Vous n'êtes pas identifié(e).
Avant de partir dans une théorie du complot de plus, il faudra déjà avoir lu le rapport. Avez vous déjà lu les rapports intermédiaires et ceux des groupes connexes ?
J'avoue pour ma part être toujours impressionné par le travail d'enquête sur les incidents/accidents, le travail du BEA est énorme, ça ne déroge pas, c'est remarquable.
Pour du LC oui, pour du moyen pas forcément ! Et encore tu te places dans des conditions favorables (pas chaud, pression standard, climatisation off). Je voulais juste faire passer le message que ce n'est pas uniquement la longueur de piste qui définie une limitation décollage.
Fais un calcul sur FRA, CDG, LHR, JFK, IAD... avec un LC (un 777-300ER par exemple), les conditions du jour (wet), mets NAI+WAI (pour corser un peu si tu veux) et la limitation est... Faut quand même pas exagérer, tu paies de la masse et de la poussée en achetant un avion et c'est bien le maxi strucure qui limite dans le cas général.
Je me mets dans des conditions favorables ? Non, juste les conditions courantes.
Mais je ne peux qu'être d'accord avec toi, ça ne dépend évidemment pas que de la longueur de piste disponible. JNB, MEX et d'autres peuvent imposer d'autre limites.
Toujours pas d'accord pour CDG et tu as mis le doigts dessus. Ce n'est pas une question de longueur de bande, mais de limitation utile du jour. Elle doit donc prendre en compte la masse max décollage "MTOW" (limitation structure, longueur de piste, pente-obstacle, température, QNH, braquage volet, anti-ice, prélèvement d'air...), la masse maxi Zero Fuel Weight "ZFW", et la masse maxi atterrissage "MLW" (limitation pente remise des gaz, longueur de piste atterrissage...).
Si tu décolle en te disant c'est bon y'a de la piste à De Gaulle je peux décoller à ma masse maxi structure décollage, et que tu te pointes à ta destination avec beaucoup trop de masse pour la piste où tu vas, et que tu dois tourner ou dégager, c'est un peu embêtant......
Si tu utilises un avion à ce pour quoi il est destiné (un LC sur un vol LC) sur un terrain qui n'est pas haut et qui est tempéré, qu'il n'y a pas d'obstacle, de piste courte, de poinçonnage, etc (un terrain somme toute assez commun), et qu'une limitation ne te permet pas d'aller jusqu'au MTOW structure... c'est que tu t'es bien fait enfumé par ton marchand d'avion
Bonjour,
C'est un 747-400 ?
Alors VNAV s'arme en prévol (en tout cas avant le décollage) et s'engage automatiquement à 400 ft en VNAV SPD.
La poussée est THR REF, c'est la poussée choisie en page THR LIMIT. L'AP pilote la vitesse calculée par le FMS avec l'assiette.
La vitesse verticale est une conséquence, elle n'est pas calculée par le FMS. Si tu choisis un décollage plein pot avec un avion léger, ça va décoiffer, particulièrement avec un cost index à zéro qui entraîne grosso modo une VZ max.
De souvenir, la vitesse d'évolution UP du 744 = Vref + 80, donc si la VREF tourne autour de 160 kt ça fait une sortie volets 1 au plus tard à 240 kt... 250 c'est bien.
Blue Byte a écrit :Elle est limitée piste, obstacle, 2nd segment... MTOW souvent.
Pas vraiment d'accord. Les limitations du jours sont vraiment variées et n'induisent pas forcément souvent une limitation MTOW.
Cela dépend également du type d'opération et du type de courrier.
Oui, c'est frai que ça dépend. Je pensais juste à un terrain type CDG, sur lequel l'avion au départ a 4km de béton face à lui et rien dans la trouée d'envol, un terrain pas haut ni chaud, il va se trouver très volontier limité pas son MTOW structure, non ? Sans avoir chercher à creuser, je pense même que c'est le plus courant.
Détail amusant qui me vient à l'esprit, il faut aussi au départ faire en sorte de ne pas être limité remise de gaz ou atterrissage à l'arrivée... ce qui donc limite au départ.
Concernant le décollage, la seule chose qu'impose la réglementation (OPS1) est le passage du bout de piste à 50ft (25ft sur piste mouillée). Donc rien n'interdit de décoller en bout de piste...
Au contraire d'ailleurs, avec des perfos bien calculées, des V1 balancées et des rapport V2/VS optimisés, on décolle souvent plutôt dans le dernier tiers de piste (voire quart) qu'au début...
Tout à fait, sauf qu'en multimoteur tu passes le bout de piste à 50 ft avec la panne du moteur critique à Vef. Sans panne tu consommes bien moins de piste et le bout est survollé nettement au-dessus des 50 ft mini. Particulièrement avec un bimoteur qui se trouve à décoller avec le double de la puissance utilisée pour le calcul depuis Vef...
En fait... non. Le MTOW est le MTOW qui est en dur dans l'AFM. La masse limitative perfo qui sort du calcul est la masse limitative du jour. Elle est limitée piste, obstacle, 2nd segment... MTOW souvent.
Le maxi franchissable est une donnée "commerciale" qui ne veut rien dire. On peut aller très loin, mais il faut alors beaucoup de carburant ce qui contraint à tomber de la charge marchande et donc a un intérêt pas très évident en dehors de mettre un cercle sur une carte pour faire une plaquette publicitaire. En plus, mieux vaut parler de distance "air" ce qui n'est pas exactement de la distance sol.
edit : je parle des gros, les petits sont comme dit catalina tchi tchi.
Avec une vidéo de face au téléobjectif, tu as l'impression qu'il a mangé toute la piste. C'est impressionnant et c'est pour ça que c'est fait comme ça. En réalité il restait une distance suffisante pour qu'un moteur s'arrête au pire moment et que tout se passe bien.
Un avion décolle à une masse inférieure ou égale à son MTOW et atterrit à une masse inférieure ou égale à son MLW. Dans le premier cas, c'est de la préparation du vol et il n'y a aucune raison qu'elle soit dépassée, pour la seconde, un atterrissage impérieux peut amener à la dépasser : c'est un atterrissage en surcharge qui conduira à des inspections.
J'ai une voiture qui peut peser 2000 kg et parcourir 1400 km avec un plein, pour autant je ne la charge pas à bloc et je ne vide pas mon réservoir à chaque fois que je la prends.
Mas je fais gaffe à ne pas être plus lourd (= risque d'accident, et infraction = PV) ni dépasser l'autonomie (= panne d'essence = se trouver comme un con).
En fait, il est très rare que je m'approche de ces limites, appelle ça une marge si tu veux.
Salut!
En fessant une recherche sur internet sur la sécurité aérienne j'ai constaté que théoriquement un avion ne décolle jamais à pleine charge. Il y a toujours une marge de sécurité à respecter.
Bonjour,
Je ne sais pas où tu as fait ta recherche, mais ça semble assez fumeux comme source.
Un avion peut parfaitement décoller en toute sécurité à sa masse maxi structure (MTOW). Mais il est aussi possible que la masse soient limitée par d'autres facteurs : longueur de piste, pentes au décollage, maxi freins...
Cependant en tant que passager curieux que je suis je me pose la question pourquoi il y a des avions qui décollent en bout de piste (TNCM Pricesse juliana à saint partaint) source:http://www.youtube.com/watch?v=eu91oZ2_Vag .
Il est indispensable d'avoir la longueur de piste nécessaire aux conditions du jour (masse, vent, état de piste, altitude, j'en oublie). Il suffit d'avoir cette longueur de bande, la totalité de piste n'est pas indispensable, une bretelle peut être utilisée. C'est pas indispensable de donner 4km de piste à un C152.
Visiblement il y a une différence entre la réalité et la théorie dans le domaine aéronautique. Ou est la marge de sécurité de ces avions sur ces deux décollage? Que serait-il passé a ce moment si il avait eu un incident?
En périodes de vacances (grand flux de passager) les avions sont très chargés. Alors sa voudrai dire que pendant l'été on ne respecterai pas les marges de sécurités? Qu'en pensez vous?
Sûrement pas !!! Les perfo sont un domaine dont tu ne sembles pas même connaître le vernis de surface.
Dans TOUS LES CAS les calculs de performances sont faits et intègrent les marges nécessaires. Dans le cas des multimoteurs, les calculs sont faits pour que le moteur critique casse à Vef (au pire moment) et que le décollage où l'arrêt se fasse en sécurité. Autant dire que quand tous les moteurs fonctionnent il y a une marge importante. Et ce quelle que soit la saison.
Phil
Le transponder ne fonctionnant pas, il n'était pas visible au TCAS de l'autre avion.
C'est pas passé loin !
1852 m pour les aviateurs, le statute mile est plus terre à terre
Bonjour,
Ca fonctionne aussi avec une carte intégré, il suffit que la sortie de ton récepteur soit branchée sur la prise micro de ta carte son pour que le soft lise l'audio et décrypte l'AX25.
Je n'ai jamais joué avec les soft que tu cites, j'ai utilisé AirNav ACARS decoder qui fonctionnait bien.
Il faut bien sûr que tu reçoives des messages ACARS, donc que tu sois sur une des fréquences (ex 131.725 MHz), en portée VHF et que l'avion ait quelque chose à émettre.
NB le décodage ACARS n'a rien à voir avec la réception du mode S et de l'ADS-B out sur 1090 MHz.
Avec la transmission par VDL mode 2, ce genre de décodage ne fonctionnera plus dans quelques années qu'avec les avions exemptés.
Bon décodage !
Bien joué Jerry !
Un examinateur + un examinateur d'examinateur, j'y avais eu droit et bien qu'ils aient tout fait pour me décontracter, j'étais bien tendu. La journée n'en est que plus mémorable.
La météo devait commencer à se dégrader à 19h00 passées, non ? Hier je suis rentré de Verdun vers 16h00, le temps de passer un coup d'éponge et de ranger le tacot, j'ai eu une bruine légère en rentrant chez moi.
A un de ces jours à LFPP.
Philippe
Dans quelle paroisse tu es, Blue byte? :)
Me suis fais plomber le micro par un machin pas catho... pffff... mais ça va mieux.
AF mon frère. Et toi ?
Je compte remettre ça samedi, en espérant du mieux. Aujourd'hui c'était encore impec'... pour faire du vélo
Blue Byte a écrit :Ah voilà , je l'ai retrouvé. Ces derniers jours étaient un illustration de ce qu'il est indiqué dans le guide pratique météo France concernant la visibilité, qui est, cette nuance n'aura échappé à personne, une visibilité dominante
Euh... Peut-être sauf que la vizi. AU SOL était de 10 kilo sur 360 degrés. C'est une fois EN L'AIR, qu'il s'agissait d'une autre histoire.
Le problème, s'il en avait un, était le fait que la station météo est au sol et qu'il n'existe aucune PIREPs en france sur ce genre de truc.
Bah pas en région parisienne nord.
J'ai poireauté la matiné de samedi en regardant les METAR de LFPG (qui donnaient 7000 à CDG vers 12h00 et non pas CAVOK) et les amers : la colline à 6 km du terrain au sud n'était qu'une vague silhouette.
Au doigt mouillé ça donnait 8k vers le nord et 5k vers le sud avec une grosse probabilité de visi oblique minable.
J'ai baché, inutile de partir en nav avec ça, je garde mes ronds pour les beaux jours.
Jerry, on vole au même endroit. La colline de Dammartin, elle était où ce ouiquenne ? Rentrer dans le couloir de la mort de la licence avec une telle visi... ah oui, tu n'as pas tenté l'aventure
Ah voilà , je l'ai retrouvé. Ces derniers jours étaient un illustration de ce qu'il est indiqué dans le guide pratique météo France concernant la visibilité, qui est, cette nuance n'aura échappé à personne, une visibilité dominante :
Les pilotes accorderont une attention particulière aux interprétations et aux applications pratiques
de ces définitions : illustration par deux cas particuliers, qui peuvent devenir très délicats en vol VFR, en approche avec le soleil de face, par exemple.
Une visibilité dominante codée 9999 dans un METAR peut signifier :
- que la visibilité est supérieure à 10 km sur les 360° du cercle d’horizon,
- ou que la visibilité est supérieure à 10 km sur au moins la moitié du cercle d’horizon (dans un rayon de 8
km autour de l’aérodrome), et donc que la visibilité peut être égale à 5 100 m sur une partie de la surface
de l’aérodrome et ne sera pas transmise dans le METAR comme visibilité minimale car supérieure ou égale Ã
50 % de la valeur de la visibilité dominante (ici 10 km) et supérieure ou égale à 1 500 m (5 100m)).
Une visibilité dominante codée 5000 dans un METAR, sans autre précision, peut signifier :
- que la visibilité réelle est de 5 000 m sur toute la surface de l’aérodrome,
- ou qu’une partie (moins de la moitié) de la surface de l’aérodrome, en secteurs contigus ou non, présente
une visibilité de 2 600 m, qui donc ne sera pas transmise dans le METAR car supérieure ou égale à 50 % de
la visibilité dominante et supérieure ou égale à 1 500 m.
Tandis qu'aujourd'hui, visi monstrueuse...
Pour être honnête, ça se voyait quand même bien du sol ce que ça pouvait donner en l'air ce ouiquenne.
Purée, quand je vois vos tagazous, je m'apercois que je vole sur des charrues... des cessna de 30 ans dans leur jus, juste un qu'a un GNS430. Comme ça au moins je vois pas si j'empétarde une zone A
Quoi, il y aurait peut être une explication à l'acharnement teinté de mauvaise foi de Wolfgango Mozarto ?
... Si tel était bien le cas, à tous les coups, un fumeur qui s'est cru dans le train... Les avions ont des conteneurs pour tous les déchets dans les soutes, si on y jète un mégot allumé...
Bigre bigre, c'est mal foutu ce truc.
Ah oui, le 744 Singapore coupé en deux après avoir percuté les blocs de béton sur la piste fermé sur laquelle il s'était aligné par une météo calamiteuse, miraculeusement "que" 83 morts.
Une difficulté avec le RAAS est qu'il est composé d'une multitude d'options, qui s'étoffent encore avec l'arrivée du "Smart Runway / Smart Landing", ça fait du coup énormément de combinaisons possibles.
Jamais vu ça sur Boeing ou McDouglas, encore un de ces nombreux gadgets fort utile sur Airbus ou pas ... En tout cas je me demande bien comment cela peut fonctionner.
Atterrissage d'un 767 de Delta sur un taxiway de sa base principale d'Atlanta en 2009, décollage d'un 737 de KLM d'un taxiway de sa base principale d'Amsterdam en 2010.
Le RAAS n'est pas un moyen absurde de s'attaquer au problème. Jusque là , ça s'est pas mal passé, mais qu'un trafic entre sur le taxiway au mauvais moment et ça sera beaucoup plus douloureux.
....... je ne sais pas si Otelli ou moi même aurions fait mieux qu'eux, peut être que oui, peut être que non, nous sommes des humains, pas des aigles.. même pas des moineaux dans la science du vol.....
Ah oui, tout à fait d'accord, j'avais pas lu. Ensuite il y a le travail des journaleux qui mènent une "nouvelle enquête" (sic) du haut de leurs compétences et assemblent toute la bouillie pour faire une émission grand public qui, à mon avis, glisse quand même trop facilement sur la pente facile de "la faute au pilote, la faute à leur formation, la faute à la Cie" et la messe est dite.
...Otelli est tout a fait légitime pour parler de pilotage...
Oui, mais Otelli ou Rosay qui sont dans un avion, savent ce qu'il vont faire, ce qu'il peut se passer et ont déjà anticipé la suite, ne sont pas dans la même situation qu'un équipage qui bascule brutalement dans une situation inattendue avec des paramètres incohérents une avalanche d'alarmes et des illusions sensorielles extrèmes.
Je ne crois pas du reste que ces deux personnes pensent qu'ils auraient fait mieux à tous les coups.