Vous n'êtes pas identifié(e).
Ah ! ! ! mais alors ils sont allés jusqu'à Tananarive ? Tu vas y aller ?
Et comment sont-ils revenus ? N'ont ils pas eu un petit incident, entre Chioco et Tété ? Allez, raconte ! !
très chouette montage, belle musique, belles images !
A 1 mn 30, un train de bipoutre. Fairchild ou Nord Atlas ?
Et puis aussi, une question de pilote virtuel à un pilote réel :
La position de l'avion à 4 mn 52 s est-elle autorisée, dans le monde réel ?
Superbe histoire, superbe mise en pages, superbes images, superbe documentation.
[large]Superbe ![/large]
- Merci -
Bon, mais alors pour faire tout ça, il faut FsX, FTX Global base, FTX Global Vector, et puis quoi ? les avions d'air Algérie, Ethiopian ou Brussels Air, d'où est-ce qu'ils viennent ?
[small].... faudrait que je trouve le temps de finir Bernard et Bougault, moi...[/small]
micpni a écrit :Avec ce tuto, tu sauras tout sur les réglages des contact_points.
http://manu-site.pagesperso-orange.fr/FS/ContactPoints%20-%20ref%20mdl/ContactPoint.htmOupeuseu, lien mort.
non, non... pas mort du tout...essaie de nouveau !
Bonsoir.
Un peu, ou beaucoup écœuré : je stocke mes images de FS pour les partager sur les forum sur Photobucket depuis 2006. J'utilise 10 % des ressources allouées... Et puis voilà qu'ils viennent de changer leur politique et ne permettent plus le partage à moins de payer entre 60 et 400 euros par an. Des dizaines d'images à recopier sur mon disque dur, puis à déposer sur un autre Cloud. pour les réattribuer ensuite à la même place.Évidemment, les noms ont été modifiés
Si vous voulez voir le gachis : c'est ici !
Je suis fatigué.
, je me pose la question, faut il ajouter les autres packs?
Merci pour ton boulot génial!
Ben oui ! C'est un patch, donc, qui vient se coller sur le précédent, et écrase ceux qui étaient en erreur... mais respecte ceux qu n'y étaient pas
A bientĂ´t sur nos lignes !
Effectivement, joli récit, bien tourné.
Merci !
J'avais un peu abandonné le récit de l'histoire, mais voilà , j'ai pu reprendre : nous en étions restés à Majunga...
Pendant les trois jours suivants, nous avons été fêtés, choyés, adulés, chéris tant et tant qu’il fallut à la fin se fâcher pour pouvoir prendre un peu de repos
Eh bien les ordres sont arrivés : rentrez ! ! ! !
Mais non, Tananarive n’est qu’à 1200 m d’altitude, même s’il faut passer un col à 2000 m. Alors nous irons !
En attendant, la chaleur devient lourde, accablante. De surcroît, un de ces petits bouts de cotons glissés au fond des oreilles pour supporter le bruit du moteur a occasionné une otite, douloureuse chaque nuit.
A Majunga nous avons échoué l’hydravion sur une plage de sable fin, érigé un dais tendu sur des mats placés tout autour afin de nous protéger du soleil et de la pluie, et révisé entièrement la coque, qui fut lavée, nettoyée, calfatée, et enfin repeinte. Nous avons remplacé les instruments défectueux, et les deux ballonnets d’aile, qui étaient dans un piteux état. Enfin, le moteur a eu droit à un démontage partiel pour vérifier son état d’usure et sa capacité à nous ramener à Berre l’Étang, qui consisterait un record absolu : 220 heures de vol avec le même moteur !
Le 1er décembre l’appareil fut remis à flot et amarré à une bouée. Je fus convié à une chasse au Caïman, mais tous ceux que j’ai tirés et atteints ont plongé dans le fleuve et ne purent être récupérés !
Finalement départ le 4 décembre pour Tananarive
400 km ou 220 miles, donc 55 gallons, mais ça monte, et il peut y avoir du vent, donc 110 gallons, et voilà Nous décollons par un très beau temps, et sans vent.
Il nous faut suivre le Betsiboka, mais il fait plus de 30 degré et nous prenons de l’altitude pour avoir moins chaud. Survol d’Ambato Boeny, puis de Marovoay,
Il nous faut ensuite remonter à tribord l’Ikopa, qui n’est bientôt plus navigable. Le paysage ne correspond pas à la carte. Nous devons être perdus ! il faut se poser sur la rivière, sur un bras un peu plus rectiligne,
arrêtés finalement par un banc de sable et demander le nom de la rivière. On nous renseigne, c’est bien l’Ikopa ! Mais comment redécoller ? Finalement en louvoyant, et en tirant résolument sur le manche au risque d’une perte rapide de portance, nous arrivons à déjauger avant les roches et les arbres devant nous,
puis en rasant leurs cimes nous reprenons un peu d’altitude, puis notre route un instant arrêtée. Les collines se font montagnes, les vallées s’encaissent
et nous accédons finalement au plateau, qui redescend en pente douce vers Tananarive.
Bougault me dit pendant que nous passons devant un lac que si l’on arrivait à faire des trains d’atterrissage avec des pneus gonflables et une piste en béton par exemple, ce serait un bel endroit pour ériger un aérodrome… Je le laisse à ses rêves utopiques !
Enfin apparait Tananarive, avec ses étangs et ses lacs, en particulier le plus à l’est, bordé par la voie ferrée, le lac Mandroseza où il est prévu que nous nous poserons. Surpris, personne dans les rues,
mais une foule immense autour du lac,
avec même un train arrêté, qui nous attendent et nous entendons malgré le bruit du moteur l’immense acclamation qui salue notre apparition, puis notre touché sur le lac.
Le gouverneur et là , la gouverneure aussi ; toutes les autorités militaires, civiles et ecclésiastiques nous fêtent, nous saluent, nous invitent, qui à la messe et qui au mess ! Visites et réceptions se succèdent. Bougault, fidèle à lui-même et à son épouse, décline toutes les invitations que lui font ces dames : il vante mes dispositions, et s’éclipse, me mettant dans l’embarras : décliner moi aussi et vexer ces dames, ou hisser bien haut l’étendard de la France. Mais je suis un soldat, et j’ai conscience de ma mission !
………………………………………………………………… . . . .
C’est donc le 7 décembre que débutera le voyage du retour : décoller très légers du lac Mandroseza, ravitailler au lac Itasy, qui est aussi à 1200 m, mais est beaucoup plus grand, et nous permettra de prendre suffisamment d’élan pour décoller avec assez d’essence pour atteindre Majunga !
Ah, zut, plus disponible... c'est un film qui va, qui vient. Si vous le chopez, regardez-le : "Les copains du dimanche"
l'article de Wikipédia
VoilĂ . C'est un peu long... mais c'est marrant, ! (enfin, je trouve...)
N'oubliez pas de voter, hein....
RĂ©veil au lever du jour, ce 21 novembre 1926.
Le vent souffle fort du Sud Est. Nous attendons une heure, puis une autre, mais il ne faiblit pas, même s'il s'inverse, et le temps est couvert, menaçant... alors nous nous lançons, et nous sommes trempés d’embruns avant de décoller,
avec une mer grosse, mais dont le vent nous pousse désormais,
Temps couvert, que le soleil n'arrive Ă percer que faiblement, mais pas trop lourd...
et en trois heures, accueillis avec une Ă©claircie, nous apercevons la cĂ´te de Madagascar.
C'est bien le Cap Saint André !
Le temps se lève complètement, et c’est sous un soleil éblouissant et sur une mer d’un bleu profond que nous débouchons une bouteille, de Whisky, offerte par les anglais, pour fêter notre victoire, avec un regret pour nos camarades restés en pleine Afrique avec leur oiseau blessé.
Cap au nord Est pour suivre la cĂ´te jusqu'Ă Majunga, Ă l'embouchure du Betsiboka
L'embouchure,
puis la ville
et un joli bras pour se poser au cœur de la ville !
Arrivés à Majunga à 11h30. C'est l'heure de l'apéro ?
Ici tout est pavoisé ! nous nous amarrons à une bouée et une vedette vient nous chercher et c’est acclamés par une ovation fantastique de la foule que nous posons le pied sur l’île de Madagascar.
Pendant les trois jours suivants, nous avons été fêtés, choyés, adulés, chéris tant et tant qu’il fallut à la fin se fâcher pour pouvoir prendre un peu de repos. A la suite, il a fallu tirer l'hydravion hors de l'eau pour une visite générale en attendant les ordres de Paris quant-à la suite du voyage : retour en France par la vallée du Nil ou excursion dans l'île, voire jusqu'à la Réunion ! Tananarive est à 2000 m, et les lacs pour se poser présents, mais sans doute trop courts pour redécoller. Bougault, qui tient à amener Bangui au Zoo de Tananarive, dit que nous pourrions décoller presque à vide, et aller faire le plein au lac Itasy, suffisamment grand pour y prendre un élan important nécessaire du fait de la masse et de l'altitude.
Attendons les ordres...
Le 20/10/26, après une bonne nuit, nous décollons avec l'élégance qu'aura un jour le Constellation - Hein ? quoi ? Mais si, Lockheed a été créé en 1912, il y a 14 ans - Eh bien c'est ça, mon cher, l'anachronisme, et plus c'est gros plus c'est beau !
Nous décollons DONC avec beaucoup d'élégance....
et après un survol de remerciements pou Quilimane,
nous filons vers la ville de Mozambique. Voyage sans histoire, moteur ronronnant comme un chat, et la panthère ronronnant calmement, le nez au vent.
l'Afrique à bâbord, l'océan Indien à tribord,
Mozambique est une île :
et après une approche... Approchée, nous amerrissons
Nous sommes là encore reçus très dignement, au son de la Marseillaise, et dès le pied sur le sol, on nous met une coupe de champagne dans la main ! On insiste pour nous retenir, et ce n’est que contre la promesse de rester quelques jours à notre retour de Madagascar que l’on nous délivre l’essence nécessaire à la traversée du canal de Mozambique, jusqu’au Cap St André, puis Majunga.
Mais auparavant, il faut préparer l’appareil pendant l’après-midi, et encore assister le soir à un repas de gala, pendant lequel je pique quelques fois du nez, réveillé discrètement par ma pas très jolie mais très avenante voisine, qui me promet que son mari sera en visite dans ses plantations lors de notre retour, et qu'elle a une amie qui n'est pas insensible à la moustache de Bougault.
Encore une ligne de points ?
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Merci !
Demain, Madagascar ! ! !
Ouf ! il s'en est passé, du temps... Bon, ben, les aléas de la vie permettent de ne pas s'ennuyer. Mais quelques fois, on est un peu trop occupé ( - ) J'ai quand même légèrement amélioré le modèle : j'ai rajouté des barres antidérapantes, amélioré le sillage de l'avion dans l'eau, Vaguement compris ce qu'est un cockpit virtuel, un autre modèle, mais le même c'est pas mal, mais toujours rien compris aux textures, ni pourquoi lorsque j'anime les palonniers, ils se retrouvent à flotter quelques mètres en avant de l'avion.
J'y arriverai !
Reprenons. Une ligne points, s'il vous plaît !
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Merci
19/11/26
Réveillés au petit jour, thé, breakfast, et après nos adieux à l’état major du Gwendolen, nous nous préparons. En l’air à 8 heures, avec des pélicans qui ne se sont pas plus dérangés qu’à notre arrivée !
Traversée du lac Malombe,
et nous descendons la Shiré, qui est très étroite et peu profonde,
avec des défilés bien peu marqués dans FS…
Puis la rivière est plus large, et nous rejoignons le Zambèze, fleuve aussi large que le Niger, avec des bancs de sable.
Au bout de 100 km, nous obliquons vers l’est et Quilimane, notre étape.
Vent du Sud-est, avec des remous, puis des bancs non de brume, mais de fumée du fait de nombreux feux de brousse.
Nous apercevons l’océan indien, puis nous arrivons à Quilimane, attendus par une population nombreuse.
Nous atterrissons, entre quelques navires
Bougault, qui pilote, fait un magnifique touché par le flotteur tribord en premier :
un petit bateau vient nous remorquer, mais il est peu puissant, et notre voilure prenant le vent, nous partons de conserve à la dérive, nous rapprochant dangereusement de navires. Bougault coupe l’amarre, jette l’ancre, qui ne prend pas. Nous arrivons à éviter un premier navire mais pas la barge qui est derrière, mais le choc est léger… Allons, avec un peu de chance nous arriverons à Madagascar ! Finalement, on nous envoie un remorqueur de taille conséquente, et nous nous amarrons, puis débarquons, accueillis par des hourras et des vivats.
Grandiose réception, toute imprégnée de l’amour des portugais pour la France.
Nous décidons ravitailler l’appareil et de repartir dès le 20, pour rejoindre l’île de Mozambique.
Impossible d’éviter une réception le soir, à laquelle on nous amène en Filanzane,
mais nous nous Ă©clipsons rapidement, pour aller dormir, seuls !
La petite panthère avait donc été particulièrement griffante et mordante hier. Alors au soir, nous avions décidé de nous en débarrasser ; mais dans l’incapacité de la tuer, nous avons décidé ne pas l’attacher espérant qu’elle aura disparu au moment du départ… mais le 17 novembre, vers 5 heures, un poids humide de pluie me tombe sur les jambes : c’est Bangui qui vient ronronner se blottissant contre moi. Je décide, ému, de la garder jusqu’à Madagascar où nous trouverons bien un zoo auquel la confier. Bougault se lève le dos raide, fouille sous la paille et me dit : « Ah, vous m’avez bien eu, Capitaine ! » C’est que je lui ai offert hier le « grand lit » qu’il n’a accepté qu’avec une infinie reconnaissance…
La petite pluie qui a mouillé Bangui cesse vite un moment après notre décollage et, lourdement chargés puisque devant parcourir 480 Nautiques, nous emportons 150 gallons d’essence, avec au programme un col à presque deux mille mètres, 5700 pieds… Passage au dessus de l'île Porco Rossesque :
et en route vers le Sud !
Avez vous remarqué ? J'ai modifié le cockpit 2D en fonction de l'avancée de mes connaissance de l'avion. - Merci Philouplaine ! -
Et j'ai aussi amélioré l'aspect extérieur en ajoutant ce collecteur et de pot d'échappement digne d'un super Solex !
- Merci encore Philouplaine ! -
J'ai aussi ajouté le coffre contenant les amarres, à l'avant, et il s'ouvre !
Au fur et à mesure du trajet les montagnes montent et le plafond descend… Il nous faut même obliquer vers le nord-est pour trouver un passage !
Finalement, un aspect de falaise, et derrière, un grand creux,
le Grand Rift Est-Africain que nous avions étudié à l’école. C’est une immense vallée aux parois abruptes.
Encore un peu de route Ă se faufiler entre des montagnes, qui sont toutes des volcans,
et nous arrivons à l’extrémité nord du lac Nyassa, que vous connaitrez sous le nom de lac Malawi…
encore 650 km, avec le vent dans le nez…
Mais la consommation a été calculée large et nous arriverons finalement au nord de Fort Johnston, à l’embouchure de la Shiré, le déversoir du lac vers le Zambèze. Nous nous posons au milieu d’un groupe de pélicans qui ne se dérangent quasiment pas, pensant sans doute que nous ne sommes qu’un gros pélican…
Un Bateau anglais, la Gwendolen, est lĂ .
Sacré navire, chargé d’une histoire prétendue glorieuse, puisque vainqueur de la première bataille navale de la Grande Guerre ! Ce fut une gigantesque bataille entre deux canonnières, La Gwendolen, anglaise, et le Von Wissmann, allemand :
En fait, loin de vaincre héroïquement le Von Wissmann, la Gwendolen a agi pendant que le navire allemand était en réparation à l'extrémité orientale du lac. Le manque de haine entre les deux équipages était tel que leurs capitaines étaient des amis de beuverie, noyant leur spleen colonial dans le gin. Le capitaine Rhoades de la Gwendolen a appris la déclaration de guerre avant son homologue allemand et a profité de l'occasion pour se poster devant le Von Wissmann. Le capitaine Berndt, commandement du Von Wissmann, fut stupéfait quand son ami ouvrit le feu, et se mit à ramer en barque vers lui en criant: Dieu, Rhoades, es-tu ivre ? Et c'est alors seulement qu'il fut informé que la guerre avait commencé. Alors Rhoades a simplement confisqué l'arme de Von Wissmann et "accepté de ne pas être d'accord" avec Berndt. La guerre, il semblait, ne serait pas autorisée à interférer avec les amitiés de coloniales
Source : "le Telegraph"
On nous remorque, on nous accueille, et on nous fĂŞte.
Le ravitaillement n’arrivera que demain après-midi ? C’est très bien, nous pourrons nous reposer ! Excellente soirée dans des chaises longues, sur le pont, loin des berges et donc des moustiques. Et le 18 novembre, pendant que Bougault supervise le remplissage des réservoirs, pour nous permettre d’atteindre demain l’océan Indien, je vais faire mes visites protocolaires au Résident et nous réapprovisionner en conserves et en quinine.
Demain, l’océan Indien ! Nous aurons traversé l’Afrique du nord au sud et d’Est en Ouest en Hydravion. Qui aurait cru cela possible ?
bonsoir,
il y a aussi >> Polynésie avec relief de Google maps << et la roulette de la souris pour dézoomer, ou pour zoomer, et le zoom est centré sur le curseur de la souris
et sinon le formidable >> Plan G << avec lequel les clics de souris te donnerons le cap pour aller au point désiré, entre autres choses, mais il faut l'installer...
Je n'utilise que ça...
... et je rappelle que la combinaison de touches [Alt] et [Tabulation], [Alt] tenu avec le pouce gauche, [Tab] frappé avec l'annulaire par exemple, permet de cycler les programmes ouverts dans Zindows..
A bientĂ´t sur nos lignes
Cher Jean et cher(e)s ami(e)s de pilote-virtuel, enthousiasmé par ton récit, Jean, j'ai été fouillé dans les vieux journaux. J'y ai déniché un article assez long décrivant l'arrivée de Bernard et Bougault sur la Seine à Paris. L'article était accompagné de deux photos. Le tout est dans un état lamentable, 90 ans ont passé. J'ai fait mon possible, grâce à Photoshop, pour améliorer les photos et j'ai pensé que retranscrire cet article dans son entier vous intéresserait peut-être. C'est un instantané de leur arrivée ... de 90ans d'âge.
Quatre pleine pages d'un journal, cela montre l'importance de la chose Ă l'Ă©poque!
J'ai laissé de côté quelques passages, citant des noms hélas oubliés, qui, à mon sens, n’apportaient rien de plus à la lecture. Ils sont indiqués par: (...) dans le texte.
Bonne lecture!
PhilippeArticle et photographies tirés de : LES AILES
Hebdomadaire de la Locomotion Aérienne Numéro du jeudi 20 Janvier 1927 (N° 292)
Merci infiniment de ce travail ! je n'avais pas trouvé l'article. Merci aussi pour la photo, qui me fait découvrir que l'hydravion
- avait un pare-brise plus conséquent que ce qu'il me semblait (en vert)
- était équipé d'une dynamo (en rouge)
- avait un collecteur général pour l"échappement (en jaune)
- et était équipé d'une chaine, peut-être pour actionner une pompe à huile ou à essence ? je ne sais.
Vos avis seraient précieux, et j'ai donc encore du boulot !
L'article me sera bien utile pour raconter les impressions de nos deux héros à la fin de leur voyage !
Amitiés
Jean
15 novembre, c'est une petite étape, et nous aurions pu faire la grasse matinée mais, me disent nos hôtes belges, le lac est souvent agité l’après-midi, et on nous annonce par télégramme que le carburant est déposé à Mpulungu et pas à Kitouta comme prévu… Impossible de localiser Mpulungu sur nos cartes. Donc double provision d’essence pour pouvoir revenir si nous n'en trouvons pas, et départ à 8 heures
Vous avez noté ? On a sorti les casques coloniaux, et la manette des gaz et du mélange est fonctionnelle... Mais un peu trop en avant.
- Départ aisé... après avoir vidé nos cent cinquante litres / kilos d'eau matinaux…
Le temps est beau, et le paysage est beau, très beau ! (et en plus le mesh et le Landclass que j'ai installés apportent vraiment quelque chose).
> Le Mesh ici < - avec > un lien direct ici <, et > Le Landclass ici <
Après quatre heures d'un vol sans histoire, dans une douce et tranquille atmosphère, nous arrivons à l’extrémité sud du lac.
Kitouta semblait une grande ville sur la carte... Il n'y a pas mĂŞme une case ! ? ? # @ÂŁ $ !
(mais il y a l'autogen de FsX...)
Alors nous survolons la cĂ´te vers l'ouest,
et à une quinzaine de miles, après une jolie île quasi Porco-Rossesque,
un port naturel et un tas de quelque chose avec une bâche – C’est l’essence !
Nous amerrissons, effrayant les « natives ». Il est 11h35.
Ah, oui, j'ai un peu modifié le tableau de bord... Je crois même que je fais le faire en métal, plus en bois.
On nous annonce que le premier blanc réside à 5 ou 6 miles plus au sud. Et pendant que nous vérifions le moteur, un bruit de motocyclette, c’est lui ! Vigoureux shake-hand (Jolithorax : <<Je dis : secouons-nous les mains !>>) et thé, of course !
Nous dormons au milieu d’un orage que nous n’entendons même pas.
Au matin , je suis courbaturé… Ah, c’est sûr, le lit n’était qu’une tôle ondulée recouverte de paille, alors que Bougault a dormi dans un lit Picot, bien confortablement…
Nous sommes le 16 novembre, il faut partir tôt : l’étape est longue !
Mais comme il y a eu un orage dans la nuit, les magnétos refusent de démarrer. Il faut tout démonter/sécher/remonter, et réparer d’autre petites pannes. Bref nous sommes prêts… au soir, après avoir vidé nos cent quatre-vingt maintenant litres / kilos d'eau rituels…
Allons, nous repartirons demain !
La petite panthère a été particulièrement griffante et mordante aujourd’hui. Alors ce soir, nous décidons de ne pas l’attacher. Il est probable qu’elle aura disparu demain lorsque nous partirons…
Ah, les Bahamas, que de souvenirs virtuels, sous FS4, et avec le "Scenery Enhancement Edition"...
J'avais modélisé les îles et îlots qui manquaient, avec les VORs et les NDBs... C'est comme ça que je me suis familiarisé avec la navigation aux instruments !
Je me souviens même que j'avais même conçu une base secrète avec piste en tunnel, en repliant les polygones de création de relief.
Tout ça est perdu maintenant -
En tous cas, tu nous fais faire de beaux voyages !
Bonne soirée, et merci beaucoup
Eh bien... Plus de six mois sans nouvelles ! Et pourtant j'ai pas mal avancé.
Pas très spectaculaire, pour beaucoup, mais nécessaire : gestion de la consommation, du comportement en altitude etc.
J'ai mis des casques coloniaux à mes militaires, mais je n'ai pas encore bien compris la texturation. Ça viendra, j'espère.
Pour le moment, j'anime un peu le cockpit, et j'ai besoin d'avis :
voici le "manche" tel que compris à travers le peu de documents que j'ai à ma disposition. Je n'ai aucune idée de la présence ou non d'un palonnier aux pieds.
Le seul document que j'ai pu avoir :
Alors, ma question est :
- la profondeur étant logiquement la bascule avant-arrière de l'ensemble autour de l'axe de la barre horizontale inférieure,
- la commande des ailerons se faisant par la rotation des volants, couplés comme des "yokes",
- comment actionner la dérive : inclinaison des barres verticales ou palonnier existant... ou bien est-ce le volant qui agit comme un volant de voiture et fait tourner et les ailerons sont actionnés par l'inclinaison latérale des barres verticales ?
Merci de vos avis.
Bonne année à tout le monde !
alors, le lien : Tribute to the Canso/PBY catalina Voilà , il s'agit d'un livre, qui m'a l'air fort beau. Et comme j'ai repéré quelques aficionados de l'oiseau, je vous l'indique, des fois que cela en intéresserait, de ces pilotes virtuels mais aventureux...
Quant à l'association qui m'informe régulièrement des parutions, des expositions... c'est Mémoires d'hydravionq
Si cela peut en intéresser quelques uns, la cotisation n'est pas très élevée, mais vous pouvez bien-sûr être membre bienfaiteur !
Passez une bonne fin de soirée
Sympa la ballade.
Dommage de ne pas avoir joint Douala (Cameroun), le Wouri et l'Atlantique offraient ce qu'il faut en terme de "piste"
D'oĂą viennent le mesh et le landclass africains ?
Salut ! merci de t'intéresser...
le mesh https://flyawaysimulation.com/downloads/files/2288/fsx-africa-mesh-srtm-scenery-v2-all-parts/
précisément http://free.flyawaysimulation.com/srtm-africa.zip
Le Landclass http://library.avsim.net/download.php?DLID=50244 du 2004,mais qui fonctionne
Ben je n'ai pas joint Douala parce que je suis scrupuleusement le parcours effectué entre le 12 octobre 1926 et le 14 janvier 27... Oui, j'ai pris du retard...
A bientĂ´t !
Presque un mois que je n'avais pas continué ce voyage.... Mais me revoilà !
A Stanleyville nous avions été accueillis comme des rois, et avec un enthousiasme qui nous a touchés : on se disputait pour faire le plein de notre appareil, on voulait nous retenir, mais la mauvaise saison s'avance, et notre coque prend l'eau : 150 litres en une nuit, soit 350 litres si l'on reste une journée et une nuit en plus, à écoper et éponger avant de pouvoir décoller.
Nous partons donc dès le lendemain, le 14 novembre, après avoir écopé nos 150 litres habituels, pour un périple de 575 NM, et nous emportons 150 Gallons d'essence pour atteindre Albertville, sur la rive ouest du lac Tanganyika, à 2500 pieds d'altitude. Un gros morceau !
La brume met du temps à se lever ce matin et nous volons bas. Le fleuve est moins large, avec plus de rapides, et la végétation est un peu moins humide.
Au passage de l'équateur, après 35 Nautiques de vol, nous nous baptisons mutuellement, dans la joie et la bonne humeur !
Puis arrĂŞt Ă Kindu, 220 NM, Ă 10h50. Nous mettrons une heure pour nous ravitailler.
Après cela, restaurés, nous pouvons voir venir des orages assez puissants, entre lesquels nous devrons louvoyer... Heureusement, la brume s'est levée !
Vers 15 heures nous survolons Kongolo,
... Et puis voilà qu'un Grand-Père de tous les orages, énorme, et qui bouche l'horizon, nous incite à nous arrêter à Kasongo...
Nous descendons, et allons nous poser, quand j'aperçois dans nos deux heures un petit coin de ciel bleu... Alors un crochet au dessus de la forêt vers le sud, et retour au Congo,
Miracle : nous sommes passés, et le ciel est entièrement dégagé maintenant ! Nous atteignons le confluent de la Lukuga, que commençons à remonter :
Lukuga qui, comme parfois dans FS, devient assez étroite, mais là , c'est conforme à la réalité... Étrange cours d'eau en effet que celui-ci : jusqu'en 1878, elle se déversait dans le lac Tanganyika, mais à la suite des mouvements tectoniques, le lac gisant dans le Grand Rift, son niveau s'est élevé et la rivière est depuis le déversoir du lac vers le Congo !
Mais vous avez vu, la végétation a changé ! Parce que j'ai installé un landclass Africa...
Il fait beau... Vous avez vu ? j'ai enfin chargé un Mesh de l'Afrique un peu détaillé. Du coup, c'est plus agréable à l'oeil...
mais l'après midi s'avance, et les crépuscules sont courts à l'équateur ! En plus à une altitude de 800 m, sur un lac souvent agité m'a-t-on dit... On accélère,
Mais le soleil baisse ; nous rattrapons la ligne de chemin de fer, qui nous permet de mesurer précisément vitesse, et consommation... Et bien ce sera très juste ! Si mes calculs sont sans erreur, nous arriverons cinq minutes avant la nuit noire.
Enfin nous apercevons le lac
Un virage sans fioritures pour s'aligner perpendiculaires Ă de petites vagues, heureusement,
Et nous nous posons :
il ne reste que 5 gallons dans les réservoirs, mais nous y sommes arrivés - Nous n'étions attendus que le lendemain seulement, mais les belges nous improvisent une réception très amicale et nous tâchons de tenir notre rang de français et de faire honneur à la réputation de la Royale !
E tous cas, merci pour le truc de la roulette de la souris !
Le 11 novembre, après une cérémonie d'honneur aux morts de la Grande guerre départ pour Stanleyville, à 260 nm et avec 80 gal de gazoline, sous une pluie un peu forte, et malgré la menace d'une tornade.
Hélas, trois minutes à peine après le décollage, nous entrons littéralement dans un mur d'eau,
un de ces gigantesques orages équatoriaux foudre, tonnerre, rafales et pluie drue ! La coque se remplit rapidement, nous nous alourdissons. Il nous faut le plus vite possible faire demi-tour, demi-tour difficile du fait des turbulences et de la visibilité quasi nulle.
On se pose où l'on peut, on bâche l'habitacle, et on attend en maugréant un peu, et jurant qu'on ne nous y reprendra plus.
Après la pluie, évidemment, les magnétos trempées, il faut les démonter-sécher-remonter... L'après midi y passe, et la nuit vient, qui tombe vite ici ! nous tentons de regagner notre amarrage de la nuit précédente... Crahaacc ! Je n'avais pas vu l'épave immergée au bord ; la coque se remplit, mais nous arrivons à nous échouer avant de couler.
le 12 novembre toute la journée se passe à réparer la coque, et démonter-sécher-remonter les magnétos... Bref nous nous couchons à 1heure du matin.
Le 13 novembre au matin nous écopons 150 litres d'eau, décollons avec nos 80 gallons de gazoline
et en zigzagant un peu entre quelques orages faciles Ă contourner,
Stanleyville est atteinte en trois heures.
Les "Stanley Falls" sont une colline d'eau dans FS, mais le Lt de Vaisseau Bernard signale dans son livre que ce ne sont pas des chutes, mais des rapides..
A 12h25 nous sommes amarrés au bord du fleuve, et il reste 17 gallons.
Notre prochaine Ă©tape : Albertville, au bord du lac Tanganyika, Ă 575 NM
Sans doute, Daube, mais comment passe-t-on de X6 Ă X1 (ou X512, d'ailleurs) ?. C'est une section de Scenery.cfg ou autre chose ?
Bonne journée !
Le 8 novembre 1926, au lendemain matin d'une nuit blanche, et surtout trempés, les magnétos noyés d'eau refusent de démarrer. Il faut donc les démonter, les sécher consciencieusement, et les remonter. Cela nous occupe entre 6 et 14 heures. Essai très fructueux, mais il est trop tard pour partir. Après-midi de sieste, soirée délicieuse,
et le 9 novembre à 7h essai de décollage, mais une grande quantité d'eau ballote dans la coque, et nous en vidons 150 litres au seau et à l'éponge ce matin. De plus, l'eau douce, l'altitude et la chaleur ne permettent pas le déjaugeage...
Il nous faut nous résoudre à abandonner sur place plus de 100 kg de matériel : la seconde hélice, des outils, des rechanges, etc., et c'est alors un décollage facile, mais la brume bouche la visibilité au-dessus de 50 m de la surface, donc on suit rigoureusement la rivière et ses méandres,
Et puis à 10 heures, dès que le ciel est dégagé, plein est vers le Congo, avec une magnéto coupée, qui fait vibrer le moteur en allumant à tous les temps.
Pendant que nous déjeunons, pilotant à tour de rôle à midi, Bangui, le bébé panthère adoptée hier par Bougault sort du compartiment arrière, essaie de voler un morceau de viande, esquive la tape de Bougault et le mord cruellement. Il avait insisté : "Lieutenant, il nous faut une mascotte"... Je crains que ce gros chat ne nous attire quelques désagréments.. Et en plus il pisse, et ça pue !
En suivant le Congo nous croisons quelques aigles... Ou bien FS nous signale des ascendances, pour si l'on voulait faire du vol Ă voile...
A 14h Lisala est en vue.
Nous nous posons sur un bras latéral, à 14h15. Il ne reste que 8 Gallons de réserve !
Les belges sont très accueillants, et nous disent froidement qu'ils n'ont pas d'essence ! ! !
Pas d'essence ? Mais nous entend une voiture passer... Ah, ils croyaient que notre moteur fonctionne à l'essence pour avion ! Mais non, il fonctionnerait même au pétrole lampant... et donc aussi à l'essence ordinaire ! finalement on nous en trouve au soir. Il est donc trop tard pour s'envoler, et nous sommes logés à l'hôpital, dans de jolis et confortables lits blancs, mais sans infirmière peu farouche pour nous border.
Allons, demain, c'est le départ pour Stanleyville !