Vous n'êtes pas identifié(e).
Après il faut tenir compte du contexte. Il y a eu une série de tremblement de terre. Les équipes étaient sur tension pour intervenir. Il est fort probable qu’ils étaient concentré sur la mission. Donc forcément sans le vouloir ou sans s’en rendre compte on fait l’impasse sur certains point de sécurité.
De toute manière, lorsqu’on sait qu’on se trouve dans une situation qui peut favoriser un accident, c’est à se moment qu’on est le plus vigilant. Visiblement, malheureusement ils n’ont pas démontré cette vigilance. Le danger du jour: Nous sommes de nuit dans un petit avion, la piste n’est pas entièrement éclairée, il y a plusieurs avions en approche. On sait qu’on est plus difficile à être vue. En revanche on sait qu’on a plus de chance de voir un gros avion comme le 350. Donc la logique voudrait que ça soit à nous de porter une attention particulière sur le danger du jour.
Peut-être insister sur la clairance d’alignement sur la piste et chercher à avoir le visuel des avions en approche. Ils devaient avoir conscience qu’ils étaient en théorie le dernier maillon de la chaîne de sécurité dans la mesure que c’est eux qui avaient plus de chance de voir le 350 que l’inverse.
Combien de temps s'est écoulé entre l'alignement du Dash et l'impacte avec l'A350?
Le plus petit est censé voir plus facilement le plus gros. Comment ne pas voir un gros A350 lumineux en approche finale? C'est l'angle du taxiway avec la piste qui rend difficile le visuel?
Le fuselage n'est peut-être pas aussi solide qu'on le crois. En principe on fait l'avion subir une batterie de test à l’extrême. Ces situations extrêmes ne sont pas censé se produire en exploitation commerciale. Sauf que ces tests sont réalisés uniquement sur l'avion prototype et non sur les avions de série.
Par exemple on cherche a vérifier la résistance des ailles parce qu'on estime que les ailes sont primordiales. Un avion qui perd un aille...
Mais et le fuselage dans tout çà ?
Bonjour Aimevé!
Merci.
Du coup, le changement du niveau de vol est incorporer aux tableaux de calcul?
Dans le cas où on ne peut obtenir à chaque fois une clairance pour le niveau optimal, l'avion consommera plus que prévu. La réserve de route est là pour çà ?
bonjour,
Un avion de ligne est amené a s’alléger à mesure qu'il consomme son carburant. C'est pourquoi on parle de "délestage". A mesure que l'avion consomme son carburant, il devient plus léger et consomme de moins en moins.
Par exemple un b747 qui consommant 12t/h en début de croisière peut en consommer 8t/h en fin de croisière.
Cela peut se vérifier sur certains tableaux, et cette diminution de la consommation est pris en compte pour déterminer la quantité de fuel à emporter.
Mais à mesure que la masse diminue, le niveau optimal augmente également, ce qui accroit encore plus la diminution de la consommation. Puisqu'en montant à un niveau supérieur, l'avion va aussi consommer moins de carburant.
Par exemple, ce même B747 qui était admettons au FL340 en début de croisière arrivera au FL380 en fin de croisière, tout dépend bien sûr des conditions météorologique de jour (hauteur de la tropopause, le vent, etc..)
Dans les calculs permettant de déterminer la quantité de carburant à emporter, est ce qu'on tient compte également de la diminution de consommation due à l'évolution du niveau de croisière optimal, ou bien, est ce qu'on se base uniquement sur le premier FL de croisière (c'est à dire le niveau de croisière le plus consommateur)?
Salut!
Tu n'a pas précisé avec quel avion tu comptais réaliser cette approche.
Mais tu as tout de même laissé un indice qui peut nous donner une petite idée. (vitesse d'approche 140kts)
Je crois que la situation n'est pas si dramatique que tu le pense.
J'ai fait un tour sur Youtube et recherché cette approche.
D'après ce que je vois, le moins qu'on puisse dire, c'est que gérer la pente de descente n'est pas la plus grande difficulté de cette approche surtout vers la fin. Je te laisse juger par toi même.
A mon avis, le plus difficile, se sont les montagnes et surtout regagner l'axe de la piste à la fin de l'approche.
J’attends de voir l'avis des pilotes. Mais cette approche m'a l'air très intéressante.
Salut!
Tu n'a pas précisé avec quel avion tu comptais réaliser cette approche.
Mais tu as tout de même laissé un indice qui peut nous donner une petite idée. (vitesse d'approche 140kts)
Je crois que la situation n'est pas si dramatique que tu le pense.
J'ai fait un tour sur Youtube et recherché cette approche.
D'après ce que je vois, le moins qu'on puisse dire, c'est que gérer la pente de descente n'est pas la plus grande difficulté de cette approche surtout vers la fin. Je te laisse juger par toi même.
A mon avis, le plus difficile, se sont les montagnes et surtout regagner l'axe de la piste à la fin de l'approche.
J’attends de voir l'avis des pilotes. Mais cette approche m'a l'air très intéressante.
https://nsa40.casimages.com/img/2021/08 … 742499.jpg
Voila les vitesses de manœuvre recommandées pour le Lear 45.
Tu vois que le principe est le même que de mettre un coefficient aux vitesses de décrochage: utiliser la VREF est plus exploitable sur les gros avions. Regarde dans le FMS de l'avion, il y a probablement une page pour les attentes avec les vitesses recommandées.
Tu trouveras en page 67 d'un autre manuel "RECOMMENDED OPERATING PROCEDURES AND TECHNIQUES
Learjet 40/45".Si tu veux, j'ai extrait du 1 er document, 2 courbes pour avoir les vitesses de décrochages en palier et en virage.
Salut!
Super!
Merci Brice!
Il y a en plus la description de toute les approches.
Salut Brice!
Je ne trouve aucune page dans le manuel de vol indiquant la vitesse minimale en circuit d'attente, basé sur la VREF.
En attente, c'est pareil il y a une vitesse demandée, par exemple VREF 30 ° + 100.
Si je comprend bien, sur ce genre d'avion, pour déterminer la vitesse d'attente, on ajoute une valeur (100) à la VREF?
Mais comment on déterminé cette valeur?
Par exemple, pour le learjet,
17000 Lbs à 5000ft, on a VREF 40° 117Kt
On ajoute combien pour obtenir la vitesse d'attente?
Quelle est la définition du manuel que tu as pour Vso et Vs ? et pourquoi multiplier Vs par 1,45 ?
Vso = vitesse de décrochage volet et train sorti
Vs= vitesse de décrochage volet et train rentré
On multiplie Vs par 1.45 pour avoir une marge de sécurité (30%) par rapport à la vitesse de décrochage.
En tout cas, c'est ce qui est enseigné pour les avion légers (C172 DR400 et compagnie)
Alors si on veut déterminer la vitesse d'attente, on multiplie la VS par 1.45.
Dans mon exemple 104 X 1.45 = 150kt
En théorie, je devrai pouvoir adopter dans un circuit d'attente une vitesse de 150kt protégé pour une inclinaison de 35°
Salut Brice!
Tu veux dire que la vitesse d’atterrissage doit être calculé à partir de 0° d'inclinaison?
Dans ce cas, toujours d'après le graphique, on a:
Vso= 94Kt
Vs= 104kt
ce qui nous donne:
Vref = 94 X 1.3 = 122Kt
Vitesse d'évolution = 104 X 1.45 = 150kt
Bonsoir!
D’après le manuel de vol du Learjet 45, pour une masse de 17000Lbs, et 35° d'inclinaison, on a:
Vs= 115Kts
Vso= 105Kts
Ce qui nous donne:
Vref= 105 X 1.3= 136Kt
Vitesse d’évolution ou d'attente: 115 X 1.45= 166kt arrondi à 170Kt
Dans la pratique, au sein d'une compagnie d'affaire par exemple, on aurait adopté une vitesse de 170Kt en lisse dans un circuit d'attente?
Existe t-il des des taux ou des pentes de montée à ne pas dépasser qui seraient liés au confort des passagers?
Voici une navigation entre Bezziers et Nevers Fourchambault avec un Mooney M20T
Les deux premières routes que me propose Autorouter sont identiques.
Sur la première il y a une restriction de niveau au point LEMIN, qui passe du FL180 au FL070
Sur la seconde, il n'y à pas de restriction de niveau et en plus il est noté "Eurrocontrôl suggestion"
Sur un Phenom 300, "nettement réduire la puissance" est quantifiable. Il s'agit de passer les manettes du cran TO/GA au cran CON/CLB...
Celui-ci c'est un Learjet 60, Ã 7400ft/min
Les niveaux sélectionnés par Autorouter ne sont pas "par défaut", mais dépendants de la machine et des conditions météo. On peut même affiner en "temps le plus court" ou "conso mini" par exemple.
Le FL410 pour un Paris - Marseille en Phenom 300 ne me semble pas trop haut du tout. Ces machines montent très vite, et les niveaux élevés ont l'avantage d'être au-dessus des niveaux moyens des liners, et donc plus "dégagés".
Dernier point, même en auto, tu peux lui définir une plage de niveaux dont il devra s'accommoder pour trouver une route. Fonction que j'utilise beaucoup en réel, puisque je vole le plus souvent sans oxy sur des avions qui peuvent croiser au delà du niveau 100.
Salut!
C'est vrai que ces jets d'affaires sont très performants, ça grimpe facilement au alentour de 4500ft/min. Mais je n'imaginais pas qu'en pratique, on adoptait un taux de monté aussi important.
D'ailleurs, sur les vidéos je vois plutôt les pilotes réduire nettement la puissance après le décollage.
mikayenka a écrit :Alors finalement, si je comprend bien, quelque soit la route, le niveau planifiée et validée RAD etc, l'autorité qui a le dernier mot, c'est bien le contrôle dans l'espace aérien concerné dans lequel je me trouve?
Non en tout dernier recours c'est le CDB de l'avion pour raison de sécurité : par ex sur petit avion non dégivré : présence de givrage, on vole plus bas même si l'ATC nous demande initialement plus haut.
Mais oui, l'ATC peut évidement changer ta route et ton FL prévu.
Salut!
Merci Antoine!
Effectivement!
Mais en faite, je parlais plus des niveaux de vol que je pensais être des restrictions sur autorouter.
Je me suis rendu compte que, pour planifier une route sur autorouter, il y a deux possibilités:
-Autoroute
-Manual
Si on choisi "Autoroute", Autorouter va rechercher une route valide, mais il va définir des niveaux de vol comme si il fallait en tenir compte.
En réalité, se sont juste des niveaux par défaut en fonction des performances de l'avion.
(Sur autorouter, pour planifier une route, il faut d’abord sélectionner un avion dans la base de donné)
Si on choisit "Manual" on définit soit même la route et le niveau (en tenant compte bien-sure des route ATS du SIA).
Voici un exemple entre LFPN et LFML, l'avion par défaut est un EMBRAER Phenom 300 (c'est l'avion qui se rapproche le plus du Learjet 45 d'FSX)
Autorouter à défini par défaut le FL410. (trop haut pour un vom aussi court).
Cela n'a rien avoir avec le RAD, l’activité militaire ou le trafic et les routes CDR.
J'ai validé manuellement la même route avec le même avion au FL310, FL330, FL350 jusqu’à FL410.
mikayenka a écrit :Bonjour!
J'ai remarqué qu'AUTOROUTER en proposant des routes validées RAD, fait apparaitre des restrictions de niveau de vol.
Par exemple: N0259F300, N0259F370, etc...
Or, sur le site du SIA, plus exactement dans la section enr3 ROUTE ATS, ses restrictions de niveau de vol n'apparaissent pas.
On a seulement le niveau MIN et MAX à chaque point de la route avec le sens paire et impaire et quelque notes sur le contrôle aérien en fonction du niveau de vol.Alors à quoi correspond les restrictions de niveau d'autorouter?
y'a la réponse dans la question : "routes validées RAD"
plus exactement, tes routes sont validées eurocontrol.
pour être validé, il faut respecter tous les documents, et notamment les RAD et CDR qui sont des documents qui changent régulièrement (mensuellement voire quotidiennement).
RAD - Route Availability Document
CDR - Conditional Routehttp://rfinder.asalink.net/help/rest.html
L'idée est que certaines routes vont être restreintes par rapport à de l'activité militaire, des flux prévus, etc.
Salut Jeff!
Mais ça reste encore théorique?
Cela ne veut pas dire que durant le vol, le contrôle aérien va obligatoirement nous imposer à respecter toute ses restrictions de niveau de vol?
Des fois, je planifie manuellement le même vol, mais avec un niveau différent et pourtant Autorouter valide la route (no errors).
Alors finalement, si je comprend bien, quelque soit la route, le niveau planifiée et validée RAD etc, l'autorité qui a le dernier mot, c'est bien le contrôle dans l'espace aérien concerné dans lequel je me trouve?
Bonjour!
J'ai remarqué qu'AUTOROUTER en proposant des routes validées RAD, fait apparaitre des restrictions de niveau de vol.
Par exemple: N0259F300, N0259F370, etc...
Or, sur le site du SIA, plus exactement dans la section enr3 ROUTE ATS, ses restrictions de niveau de vol n'apparaissent pas.
On a seulement le niveau MIN et MAX à chaque point de la route avec le sens paire et impaire et quelque notes sur le contrôle aérien en fonction du niveau de vol.
Alors à quoi correspond les restrictions de niveau d'autorouter?
mikayenka a écrit :Je commence à apercevoir le bout du tunnel.
C'est très intéressant de comprendre le fonctionnement de tout ce mécanisme. Ça permet de réaliser ce qui se passe et ne pas exécuter des actions bêtement.Mais il y a un point qui reste encore flou.
...
Questions:
Comment la turbine du compresseur est-elle mise en marche? (Puisque c'est l'élément central du PT6. C'est cette turbine qui fait fonctionner le compresseur).
Il faut faire la distinction entre:
-le moteur à l’arrêt (aucun flux d'air)
-Le moteur en marche en vol (flux d'air en continu qui permet d'entretenir le mécanisme)
C'est le débit d'air chaud qui sort de la chambre de combustion qui entraine cette turbine du compresseur (turbine compressor) Au démarrage, le démarreur entraine tout le compresseur, ce qui amorce le fonctionnement et quand le démarreur est désengagé, le réacteur est autonome. A+
Merci Brice!
Je commence à apercevoir le bout du tunnel.
C'est très intéressant de comprendre le fonctionnement de tout ce mécanisme. Ça permet de réaliser ce qui se passe et ne pas exécuter des actions bêtement.
Mais il y a un point qui reste encore flou.
Petit rappel:
Le PT6 est composé de 2 parties indépendante l'une de l'autre):
- Générateur de Gaz ( boite d'accessoire + compresseur 3 étages + chambre de combustion +Turbine)
- Turbine de puissance (turbine à 2 étage sans compresseur + réducteur + hélice)
Éléments très importants:
La turbine du compresseur entraine grâce à un arbre le compresseur ainsi que ses 3 étages (et non l'inverse).
L'air progresse de la droite vers la gauche
Le STARTER et le GENERATEUR se trouve dans la boite d’accessoire, qui elle même se situe à l’arrière du moteur. Donc à l’opposé de la turbine du compresseur.
Rappelez vous, pour mettre en marche le moteur, il faut enclencher et maintenir l'IGNITION AND ENGINE START (starter) jusqu'Ã 50% de N1, puis enclencher le GENERATEUR (GEN1).
A ce moment précis, l'ITT monte à environ 900°. Cela signifie que l'air compressé par les 3 étages du compresseur est arrivé dans la chambre de combustion et est mélangé au carburant (BOUMM), d'où la température de 900°.
L'air compressé à 900° sort de la chambre de combustion et traverse la turbine du compresseur, puis traverse la turbine de puissance (2 étages).
Cette turbine de puissance reçois toute cette énergie, et la transmet au réducteur par un arbre.
Enfin, le réducteur transmet à l'hélice sans dépasser 1900trs.
Questions:
Comment la turbine du compresseur est-elle mise en marche? (Puisque c'est l'élément central du PT6. C'est cette turbine qui fait fonctionner le compresseur).
Il faut faire la distinction entre:
-le moteur à l’arrêt (aucun flux d'air)
-Le moteur en marche en vol (flux d'air en continu qui permet d'entretenir le mécanisme)
Salut Brice!
Merci pour la documentation.
Effectivement, au finale, ce sont les réducteurs (reduction Gearbox) qui délivrent la puissance à l'hélice, et c'est d'ailleurs au niveau des réducteurs qu'on mesure le Torq.
Pour la puissance N1, il s'agit du 1er étage du compresseur axial centrifuge (l'étage le plus à droite). On mesure le % au niveau de la boite d'accessoire qui se trouve tout à l’arrière du moteur. Par ce que la boite est reliée directement au compresseur par un arbre.
Le % de N1 correspond à la vitesse Max de rotation du 1er étage?
- La petite aiguille indique les unités de N1, pour une lecture plus précise. Un tour complet de cette aiguille représente 10%.
- La limite à 1000° c'est la limite "hotstart", à ne pas dépasser pendant le démarrage. La limite à 850° c'est la limite "continue" en vol.
Merci NezHaut.
Oui! Effectivement, Il y a beaucoup à apprendre sur cet avion.
Par exemple, voici une séquence de démarrage du moteur:
Sur l'indicateur Générateur de Gaz N1, il y a deux aiguilles:
-La plus grande indique le puissance N1 (premier étage)
-Et la plus petite indique quoi?
Sur l'indicateur ITT, il y a deux lignes rouge:
-la première indique la limite environ 850°
-Et la seconde indique la limite 1000°
Pendant la séquence de démarrage, l'aiguille dépasse les 850° et redescend bien-sure pour se stabiliser, sans dépasser les 1000°.
Mais Mr Tom Horn dit quelque chose (en anglais) que je ne comprend pas très bien, concernant la limite du dépassement de la température et le démarrage à chaud.
J'ai trouvé une vidéo sur l'utilisation de l'ANTI ICE.
Sur la vidéo, on voit qu'il n'y a pas de grande différence entre ON et OFF.
Sur FS, ça ne fonctionne pas comme çà . lorsqu'on met l'ANTI ICE sur ON, le changement est brutale, on perd de la puissance et la consommation de carburant diminue instantanément.