Vous n'êtes pas identifié(e).
Tout d'abord bravo Ă tous pour remettre une grosse louche d'apaisement dans ce fil qui est du fait du sujet naturellement porteur de beaucoup de charge Ă©motionnelle.
Ensuite je me permets de penser que les personnes qui ont fait que l'on en soit là à débattre ne sont pas heureuses de cette situation, et des morts. A commencer par les gens de Boeing et de la FAA qu'il ne faut quand meme pas tous réduire à des vampires ou une compagnie d'incompétents.
Alors ne résumons pas trop vite, même si cela flatte un peu parfois, en assimilant de manière générale les grandes entreprises à des monstres immoraux.
C'est comme toute organisation humaine, aucun mystère, tous les ressorts des plus vils aux plus élevés sont à l'oeuvre, suivant les individus; on le sait tous.
Ce poncif étant rappelé il faut quand même convenir que si Boeing avait fait preuve d'un peu d'empathie et d'humilité il n'y aurait pas autant de réactions à leur encontre. Et là le management est quand même le premier responsable, quels que soit les conseils des avocats dont la moralité de l'approche parait ici trés questionnable.
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Bonjour,
Voici la traduction de l'article du Seattle Times d’aujourd’hui (pour nous) et d'hier mercredi (pour eux).
Il relate ce que la directeur de la FAA a annoncé à la presse hier mercredi dans une conférence.
Apparemment, les modifications du module MCAS ne seraient pas encore au point.
La réunion des agences de régulations aériennes de tous les pays qui exploitent le 737 MAX a lieu aujourd'hui jeudi à Fort-Worth suite à la convocation de la FAA.
Le retour en vol des 737 MAX est encore repoussé semble-t-il.
Bonne lecture,
Philippe
L’administrateur de la FAA annonce que l’interdiction de vol des Boeing 737 MAX va être levée sans préciser quand
Par Dominic Gates, The Seattle Times, 22 mai 2019
L’administrateur de la FAA, M. Daniel Elwell, a annoncé à la presse ce mercredi 22 mai qu’il n’y avait aucun calendrier de posé pour la recertification des Boeing 737 MAX qui sont interdits de vol depuis le 13 mars dernier.
"Ça prendra le temps que ça prendra, a-t-il déclaré. Les 737 MAX voleront à nouveau quand nous aurons fouillé les résultats de tous les examens nécessaires et que notre certitude de la sécurité de cet avion sera totale (...) Si ça doit nous prendre toute une année encore pour accumuler toutes les données nécessaires à notre prise de décision finale et bien qu’il en soit ainsi ! Je ne suis pas lié à un quelconque échéancier."
Daniel Elwell, administrateur de la FAA lors de la conférence à la presse d'hier mercredi 22 mai.
Diverses sources anonymes indiquent que les 737 MAX pourraient à nouveau être autorisés de vol dès le mois d’août prochain. Mais ce calendrier de retour du 737 MAX qui était le résultat de discussions confidentielles entre Boeing et la FAA le mois dernier serait fortement bousculé par une montée en puissance de la méfiance du public ainsi que, et c’est nouveau, par des problèmes techniques dont on ne connait pas le type.
Demain jeudi 22 mai les principaux responsables des autorités de régulation aérienne des pays où les 737 MAX étaient exploités, vont se réunir à la FAA pour discuter de ce qu’il faut examiner en détail afin de recertifier le 737 MAX dans tous les pays. C’est donc la veille de cette réunion importante, que l’administrateur Elwell révèle à la presse que Boeing n’a toujours pas fourni à la FAA le détail des modifications apportées au module informatique MCAS dont la mise en route anormalement déclenchée par le dysfonctionnement d’un capteur est mise en cause dans les deux crashs récents des vols Lion Air 610 et Ethiopian Airlines 302 qui ont fait 346 morts. Cette annonce a fait l’effet d’un choc car Boeing, la semaine dernière, annonçait que les modifications du module MCAS étaient achevées.
Un porte-parole de la FAA qui présentait les grandes lignes de la réunion de jeudi, a reconnu que l’agence fédérale avait une assez bonne idée des grandes lignes des modifications introduites par Boeing dans le fonctionnement de la nouvelle version du module MCAS. Il a aussi confirmé que la FAA avait déjà listé les points sensibles qu’il faudrait valider pour lever l’interdiction de vol des 737 MAX. Mais le temps qu’il faudrait pour que tout cela soit vérifié reste encore très vague.
M. Elwell dans sa conférence de ce mercredi a ainsi révélé à la presse que Boeing avait initialement annoncé à la FAA qu’elle lui fournirait tous les détails des modifications du module MCAS le 26 mars. Mais, au dernier moment, Boeing a renoncé et indiqué à la FAA qu’un audit technique interne avait révélé des nouveaux problèmes liés à ce nouveau module qu’il lui fallait résoudre avant de présenter une version améliorée du module à la FAA.
Demain jeudi 23 mai, 57 délégués représentant pas moins de 33 agences de régulation aérienne du monde entier vont se réunir pour une conférence dédiée à la recertification des Boeing 737 MAX. Cette réunion aura lieu à l’agence locale de la FAA située à Fort Worth, Texas. Parmi ces représentants se trouveront ceux de l’Indonésie et de l’Ethiopie.
M. Elwell, dans son communiqué à la presse d’aujourd’hui mercredi, a déclaré : "Nous allons bien entendu leur transmettre tous les points à analyser auxquels nous avons pensé à la FAA, qui formeront le point de départ d’une discussion qui aboutira à la liste de tous les éléments à examiner pour que la recertification des 737 MAX."
Sur la tribune, à côté de M. Elwell, se tenait debout M. Ali Bahrami, le directeur de la sécurité des avions civils à la FAA, il a déclaré à la presse : " (le nouveau module MCAS et les modifications qui y ont été apportées) subiront un examen très approfondi".
Lors de cette conférence de presse, la question suivante a été posée à M. Elwell : en quoi cet examen sera-t-il différent de la procédure suivie pour examiner la première version du module MCAS lors de la certification du 737 MAX, alors que ce premier examen avait été largement sous-traité par des techniciens de Boeing (comme le Seattle Times l’avait révélé courant mars) et que plusieurs défauts majeurs leur avait complètement échappé ?
M. Elwell a répondu à cette question en indiquant que la première certification des 737 MAX suivait scrupuleusement une procédure en usage la FAA depuis près de 50 ans.
M. Elwell a confirmé que, en effet et comme révélé par l’article du Seattle Times en mars dernier, l’examen de certification du module MCAS avait complètement raté le fait que ce module pouvait prendre d’autorité le contrôle de l’avion dans certaines conditions de vol.
Dans des vols d’essai, les techniciens de Boeing s’étaient rendu compte que dans certaines conditions de vol et du fait de la tendance de l’avion à cabrer vers le haut, il fallait que le module MCAS manœuvre l’empennage horizontal non pas de 0,6 unité, comme initialement prévu, mais de 2,5 unités (2,5 ° ?), quadruplant ainsi l’effet du module MCAS sur l’axe de tangage poussant le nez de l’avion vers le bas. Il semble bien que la plupart des experts de la FAA qui travaillaient sur l’examen de certification des 737 MAX n’ait pas été averti de ce changement, de même qu’il n’apparaissait pas dans la documentation fournie par Boeing.
Un porte-parole de la FAA a indiqué que la prise de contrôle du module MCAS sur le pilote (NdT – higher authority MCAS) avait été conçue par Boeing pour : "les attitudes de vol seulement à basse vitesse avec un grand angle d’attaque (...) du coup les changements introduits par le constructeur à l’action du module MCAS n’ont pas été examiné parce que le module MCAS ne se déclencherait pas dans la phase de vol que les experts considéraient comme la plus critique pour la sécurité à savoir le vol à de hautes vitesses."
Malheureusement, à un moment crucial du vol Ethiopian Airlines 302, le module MCAS s’est enclenché et a mu l’empennage horizontal de 2,5 unités vers le haut ce qui a placé l’avion dans un piqué irrattrapable, et ce alors que la vitesse de l’avion était très élevée, plus élevée que ce qu’elle aurait dû être.
Les efforts des agences pour aboutir à un consensus sur les points à examiner pour lever l’interdiction de vol des 737 MAX, et surtout retrouver la confiance du public pourraient prendre beaucoup plus de temps qu’initialement prévu.
Interrogé sur ce point, M. Elwell a reconnu qu’il pourrait y avoir "en ce moment" une défiance du public vis-à -vis des Boeing 737 MAX, mais que le capital ancien de sérieux de la FAA, à qui l’on doit le record de sécurité des vols ces deux dernières décennies aux Etats-Unis, sera l’élément qui déclenchera le retour de la confiance des futurs passagers des Boeing 737 MAX. M. Elwell a notamment dit : "Je ne me fais pas de soucis pour le retour de la confiance du public, parce que je ne me fais pas de soucis sur le futur de notre politique de sécurité aérienne".
Interrogé sur la réunion internationale de jeudi à Fort Worth, M. Elwell a déclaré que son but était de partager entre les agences de régulation toute l’information disponible. Il ne doute donc pas qu’un consensus soit atteint.
D’après lui : "L’idée est que nous allons tous travailler à une composition unique (...) de sorte que lorsque nous déciderons de lever l’interdiction de vol des 737 MAX, aucune agence dans aucun pays n’ait un doute sur ce qui a été fait et comment nous y sommes arrivés."
ouaf ouaf ! bon toutou !!
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Bonjour,
Voici la traduction de l'article du Seattle Times d’aujourd’hui (pour nous) et d'hier mercredi (pour eux).
Il relate ce que la directeur de la FAA a annoncé à la presse hier mercredi dans une conférence.
Apparemment, les modifications du module MCAS ne seraient pas encore au point.
La réunion des agences de régulations aériennes de tous les pays qui exploitent le 737 MAX a lieu aujourd'hui jeudi à Fort-Worth suite à la convocation de la FAA.
Le retour en vol des 737 MAX est encore repoussé semble-t-il.
Bonne lecture,
Philippe…/...
Dans des vols d’essai, les techniciens de Boeing s’étaient rendu compte que dans certaines conditions de vol et du fait de la tendance de l’avion à cabrer vers le haut, il fallait que le module MCAS manœuvre l’empennage horizontal non pas de 0,6 unité, comme initialement prévu, mais de 2,5 unités (2,5 ° ?), quadruplant ainsi l’effet du module MCAS sur l’axe de tangage poussant le nez de l’avion vers le bas. Il semble bien que la plupart des experts de la FAA qui travaillaient sur l’examen de certification des 737 MAX n’ait pas été averti de ce changement, de même qu’il n’apparaissait pas dans la documentation fournie par Boeing.
Merci de cette traduction.
Le déplacement du stabilisateur commandé par le MCAS a été malheureusement défini et construit avec un déplacement de 2,5 unités (les unités de trim ne sont pas des degrés de braquage; dans le cockpit, on ne connait que les unités de trim indiquées à côté des volants de trim) Alors qu'on sait que l' Etude De Sécurité (c'est une étape préalable très répandue dans l'industrie) avait en effet préconisé une amplitude de débattement 4 fois moindre.
Et en effet, les "lanceurs d'alerte" anonymes d'il ya plusieurs semaines ont bien dit que la différence entre ce qui a été choisi et ce qui avait été préconisé, n'a pas été expliquée à la FAA. Dur de retrouver dans 25 pages, mais c'est expliqué sur ce forum.
La réunion de ce jour à Dallas Fort Worth dans les locaux de la FAA ne comportera ni Boeing, ni des cies aériennes. Parmi les 33 régulateurs invités il y a bien sûr l' EASA (équivalent européen de la FAA) qui a déjà annoncé qu'elle fera ses propres évaluations et essais des modif proposées par Boeing. Cela change de l'habituelle certification quasi automatique de l' EASA à la suite de celle de la FAA (suite à une question de mikayenka, j'avais publié les dates du certificat de type du MAX FAA et EASA, juste quelques semaines entre les deux)
Comme le meeting est à huis clos, on attendra la conférence de presse qui sera sur internet.
L'expérience, c'est le nom que chacun donne à ses erreurs. Oscar Wilde
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Comme toujours, Merci Philippe pour ton travail.
- Ces réunions n'amènent que confusions et doutes dans la mesure ou les infos d'une semaine sur l'autre sont contradictoires, parfois ce trop de communications est plus nuisible que rassurante, si le but de ces communications fournis par Boeing est de restaurer leur image je suis perplexe. Ce n'est pas le contenu technique lui même qui sème le trouble, mais l'état d'avancés des travaux pour permettre une certification qui fluctuent entre pessimisme et optimisme puis remise en cause .... etc
- La seule infos que Boeing aurait du citer c'est d'affirmer que " rien ne sera sacrifié à la sécurité et ça prendra le temps qu'il faudra"
- Principe de précaution français : ce n'est que mon avis !
- [ Philippe ce n'est pas pour ça qu'on n'attendra plus tes traductions ! ]
Dernière modification par CHURCHILL (23-05-2019 11:53:17)
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Ah les zamis vous savez bien pourtant:
Tradutore, traditore!!!
ouaf ouaf ! bon toutou !!
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Le meeting de Dallas est entre professionnels de la régulation et de la certification est heureusement à huis clos...certes plusieurs allers retour contradictoires dans la comm grand public ont été néfastes, mais sur ce meeting, les professionnels ne se feront pas abuser. La technique reste la technique.
La réaction pré annoncée de l’EASA (évaluation et essais de l’EASA) est salutaire. Ils auraient sans doute du être plus curieux et plus inquisiteurs lors de leurs remarques lors de la certif concernant les limites de commande et des efforts du trim (info disponible sur ce forum)
L'expérience, c'est le nom que chacun donne à ses erreurs. Oscar Wilde
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Ces réunions n'amènent que confusions et doutes dans la mesure ou les infos d'une semaine sur l'autre sont contradictoires
La FAA a toujours déclaré dans ses coms que Boeing ne lui avait rien fourni, et encore aujourd'hui, et qu'elle ne statuerait qu'après les analyses et vérifications des données fournies, donc quelles infos contradictoires ? Si c'est délai, le chrono n'est toujours pas lancé.
Blédina: "Essayer c'est grandir"
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Boeing a donné des infos contradictoires dans leur comm grand public ainsi qu’aux pilotes lors de conférences et meetings non publics.
Il est vrai que Boeing n’a encore rien officiellement donné à la FAA concernant le package des modifs, même si tout le monde en connait le détail.
Dernière modification par bricedesmaures (23-05-2019 12:25:03)
L'expérience, c'est le nom que chacun donne à ses erreurs. Oscar Wilde
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Bonjour,
Voici la traduction de l'article d'USA Today (on aime ou on n'aime pas, j'aime bien parfois) d’aujourd’hui (pour nous) et d'hier mercredi (pour eux).
Il relate ce que les PDG de certaines compagnies aériennes pensent de tout ça...
Hier soir, le PDG d'American Airlines était l'invité "exceptionnel" de Lester Holt lors du journal télévisé du soir de NBC News: les Nighty News... à propos de la crise du 737 MAX bien sûr.
Ce qu'il y dit vaut son pesant de cacahuètes.
Bonne lecture,
Philippe
Le PDG d’American Airlines déclare: "Je ne sais pas … si même le marketing arrivera à ramener la confiance des passagers dans le 737 MAX"
Par Dawn Gilbertson, USA Today, 22 mai 2019
Comme ses collègues de Southwest et d’United Airlines, le PDG d’American Airlines, Doug Parker, sait très bien que la question des Boeing 737 MAX n’est pas de savoir quand les 737 MAX interdits de vol pourront reprendre l’air mais bien plutôt de convaincre des passagers de monter à leur bord. Telle est la conséquence des deux crashs récents où 346 personnes ont perdu la vie.
M. Parker était l’invité de l’édition du soir des actualités de la NBC "Nightly News" du journaliste Lester Holt hier mercredi. Interrogé par Lester Holt pour savoir ce que va faire American Airliens pour gérer des passagers nerveux à l’idée d’embarquer sur un 737 MAX, M. Parker a dit un improbable: "Nous verrons..."
M. Doug Parker, PDG d’American Airlines.
Puis, il a dit qu’en revanche il savait très bien ce qui ne fonctionnerait pas. "Aujourd’hui, quand on voit le haut niveau d’intérêt que le public porte sur cette affaire et combien les informations circulent de plus en plus, je ne sais vraiment pas si même en y mettant le paquet en marketing nous arriverons à en tirer quoi que ce soit."
Des experts en relations publiques et en communication de crise affirment depuis le début de cette crise que le retour de la confiance du public dans les avions 737 MAX prendra beaucoup de temps. Le lien de confiance entre les passagers et Boeing a été rompu. Les experts sont unanimes pour dire que ce n’est pas parce qu’un PDG de compagnie aérienne fera un voyage en 737 MAX déambulant à l’aise entre les sièges que le public acceptera de voler sur cet avion. Ni même si Boeing et toutes les compagnies aériennes se mettent à faire beaucoup de pub sur cet avion.
M. Parker pense que ce qui redonnera confiance au public c’est si les pilotes d’American Airlines décident de reprendre les commandes des 737 MAX modifiés après que la FAA ait recertifié l’avion de Boeing et ait levé son interdiction de vol. M. Parker a dit : "Je sais que si ça se passe ainsi, cela voudra dire alors que cet avion est 100 % sûr." Malgré cela, lui et le PDG d’United Airlines, Oscar Munoz, ont annoncé ce mercredi dans un communiqué qu’ils seraient les premiers à reprendre les vols lorsque le 737 MAX sera recertifié.
M. Munoz, dans une conférence qu’il a donné à l’issue de la réunion des actionnaires d’United Airlines, a assuré qu’il serait passager sur le premier vol United après la levée de l’interdiction de vol des 737 MAX aux Etats-Unis. Il a aussi promis que tous les passagers d’United qui refuseront d’embarquer à bord d’un Boeing 737 MAX seraient remboursés.
Les remarques faites par Ms. Parker & Munoz interviennent à la veille de deux réunions de de la plus grande importance sur le 737 MAX.
Les Boeing 737 MAX 8 d’American Airlines parqués au Centre de Maintenance American Airlines à Tulsa, Oklahoma. © American Airlines
Ce jeudi, la FAA reçoit à Dallas-Fort Worth les nombreux représentants de toutes les administrations de la sécurité aérienne du monde entier pour discuter du travail effectué par la FAA pour évaluer et examiner la sécurité des modifications apportées par Boeing à son avion. La FAA a annoncé que les décisions prises lors de cette réunion formeront le canevas de son analyse de recertification du 737 MAX.
La semaine dernière Boeing annonçait en grande pompe que la modification du module informatique MCAS était achevée. Mais aujourd’hui mercredi, M. Elwell, l’administrateur an charge de la FAA, a déclaré qu’à ce jour Boeing n’avait encore rien transmis à la FAA.
Ce même jeudi 23 mai, des représentants des compagnies aériennes utilisatrices du Boeing 737 MAX se réuniront à Montréal, Canada. Cette rencontre est organisée par l’IATA, l’Association Internationale du Transport Aérien.
Trois compagnies aériennes américaines utilisent le Boeing 737 MAX : Southwest qui en possède 34, American Airlines qui en possède 24 et United Airlines qui en possède 12. Tous les 737 MAX sont cloués au sol depuis le 13 mars, ce qui a forcé les compagnies aériennes à se démener pour transférer les passagers des vols initialement prévus sur 737 MAX sur d’autres appareils. Cela a causé d’importantes modifications des horaires des vols.
Le journal télévisé Nightly News du 22 mai (durée totale: 21 minutes).
la vidéo ici
L'interview "News Exclusive" (en anglais) du PDG d’American entre 11:52 et 15:20.
ouaf ouaf ! bon toutou !!
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Pour rassurer les gens ce qui Ă mon avis serait plus efficace c'est que ces directeurs acceptent de faire voyager leurs femmes et enfants dans un appareil choisit au hasard.
Merci pour l'article, mais on voit bien qu'on est encore loin du clap de fin.
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Sincèrement, les modifications apportées sont quand même robustes car elles éliminent les défauts majeurs de l’ancien système (qui n’avait aucune protections du tout)
- 2 sondes AOA de référence
- plage réduite de braquage du trim par le MCAS
- une seule action de du MCAS en cas de défaut de sonde
- action sur le manche en sens inverse de celle du MCAS stoppe l’action du MCAS (réactivation du control column switch)
Sans oublier la possibilité de couper le trim électrique (donc l’action du MCAS) comme cela existe déjà sur tous les 737 y compris le MAX.
L'expérience, c'est le nom que chacun donne à ses erreurs. Oscar Wilde
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Finalement l'action du MCAS va être tellement réduite...
Et s'il était tout simplement supprimé ? Avec une bonne formation des pilotes sur ce qui peut arriver et quand ça peut arriver.
Il n'empĂŞche qu'un mauvais avion restera toujours un mauvais avion...
Patrick
Le plus compliqué c'est d'être simple...
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Du fond de ma mémoire d'enfant me revient un nom qui en son temps à connu une situation assez analogue, le Comet.
Après moult transformations il a fini sa carrière en transmettant les conclusions de ses erreurs à la concurrence, dont s'est inspiré le B707. Comme quoi!
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Finalement l'action du MCAS va être tellement réduite...
Et s'il était tout simplement supprimé ? Avec une bonne formation des pilotes sur ce qui peut arriver et quand ça peut arriver.
Il n'empĂŞche qu'un mauvais avion restera toujours un mauvais avion...
Patrick
Le supprimer empêche la certification de l'avion... Il est nécessaire pour avoir les "papiers".
Tim
"If flying were the language of man, soaring would be its poetry."
"Think positive, flaps negative !"
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Donc c'est bien un "mauvais" avion !
Bah pas pire qu'un 320... Sans protection du domaine de vol, pas de certification...
Tim
"If flying were the language of man, soaring would be its poetry."
"Think positive, flaps negative !"
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Je ne vois pas en quoi le MAX est un mauvais avion. Il a eu comme beaucoup d'autres, un très sérieux défaut de conception.
Perso, je monterais dedans (devant ou derrière..) et sans appréhension. Comme le cite la traduction de l'article donnée plus haut, le pb qu'on ne maitrise pas, c'est la circulation de l'information et ses effets. Dans les années 91 et 92, le 737 a connu 2 accidents avec 157 morts et un presque 3 ème accident. Tout ça à cause d'une insuffisante conception des servo commandes de direction autrement plus grave que le MCAS que l'on peut isoler. A l'époque, il n'y avait pas de réseau sociaux, ni vraiment d'internet. A part le landernau aéronautique et les revues spécialisées, ces évènements n'on pas eu l'ampleur de celle du MAX et l'avion a continué sa belle carrière.
Pour Padu76 les normes de certification sont les mêmes pour tous, le MAX n'est pas un cas particulier. Ce serait un peu long, mais les anglais ont imposé un système sur leurs 707 car ce que Boeing proposait ne convenait pas à la réglementation et il y a beaucoup d'exemples similaires.
L'expérience, c'est le nom que chacun donne à ses erreurs. Oscar Wilde
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Donc c'est bien un "mauvais" avion !
L'avion non ! les modifications ...ça se discute ..., d'ailleurs on en "cause" depuis quelques 650 post ....
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On en cause, mais on les connait depuis un bon mois. Allez, en quoi les modifications sont elles discutables techniquement bien sûr ?
L'expérience, c'est le nom que chacun donne à ses erreurs. Oscar Wilde
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Jack Full 737 DSTD FDS
P3D V4 / SimAvionics I7-7700k /Win10 (sim PC) i7-4790 Quad-Core/8 Thread /Win7 (Avionics PC)
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tu as connu " Vuelta "
Dernière modification par NEPTUNE6P2V7 (23-05-2019 19:06:02)
AMD Ryzen 9 7900X (4.7 GHz / 5.6 GHz)/ASUS ROG STRIX X670E-E GAMING WIFI / RX 7900 XTX GAMING OC 24G / SSD 980 PRO M.2 PCIe NVMe 500 Go / SSD 980 PRO M.2 PCIe NVMe 2 To / Samsung SSD 870 QVO 2 To / Corsair iCUE 7000X / Seasonic PRIME PX-1300 - Bluestork Grapheme / Acer Nitro XV345CURVbmiphuzx / Acer Nitro XV253QPbmiiprzx -JBL Quantum Duo - MSI MEG CORELIQUID S360
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On en cause, mais on les connait depuis un bon mois. Allez, en quoi les modifications sont elles discutables techniquement bien sûr ?
Ne cherche pas de contestations ou de sous entendus ... "ça se discute" ne veut pas dire remise en cause ou autres, comme dans tous débats on en parle ... ("tous le monde en parle" disait un animateur ....) ce ne sont que des mots ça ne change rien aux faits quelqu'ils soient, et ça n'influera nullement sur les dècisions du futur ....
Jack ne discute pas lui il dessine et c'est vrai que son dessin vaut bien un long discourt
Dernière modification par CHURCHILL (23-05-2019 19:22:59)
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Oui, bien résumé... tant de pages pour revenir au départ...=V
C'est doublement d'actualité.. paroles, paroles.
https://www.youtube.com/watch?v=LYAvhujK4nA
Dernière modification par bricedesmaures (23-05-2019 19:59:27)
L'expérience, c'est le nom que chacun donne à ses erreurs. Oscar Wilde
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Je reprends sans vergogne un lien sur un article intéressant repris sur un autre forum:
https://graphics.chicagotribune.com/flight-191-anniversary/
40 ans, et la malédiction du DC10 qui commence...
Bien sur mention du MAX, plutôt bien même si pas indispensable dans le contexte de l'histoire de 1979, mais incontournable dans notre contexte présent.
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