă©tĂ© vraiment rĂ©glĂ© le problĂšme constatĂ©. En attĂ©nuant un risque, il semble bien que les responsables de Boeing en ont crĂ©Ă© un autre, plus grave.
Câest aprĂšs le crash du vol Lion Air 610 en octobre dernier, quâil est apparu quâune nouvelle brĂšche de sĂ©curitĂ© devait ĂȘtre traitĂ©e. Il semble bien, dâaprĂšs de multiples conversations, que Boeing, alors, a tout fait minimiser et mĂȘme repousser aux calendes grecques toute discussion sĂ©rieuse avec la FAA pour dĂ©terminer tout ce quâil fallait changer dans cet avion. Et aprĂšs le second crash, le vol Ethiopian Airlines 302, le PDG de Boeing a mĂȘme contactĂ© directement le prĂ©sident des Etats-Unis pour le convaincre de ne pas interdire de vol les 737 Max 8. Les corrections que Boeing va apporter Ă cet avion pour rĂ©pondre aux dĂ©faillances qui ont conduit Ă ces deux crashs ne sont toujours pas connues prĂ©cisĂ©ment, cinq mois aprĂšs le premier crash. Je peux vous dire quâelles auraient pu ĂȘtre rĂ©vĂ©lĂ©es depuis longtemps, et que, trĂšs certainement, elles auraient dĂ» lâĂȘtre !
Mais Boeing a tout fait pour protĂ©ger son avion et pour dĂ©fendre Ă tout prix sa position. Le meilleur moyen, en fait le seul moyen de rĂ©ellement protĂ©ger la rĂ©putation de sa marque ou dâun de ses produits est de tout mettre en Ćuvre pour protĂ©ger les utilisateurs de ce produit. Je nâoublie pas que dans cette affaire, des centaines de personnes sont mortes. Nous ne devons pas oublier que dans notre business, ce qui le rend possible câest la confiance.
De nombreux experts et Ă©conomistes tombent dâaccord pour estimer le coĂ»t de cette histoire des deux crashs rĂ©cents pour Boeing Ă plusieurs milliards de dollars, et ceci Ă cause de mauvaises dĂ©cisions managĂ©riales prises il y a quelques annĂ©es. Ce cas est typique de ce que jâai compris depuis de longues annĂ©es. La qualitĂ© et la sĂ©curitĂ© sont essentielles dans notre business, et il est toujours bien meilleur et bien moins coĂ»teux Ă la fin de les respecter rigoureusement plutĂŽt que de tenter de passer outre au moindre coĂ»t, puis de dĂ©penser des sommes considĂ©rables aprĂšs coup pour tenter de rattraper des dĂ©fauts. Malheureusement, quand des vies sont perdues Ă cause de ce laisser-aller, câest dĂ©finitif et donc irrattrapable.
Et dans cette industrie aĂ©ronautique globale qui fait en permanence la course tout court et surtout la course au moindre coĂ»t, rien, absolument rien nâest plus dommageable pour une marque que lâaccident fatal. Rien ! Rien !
A propos de lâauteur :
Le commandant "Sully" Sullenberger est un expert en sĂ©curitĂ© aĂ©rienne, un auteur et un confĂ©rencier rĂ©putĂ© sur la gestion de l'encadrement et sur la culture en aĂ©ronautique. Il est retraitĂ© de lâaviation civile. Il est surtout trĂšs connu pour, le 15 janvier 2009, avoir posĂ© sans dommage le vol US Airways 1549 sur le fleuve Hudson Ă New-York quand les deux rĂ©acteurs de son Airbus A320 sâĂ©taient Ă©teints simultanĂ©ment pendant la phase de dĂ©collage Ă cause dâoiseaux. Les 115 personnes Ă bord sont toutes sorties indemnes de cet amerrissage en vol planĂ©.
ouaf ouaf ! bon toutou !!
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Bonjour!
Pour promouvoir son 737MAX, Boeing avait mis en ligne une vidéo montrant un 737 Max décoller à la verticale.
Vidéo que tout le monde a déjà vue au moins une fois je pense.
Jâimagine que ce 737MAX a du bĂ©nĂ©ficier dâune configuration particuliĂšre: ( masse rĂ©duite avec trĂšs peu de carburant Ă bord ,etc..).
Serait-il possible que Boeing aurait dĂ©sactiver le MCAS spĂ©cialement pour effectuer cette manĆuvre?
Quelle pourrait ĂȘtre lâangle dâincidence sur une manĆuvre comme celle lĂ ?
Plus lâavion est lĂ©ger et plus le couple Ă cabrer augmente non?
AprĂšs toute les precision qui on Ă©tĂ© donnĂ© concernant le couple Ă cabrer du 737, je me dis que cette manĆuvre devait certainement ĂȘtre trĂšs dangereuse et quâelle ne sera jamais reproduite sur un vol commercial.
[video]https://youtu.be/RyeqeqSNSgQ[/video]
[video]https://youtu.be/1XEsSRqnOwc[/video]
DerniĂšre modification par mikayenka (27-03-2019 11:17:39)
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Non, ce nâetait pas Ă la verticale mais certes trĂšs cabrĂ©. Il y aussi 2 vidĂ©os similaires pour le 787 en rĂ©pĂ©tition de dĂ©mo Ă Moses Lake (WA) ainsi quâen dĂ©mo Ă Farnborough.
C est l angle de vue qui donne cet effet, il y a sur airliners.net une photo similaire avec un 747 JAL au décollage de Los Angeles prise en survol VFR.
L'expérience, c'est le nom que chacun donne à ses erreurs. Oscar Wilde
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